Author: | Albert Londres | ISBN: | 9782824904955 |
Publisher: | République des Lettres | Publication: | April 23, 2019 |
Imprint: | République des Lettres | Language: | French |
Author: | Albert Londres |
ISBN: | 9782824904955 |
Publisher: | République des Lettres |
Publication: | April 23, 2019 |
Imprint: | République des Lettres |
Language: | French |
Texte intégral révisé suivi d'une biographie d'Albert Londres. En 1867, la colonie française de la Guyanne devient terre de bagne. Jusqu'en 1938, année du décret de leur fermeture, les pénitenciers locaux verront passer quelque 75000 détenus, avec un taux de mortalité supérieur à 20%. Dès 1923, Albert Londres se rend aux Îles du Salut et visite les bagnes de Cayenne et de Saint-Laurent-du-Maroni pour une série d'articles qui sera publiée dans le journal "Le Petit Parisien". Il décrit cet univers carcéral, sans misérabilisme mais avec toute l'humanité et la rigueur professionnelle du grand journaliste qu'il est devenu. Il relate les conditions de vie horribles des bagnards, dresse les portraits de plusieurs forçats (dont l'anarchiste Eugène Dieudonné qu'il contribuera plus tard à faire réhabiliter), raconte la violence, la tyrannie, les injustices, les maladies, les trafics en tous genres. Albert Londres clôt son enquête par une lettre ouverte au ministre des Colonies, dénonçant les dysfonctionnements et les pratiques inhumaines de l'administration pénitencière qui régit ces camps de prisonniers condamnés au travaux forcés. Son reportage suscite de vives réactions dans l'opinion publique qui découvre le scandale. Les autorités prendront alors conscience du problème et amélioreront progressivement le sort des détenus avant finalement de décider la fermeture des bagnes de Guyanne en 1938.
Texte intégral révisé suivi d'une biographie d'Albert Londres. En 1867, la colonie française de la Guyanne devient terre de bagne. Jusqu'en 1938, année du décret de leur fermeture, les pénitenciers locaux verront passer quelque 75000 détenus, avec un taux de mortalité supérieur à 20%. Dès 1923, Albert Londres se rend aux Îles du Salut et visite les bagnes de Cayenne et de Saint-Laurent-du-Maroni pour une série d'articles qui sera publiée dans le journal "Le Petit Parisien". Il décrit cet univers carcéral, sans misérabilisme mais avec toute l'humanité et la rigueur professionnelle du grand journaliste qu'il est devenu. Il relate les conditions de vie horribles des bagnards, dresse les portraits de plusieurs forçats (dont l'anarchiste Eugène Dieudonné qu'il contribuera plus tard à faire réhabiliter), raconte la violence, la tyrannie, les injustices, les maladies, les trafics en tous genres. Albert Londres clôt son enquête par une lettre ouverte au ministre des Colonies, dénonçant les dysfonctionnements et les pratiques inhumaines de l'administration pénitencière qui régit ces camps de prisonniers condamnés au travaux forcés. Son reportage suscite de vives réactions dans l'opinion publique qui découvre le scandale. Les autorités prendront alors conscience du problème et amélioreront progressivement le sort des détenus avant finalement de décider la fermeture des bagnes de Guyanne en 1938.