Author: | Gilles Bergal, Gilbert Gallerne | ISBN: | 9791091981705 |
Publisher: | Objectif Noir | Publication: | December 11, 2014 |
Imprint: | Objectif Noir | Language: | French |
Author: | Gilles Bergal, Gilbert Gallerne |
ISBN: | 9791091981705 |
Publisher: | Objectif Noir |
Publication: | December 11, 2014 |
Imprint: | Objectif Noir |
Language: | French |
A peine Robert Ackerman est-il arrivé à Downvalley, pop. 6157 habitants, que ces derniers commencent à s'entretuer. Pour échapper à cet enfer, Robert, Elisabeth, l'institutrice dont il a sauvé la vie, et le jeune Billy, doivent traverser toute la ville et affronter un univers cauchemardesque peuplé de déments en proie à la pire des folies sanguinaires : l'AMOK.
Extrait :
Attirés par le bruit du moteur, quelques personnages à l’allure peu engageante émergeaient des abris où ils avaient passé la nuit. Chacun tenait une arme quelconque en main : hache, chaîne, batte de base-ball, et même un sabre d’abordage !
Ils regardèrent le véhicule venir vers eux comme s’ils ne comprenaient pas de quoi il s’agissait. Puis, au fur et à mesure que la compréhension se faisait jour dans leurs esprits engourdis, ils commencèrent à se déployer pour lui barrer la route.
Robert comprit qu’il n’avait que deux possibilités : leur foncer dessus ou essayer de les contourner en empruntant une autre rue.
Il tourna dans la première à droite. Ce faisant, il savait qu’il s’éloignait de la rue principale, mais il espérait la reprendre plus loin, juste avant d’arriver à la falaise de l’Âne mort, qui lui bloquerait la route de toute façon.
Des cris de rage éclatèrent dans la rue qu’ils venaient de quitter quand le lourd véhicule disparut à la vue du petit groupe.
Les survivants se lancèrent alors dans un passage encaissé entre deux rangées de maisons, dans l’intention de prendre la voiture de vitesse et de lui couper la route.
Robert pensait les avoir joués. Il jura quand il les vit déboucher brusquement d’une ruelle, à moins de vingt mètres devant lui. Elizabeth hurla de terreur.
Ackerman enfonça la pédale du frein et le break commença à partir sur le côté. Robert le redressa, pesant de tout son poids sur le volant pour le maîtriser, mais le lourd véhicule continuait tout de même de glisser sur le macadam en direction du groupe qui s’était immobilisé pour les regarder venir.
Des taches de sang séchées constellaient les vêtements des déments dont plusieurs semblaient sérieusement blessés sans paraître pourtant ressentir la moindre douleur. Hommes et femmes mêlés en proportions égales, tous avaient en commun le même regard vide, la même moue hargneuse et veule. Les armes commencèrent à se lever alors que la voiture se rapprochait dangereusement d’eux. Robert parvint finalement à arrêter le break, puis il passa en marche arrière et le véhicule repartit dans la direction d’où il était venu.
Avec un rugissement de rage, tout le groupe se lança à sa poursuite.
– Tirez ! dit Robert qui, tourné vers l’arrière pour se diriger, ne voyait plus leurs poursuivants.
Un classique du roman d'horreur tendance Gore, qui ravira les fans du genre.
(Gilles Bergal est le pseudonyme du romancier Gilbert Gallerne)
A peine Robert Ackerman est-il arrivé à Downvalley, pop. 6157 habitants, que ces derniers commencent à s'entretuer. Pour échapper à cet enfer, Robert, Elisabeth, l'institutrice dont il a sauvé la vie, et le jeune Billy, doivent traverser toute la ville et affronter un univers cauchemardesque peuplé de déments en proie à la pire des folies sanguinaires : l'AMOK.
Extrait :
Attirés par le bruit du moteur, quelques personnages à l’allure peu engageante émergeaient des abris où ils avaient passé la nuit. Chacun tenait une arme quelconque en main : hache, chaîne, batte de base-ball, et même un sabre d’abordage !
Ils regardèrent le véhicule venir vers eux comme s’ils ne comprenaient pas de quoi il s’agissait. Puis, au fur et à mesure que la compréhension se faisait jour dans leurs esprits engourdis, ils commencèrent à se déployer pour lui barrer la route.
Robert comprit qu’il n’avait que deux possibilités : leur foncer dessus ou essayer de les contourner en empruntant une autre rue.
Il tourna dans la première à droite. Ce faisant, il savait qu’il s’éloignait de la rue principale, mais il espérait la reprendre plus loin, juste avant d’arriver à la falaise de l’Âne mort, qui lui bloquerait la route de toute façon.
Des cris de rage éclatèrent dans la rue qu’ils venaient de quitter quand le lourd véhicule disparut à la vue du petit groupe.
Les survivants se lancèrent alors dans un passage encaissé entre deux rangées de maisons, dans l’intention de prendre la voiture de vitesse et de lui couper la route.
Robert pensait les avoir joués. Il jura quand il les vit déboucher brusquement d’une ruelle, à moins de vingt mètres devant lui. Elizabeth hurla de terreur.
Ackerman enfonça la pédale du frein et le break commença à partir sur le côté. Robert le redressa, pesant de tout son poids sur le volant pour le maîtriser, mais le lourd véhicule continuait tout de même de glisser sur le macadam en direction du groupe qui s’était immobilisé pour les regarder venir.
Des taches de sang séchées constellaient les vêtements des déments dont plusieurs semblaient sérieusement blessés sans paraître pourtant ressentir la moindre douleur. Hommes et femmes mêlés en proportions égales, tous avaient en commun le même regard vide, la même moue hargneuse et veule. Les armes commencèrent à se lever alors que la voiture se rapprochait dangereusement d’eux. Robert parvint finalement à arrêter le break, puis il passa en marche arrière et le véhicule repartit dans la direction d’où il était venu.
Avec un rugissement de rage, tout le groupe se lança à sa poursuite.
– Tirez ! dit Robert qui, tourné vers l’arrière pour se diriger, ne voyait plus leurs poursuivants.
Un classique du roman d'horreur tendance Gore, qui ravira les fans du genre.
(Gilles Bergal est le pseudonyme du romancier Gilbert Gallerne)