Author: | Natacha Troubetzkoi | ISBN: | 1230000030294 |
Publisher: | Natacha Troubetzkoi | Publication: | November 9, 2012 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Natacha Troubetzkoi |
ISBN: | 1230000030294 |
Publisher: | Natacha Troubetzkoi |
Publication: | November 9, 2012 |
Imprint: | |
Language: | French |
Combien de fois avons-nous eu l'impression de "mourir" : mourir de bonheur, mourir d'angoisse, mourir de chagrin ? Puis de renaître et de se sentir en vie ? C'est le cas de Nicki qui se cherche, juste après avoir obtenu son bac. Va-t-elle enfin se trouver ?
EXTRAIT :
On me poussa vers une petite estrade arrondie, alors que les lumières demeuraient éteintes ; je ne percevais que le bruit de la foule, visiblement, cela devait être une soirée cotée. Ce soir-là, je me sentis comme une star, et je me laissai aller comme je le faisais avant, dans les boîtes en Suisse. Je dansais et la lumière passait sur moi comme une caresse, comme un signe de dévotion à la reine de la soirée : moi. L’ambiance battait son plein et je me trouvais dans une spirale qui tournait. Je me sentais bien et je continuais de danser, je ne voulais pas que cela s’arrête. Eblouir et m’éblouir sans regarder mon corps se dégrader. Je ne le contrôlais plus et après avoir effleuré ce que je souhaitais, au lieu de voir apparaître les portes du paradis, une fenêtre entrouverte sur l’enfer se dressa. Tout pouvait commencer. Tout pouvait s’arrêter. Quelle horreur ! J’ignorais où je me trouvais. J’ignorais qui j’étais. Partir pour oublier ? Où ? Il n’y avait pas de refuge dans cette vie. Tout était fini. Je n’avais plus qu’à dévier comme d’habitude, juste pour disparaître. Tomber dans l’oubli car de toute manière tout le monde m’oubliera. C’était tellement flagrant. D’abord l’émerveillement, les paillettes, et puis la vérité. A croire que l’on désirait tous briller pour faire un pied de nez à notre côté obscur, au fait que nous sommes tous mortels. On me droguait, je me soumettais, j’en redemandais. Mes nerfs devenaient esclaves de ces substances. Tantôt fatiguée, tantôt dynamique artificiellement. Je ne pouvais plus tenir dans ces conditions. Il fallait que je réagisse. Allais-je mourir de cette dégradation ou retomber après la gloire ?
Combien de fois avons-nous eu l'impression de "mourir" : mourir de bonheur, mourir d'angoisse, mourir de chagrin ? Puis de renaître et de se sentir en vie ? C'est le cas de Nicki qui se cherche, juste après avoir obtenu son bac. Va-t-elle enfin se trouver ?
EXTRAIT :
On me poussa vers une petite estrade arrondie, alors que les lumières demeuraient éteintes ; je ne percevais que le bruit de la foule, visiblement, cela devait être une soirée cotée. Ce soir-là, je me sentis comme une star, et je me laissai aller comme je le faisais avant, dans les boîtes en Suisse. Je dansais et la lumière passait sur moi comme une caresse, comme un signe de dévotion à la reine de la soirée : moi. L’ambiance battait son plein et je me trouvais dans une spirale qui tournait. Je me sentais bien et je continuais de danser, je ne voulais pas que cela s’arrête. Eblouir et m’éblouir sans regarder mon corps se dégrader. Je ne le contrôlais plus et après avoir effleuré ce que je souhaitais, au lieu de voir apparaître les portes du paradis, une fenêtre entrouverte sur l’enfer se dressa. Tout pouvait commencer. Tout pouvait s’arrêter. Quelle horreur ! J’ignorais où je me trouvais. J’ignorais qui j’étais. Partir pour oublier ? Où ? Il n’y avait pas de refuge dans cette vie. Tout était fini. Je n’avais plus qu’à dévier comme d’habitude, juste pour disparaître. Tomber dans l’oubli car de toute manière tout le monde m’oubliera. C’était tellement flagrant. D’abord l’émerveillement, les paillettes, et puis la vérité. A croire que l’on désirait tous briller pour faire un pied de nez à notre côté obscur, au fait que nous sommes tous mortels. On me droguait, je me soumettais, j’en redemandais. Mes nerfs devenaient esclaves de ces substances. Tantôt fatiguée, tantôt dynamique artificiellement. Je ne pouvais plus tenir dans ces conditions. Il fallait que je réagisse. Allais-je mourir de cette dégradation ou retomber après la gloire ?