Author: | Julie Huleux | ISBN: | 9791025744796 |
Publisher: | Editions addictives | Publication: | October 17, 2018 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Julie Huleux |
ISBN: | 9791025744796 |
Publisher: | Editions addictives |
Publication: | October 17, 2018 |
Imprint: | |
Language: | French |
Tous les coups sont permis.***Camille a joué beaucoup de rôles dans sa vie. Mais « fausse fiancée pour boxeur arrogant », c’est une première !Elle devrait refuser cette proposition et ne pas suivre Jared aux États-Unis, elle le sait. Mais si elle reste, elle sera à la merci de son ex, et elle a bien trop peur de lui pour ça.Alors après tout, changer de continent, c’est une bonne idée, et puis le sourire charmeur de Jared est irrésistible.Sauf que le bad boy de la boxe souffle le chaud et le froid, prend un malin plaisir à contrarier tous les plans de Camille, il la rend folle !Mais ce n’est qu’un rôle, après tout, c’est pour de faux.Pas vrai ?*** Il faut se mettre d’accord sur certaines choses importantes, lâché-je. Que ça soit clair dès maintenant. Par exemple ? On ne couche plus ensemble.Jared hausse à nouveau les sourcils, mais d’étonnement cette fois-ci. Si tu veux, finit-il par me répondre. OK, super.Telle est prise qui croyait prendre. Je me retrouve toute bête devant sa réplique sans affect. À quoi m’attendais-je ? À un trait d’humour ? Un peu de protestation, peut-être ? À un tour de charme, oui, car j’aime beaucoup quand il se fait séducteur. Là, il est juste factuel, un peu froid. Sa réaction m’arrange et me coupe l’herbe sous le pied en même temps. Mon cœur a comme un pincement, alors que ma raison sait pertinemment que c’est mieux ainsi. J’enchaîne pour ne pas montrer ma propre surprise : Ensuite, je suis d’accord pour jouer l’amoureuse en public mais je ne veux pas de petit nom débile genre Sugar ou Baby. Ça m’horripile ! OK pour moi. Tu m’épargnes aussi, dans ce cas. À la limite un Chéri si tu veux, dit-il en français, ça plaira à la presse. Mais à petite dose. Vendu.Il acquiesce d’un léger hochement de tête puis s’installe plus confortablement dans son siège avant de porter un verre de jus de fruit fraîchement pressé à ses lèvres. On ne couche plus ensemble, OK, dit-il sans même me regarder, mais il va bien falloir s’embrasser en public. Au minimum.Je sais que je rougis, là. Je le sens ! Je croise les jambes dans l’autre sens et fronce les sourcils pour me donner un minimum de contenance. Cette façon qu’il a de me balancer ça comme ça ! Tu as déjà entendu parler des baisers de cinéma ? je lui dis en m’essayant à être hautaine à sa mesure. Je ne suis pas comédien, moi. Je ne te garantis pas que je n’y mettrai pas la langue.***Alpha Player, de Julie Huleux, histoire intégrale.
Tous les coups sont permis.***Camille a joué beaucoup de rôles dans sa vie. Mais « fausse fiancée pour boxeur arrogant », c’est une première !Elle devrait refuser cette proposition et ne pas suivre Jared aux États-Unis, elle le sait. Mais si elle reste, elle sera à la merci de son ex, et elle a bien trop peur de lui pour ça.Alors après tout, changer de continent, c’est une bonne idée, et puis le sourire charmeur de Jared est irrésistible.Sauf que le bad boy de la boxe souffle le chaud et le froid, prend un malin plaisir à contrarier tous les plans de Camille, il la rend folle !Mais ce n’est qu’un rôle, après tout, c’est pour de faux.Pas vrai ?*** Il faut se mettre d’accord sur certaines choses importantes, lâché-je. Que ça soit clair dès maintenant. Par exemple ? On ne couche plus ensemble.Jared hausse à nouveau les sourcils, mais d’étonnement cette fois-ci. Si tu veux, finit-il par me répondre. OK, super.Telle est prise qui croyait prendre. Je me retrouve toute bête devant sa réplique sans affect. À quoi m’attendais-je ? À un trait d’humour ? Un peu de protestation, peut-être ? À un tour de charme, oui, car j’aime beaucoup quand il se fait séducteur. Là, il est juste factuel, un peu froid. Sa réaction m’arrange et me coupe l’herbe sous le pied en même temps. Mon cœur a comme un pincement, alors que ma raison sait pertinemment que c’est mieux ainsi. J’enchaîne pour ne pas montrer ma propre surprise : Ensuite, je suis d’accord pour jouer l’amoureuse en public mais je ne veux pas de petit nom débile genre Sugar ou Baby. Ça m’horripile ! OK pour moi. Tu m’épargnes aussi, dans ce cas. À la limite un Chéri si tu veux, dit-il en français, ça plaira à la presse. Mais à petite dose. Vendu.Il acquiesce d’un léger hochement de tête puis s’installe plus confortablement dans son siège avant de porter un verre de jus de fruit fraîchement pressé à ses lèvres. On ne couche plus ensemble, OK, dit-il sans même me regarder, mais il va bien falloir s’embrasser en public. Au minimum.Je sais que je rougis, là. Je le sens ! Je croise les jambes dans l’autre sens et fronce les sourcils pour me donner un minimum de contenance. Cette façon qu’il a de me balancer ça comme ça ! Tu as déjà entendu parler des baisers de cinéma ? je lui dis en m’essayant à être hautaine à sa mesure. Je ne suis pas comédien, moi. Je ne te garantis pas que je n’y mettrai pas la langue.***Alpha Player, de Julie Huleux, histoire intégrale.