Author: | Edgar Quinet | ISBN: | 9782924365274 |
Publisher: | Donald Lacoste - Éditeur | Publication: | September 7, 2014 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Edgar Quinet |
ISBN: | 9782924365274 |
Publisher: | Donald Lacoste - Éditeur |
Publication: | September 7, 2014 |
Imprint: | |
Language: | French |
Edgar Quinet a publié en 1823 cet oeuvre empreinte de romantisme par son sujet : les tribulations d'Ahasvérus, condamné sur le chemin du Calvaire par le Christ à marcher jusqu'au Jugement dernier. L'histoire nécessitait un Jugement dernier, M. Edgar Quinet l'a fait. Venez assister aux audiences...
Cet extrait de la préface de M. Magnin explique très bien ce qu'est AHASVÉRUS : « Il y a, en effet, dans cette œuvre si inattendue, si poétique, et, par cela même, si propre à désorienter la routine, tout ce qui peut exciter l’admiration et aiguiser le sarcasme. Le fond et la forme, la pensée et la langue, le corps et le vêtement, tout, dans cet ouvrage, est empreint de force et éblouissant de nouveauté. Mais, il faut le dire, il y a excès de couleurs, abus de l’effet, dédain trop prononcé des demi-teintes et des ombres. Tout se presse, tout scintille et bouillonne. Au bruit de ce torrent lyrique, au fracas de cette cataracte d’écumante poésie, la pensée, même accoutumée aux jets les plus hardis de l’imagination, hésite à traverser ce tourbillon, et se cabre devant ces vagues. On ne sort pas indemne de cette lecture.»
Edgar Quinet a publié en 1823 cet oeuvre empreinte de romantisme par son sujet : les tribulations d'Ahasvérus, condamné sur le chemin du Calvaire par le Christ à marcher jusqu'au Jugement dernier. L'histoire nécessitait un Jugement dernier, M. Edgar Quinet l'a fait. Venez assister aux audiences...
Cet extrait de la préface de M. Magnin explique très bien ce qu'est AHASVÉRUS : « Il y a, en effet, dans cette œuvre si inattendue, si poétique, et, par cela même, si propre à désorienter la routine, tout ce qui peut exciter l’admiration et aiguiser le sarcasme. Le fond et la forme, la pensée et la langue, le corps et le vêtement, tout, dans cet ouvrage, est empreint de force et éblouissant de nouveauté. Mais, il faut le dire, il y a excès de couleurs, abus de l’effet, dédain trop prononcé des demi-teintes et des ombres. Tout se presse, tout scintille et bouillonne. Au bruit de ce torrent lyrique, au fracas de cette cataracte d’écumante poésie, la pensée, même accoutumée aux jets les plus hardis de l’imagination, hésite à traverser ce tourbillon, et se cabre devant ces vagues. On ne sort pas indemne de cette lecture.»