Des faits réels intégrés avec habileté pour une immersion totale au cœur du récit
Décembre 1999. Deux tempêtes traversent la France d’ouest en est. Elles entraînent des dégâts considérables, amplifient en Bretagne la marée noire de l’Erika et mettent en danger les centrales nucléaires de Braud-Saint-Louis, dans le bordelais, et Fessenheim en Alsace. Les risques pour la population civile sont ingérables et provoquent même des débuts de panique autour des sites nucléaires dont on a sous-estimé la résistance. La colère de ceux qui se sont toujours opposés à cette industrie monte. Le lieutenant Lecoanet, œnophile et sensuel, est envoyé sur place pour sonder les vignerons directement concernés. Il va être confronté à l’omerta, au secret-défense qui s’oppose, dans un délire paranoïaque, à toute transparence concernant le nucléaire français…
Un polar aux allures de roman post-apocalyptique à vous couper le souffle !
EXTRAIT
Mercredi 29 décembre 1999
9 h. Préfecture d'Aquitaine, Bordeaux.
Lecoanet avait passé la nuit au bord de l’estuaire, il en avait besoin, il aimait ça, s’immerger d’abord, physiquement, dans sa région d’enquête. S’immerger était cette fois le mot juste. La tempête qui venait de frapper la façade atlantique deux nuits auparavant. Elle succédait de peu à celle qui avait traversé la France de Brest à Strasbourg, vingt-quatre heures plus tôt. L’eau, le vent avaient pris toute la place. La petite voiture qu’il avait louée résistait mal aux bourrasques qui chevauchaient ces terres plates et gorgées d’eau. Ce n’est qu’après la sortie de l’échangeur du Lac, passée la barrière d’Arès que le lieutenant, prenant la direction de Mériadeck, longeant le discret cimetière de la Chartreuse, put souffler un peu. Le parking extérieur de la préfecture de région d’architecture moderne, dans ce quartier neuf symbolisant le passage au troisième millénaire, était bondé de véhicules bleus, rouges et blancs, certains aux gyrophares encore allumés. Il gara sa voiture boueuse derrière une imposante berline officielle ce qui provoqua l’irruption immédiate d’un gardien en colère. Lecoanet le stoppa d’une main.
– Tout doux, tout doux, c’est la voiture du préfet, je présume ?
A PROPOS DE L’AUTEUR
Avec cette série policière « La part des anges », Jean-Marc Carité, spécialiste du vin bio (naturellement !) depuis plus de 25 ans, observateur passionné, amusé (et parfois agacé) du monde du vin, nous fait pénétrer dans les secrets d’une profession où le rêve le dispute souvent au sordide.
Dans la même collection, Pourriture noble et vengeance tardive (élu meilleur roman mondial sur le vin en 2010), Araignée rouge et cigogne noire (sélection Livres en vignes 2011) et La Revanche du Gringet.
Des faits réels intégrés avec habileté pour une immersion totale au cœur du récit
Décembre 1999. Deux tempêtes traversent la France d’ouest en est. Elles entraînent des dégâts considérables, amplifient en Bretagne la marée noire de l’Erika et mettent en danger les centrales nucléaires de Braud-Saint-Louis, dans le bordelais, et Fessenheim en Alsace. Les risques pour la population civile sont ingérables et provoquent même des débuts de panique autour des sites nucléaires dont on a sous-estimé la résistance. La colère de ceux qui se sont toujours opposés à cette industrie monte. Le lieutenant Lecoanet, œnophile et sensuel, est envoyé sur place pour sonder les vignerons directement concernés. Il va être confronté à l’omerta, au secret-défense qui s’oppose, dans un délire paranoïaque, à toute transparence concernant le nucléaire français…
Un polar aux allures de roman post-apocalyptique à vous couper le souffle !
EXTRAIT
Mercredi 29 décembre 1999
9 h. Préfecture d'Aquitaine, Bordeaux.
Lecoanet avait passé la nuit au bord de l’estuaire, il en avait besoin, il aimait ça, s’immerger d’abord, physiquement, dans sa région d’enquête. S’immerger était cette fois le mot juste. La tempête qui venait de frapper la façade atlantique deux nuits auparavant. Elle succédait de peu à celle qui avait traversé la France de Brest à Strasbourg, vingt-quatre heures plus tôt. L’eau, le vent avaient pris toute la place. La petite voiture qu’il avait louée résistait mal aux bourrasques qui chevauchaient ces terres plates et gorgées d’eau. Ce n’est qu’après la sortie de l’échangeur du Lac, passée la barrière d’Arès que le lieutenant, prenant la direction de Mériadeck, longeant le discret cimetière de la Chartreuse, put souffler un peu. Le parking extérieur de la préfecture de région d’architecture moderne, dans ce quartier neuf symbolisant le passage au troisième millénaire, était bondé de véhicules bleus, rouges et blancs, certains aux gyrophares encore allumés. Il gara sa voiture boueuse derrière une imposante berline officielle ce qui provoqua l’irruption immédiate d’un gardien en colère. Lecoanet le stoppa d’une main.
– Tout doux, tout doux, c’est la voiture du préfet, je présume ?
A PROPOS DE L’AUTEUR
Avec cette série policière « La part des anges », Jean-Marc Carité, spécialiste du vin bio (naturellement !) depuis plus de 25 ans, observateur passionné, amusé (et parfois agacé) du monde du vin, nous fait pénétrer dans les secrets d’une profession où le rêve le dispute souvent au sordide.
Dans la même collection, Pourriture noble et vengeance tardive (élu meilleur roman mondial sur le vin en 2010), Araignée rouge et cigogne noire (sélection Livres en vignes 2011) et La Revanche du Gringet.