Author: | Pierre Miquel | ISBN: | 9782402178679 |
Publisher: | FeniXX réédition numérique | Publication: | January 1, 1998 |
Imprint: | FeniXX réédition numérique (Tallandier) | Language: | French |
Author: | Pierre Miquel |
ISBN: | 9782402178679 |
Publisher: | FeniXX réédition numérique |
Publication: | January 1, 1998 |
Imprint: | FeniXX réédition numérique (Tallandier) |
Language: | French |
11 novembre 1918, onze heures du matin : les combats cessent sur le front de France. Les hommes sortent des tranchées, la foule se presse à la Concorde, dans le monde entier la joie éclate. Mais cette joie fut, dans les lignes, un soulagement incrédule. Car cette paix, les hommes l’avait payée d’un lourd tribut. Jamais depuis 1914 le conflit n’avait été si meurtrier ni si dramatique. De mars à juillet 1918, Paris a été menacé. Pierre Miquel a profondément renouvelé l’histoire de 1918 en consultant les archives françaises et alliées. Une course acharnée aux effectifs. Le sacrifice programmé d’une génération, quand les états-majors rayent d’un trait une classe de jeunes hommes de leurs prévisions. Une guerre technicienne, où le mouvement, l’usage massif des avions et des chars, annoncent les percées de 1939-1940. Une guerre terroriste, où les obus et les torpilles aériennes ajoutent aux souffrances de civils minés par les privations. Une guerre mondiale, à double titre. Parce que des hommes tombèrent aussi en Palestine, dans le Caucase ou les Balkans. Parce que, les Anglo-Saxons sont les arbitres de la paix. Ils pourraient aligner cent cinquante divisions en 1919. Seule la menace du bolchevisme, le risque de son extension à Vienne et à Berlin, les forcent à rechercher une fin rapide. Les poilus des grandes batailles de 1918 ont plus souffert qu’en 1916, l’année de Verdun. À la seconde bataille de la Marne, les jeunes de 19 ans meurent au côté des territoriaux quinquagénaires. La victoire du 11 novembre est due à leur sacrifice, ainsi qu’à celui trop longtemps sous-estimé des Alliés : Américains et Britanniques, Canadiens et Australiens, Belges et Italiens, tombés en nombre dans la croisade contre les Empires centraux.
11 novembre 1918, onze heures du matin : les combats cessent sur le front de France. Les hommes sortent des tranchées, la foule se presse à la Concorde, dans le monde entier la joie éclate. Mais cette joie fut, dans les lignes, un soulagement incrédule. Car cette paix, les hommes l’avait payée d’un lourd tribut. Jamais depuis 1914 le conflit n’avait été si meurtrier ni si dramatique. De mars à juillet 1918, Paris a été menacé. Pierre Miquel a profondément renouvelé l’histoire de 1918 en consultant les archives françaises et alliées. Une course acharnée aux effectifs. Le sacrifice programmé d’une génération, quand les états-majors rayent d’un trait une classe de jeunes hommes de leurs prévisions. Une guerre technicienne, où le mouvement, l’usage massif des avions et des chars, annoncent les percées de 1939-1940. Une guerre terroriste, où les obus et les torpilles aériennes ajoutent aux souffrances de civils minés par les privations. Une guerre mondiale, à double titre. Parce que des hommes tombèrent aussi en Palestine, dans le Caucase ou les Balkans. Parce que, les Anglo-Saxons sont les arbitres de la paix. Ils pourraient aligner cent cinquante divisions en 1919. Seule la menace du bolchevisme, le risque de son extension à Vienne et à Berlin, les forcent à rechercher une fin rapide. Les poilus des grandes batailles de 1918 ont plus souffert qu’en 1916, l’année de Verdun. À la seconde bataille de la Marne, les jeunes de 19 ans meurent au côté des territoriaux quinquagénaires. La victoire du 11 novembre est due à leur sacrifice, ainsi qu’à celui trop longtemps sous-estimé des Alliés : Américains et Britanniques, Canadiens et Australiens, Belges et Italiens, tombés en nombre dans la croisade contre les Empires centraux.