Comment surmonter la perte d'un enfant ?
Après une enfance malheureuse, un mariage précoce voué à l’échec, et une seconde union impossible, Annie espère que la vie va lui sourire un jour. Mais le soir du 1er janvier 2002, un incendie se déclare dans le centre-ville de Chambéry, alors que sa fille Delphine, alors âgée de 18 ans, et son ami Jonathan s’y trouvent afin de souhaiter la bonne année à la mère du jeune homme.
Le lendemain soir, on lui annonce l’insoutenable, deux corps sont retrouvés dans les décombres.
Sa vie est anéantie, ainsi que celle de ses enfants. Elle doit apprendre à vivre avec cette douleur insupportable. Sa vie de couple et son travail se brisent en quelques jours. Elle doit très vite retrouver un emploi. Son père, qu’elle adore, va mourir de chagrin.
Elle se trouvera confrontée à l’indifférence de ses proches, voire à la cruauté, alors qu’elle lutte afin de s’en sortir.
Après un parcours judiciaire tortueux et particulièrement long, elle affrontera les verdicts successifs qui innocenteront toutes les personnes liées au drame.
Elle se battra seule afin de se reconstruire mais la vie ne va pas lui faciliter la tâche.
Aujourd’hui, quinze ans après la tragédie, Annie nous livre son combat dans ce témoignage bouleversant.
EXTRAIT
Une heure plus tard environ, j’apprends qu’un incendie vient de se déclarer au centre de Chambéry. La mère de Jonathan me demande le numéro de téléphone de Delphine ne parvenant pas à joindre son fils. Elle travaille encore et ira sur place dès que possible.
J’appelle aussitôt Delphine sur son portable. Elle ne répond pas, je lui laisse un message lui demandant de me rappeler très vite. J’essaie également de téléphoner à Jonathan, il ne répond pas non plus.
N’étant pas tranquille, je pars tout de suite en ville accompagnée de mon fils. Tout ce que je sais c’est que Delphine et Jonathan ont déménagé des meubles et des cartons tout récemment et que la mère de Jonathan et son fils habitent à présent rue Basse-du-Château. Je n’ai pas eu le réflexe de lui demander son numéro de téléphone et le numéro de la montée où se trouve leur appartement.
Comment surmonter la perte d'un enfant ?
Après une enfance malheureuse, un mariage précoce voué à l’échec, et une seconde union impossible, Annie espère que la vie va lui sourire un jour. Mais le soir du 1er janvier 2002, un incendie se déclare dans le centre-ville de Chambéry, alors que sa fille Delphine, alors âgée de 18 ans, et son ami Jonathan s’y trouvent afin de souhaiter la bonne année à la mère du jeune homme.
Le lendemain soir, on lui annonce l’insoutenable, deux corps sont retrouvés dans les décombres.
Sa vie est anéantie, ainsi que celle de ses enfants. Elle doit apprendre à vivre avec cette douleur insupportable. Sa vie de couple et son travail se brisent en quelques jours. Elle doit très vite retrouver un emploi. Son père, qu’elle adore, va mourir de chagrin.
Elle se trouvera confrontée à l’indifférence de ses proches, voire à la cruauté, alors qu’elle lutte afin de s’en sortir.
Après un parcours judiciaire tortueux et particulièrement long, elle affrontera les verdicts successifs qui innocenteront toutes les personnes liées au drame.
Elle se battra seule afin de se reconstruire mais la vie ne va pas lui faciliter la tâche.
Aujourd’hui, quinze ans après la tragédie, Annie nous livre son combat dans ce témoignage bouleversant.
EXTRAIT
Une heure plus tard environ, j’apprends qu’un incendie vient de se déclarer au centre de Chambéry. La mère de Jonathan me demande le numéro de téléphone de Delphine ne parvenant pas à joindre son fils. Elle travaille encore et ira sur place dès que possible.
J’appelle aussitôt Delphine sur son portable. Elle ne répond pas, je lui laisse un message lui demandant de me rappeler très vite. J’essaie également de téléphoner à Jonathan, il ne répond pas non plus.
N’étant pas tranquille, je pars tout de suite en ville accompagnée de mon fils. Tout ce que je sais c’est que Delphine et Jonathan ont déménagé des meubles et des cartons tout récemment et que la mère de Jonathan et son fils habitent à présent rue Basse-du-Château. Je n’ai pas eu le réflexe de lui demander son numéro de téléphone et le numéro de la montée où se trouve leur appartement.