Florence Regnard rassemble ses souvenirs et nous les livre en poésie.
Pourquoi une autobiographie ? Pourquoi rassembler ses souvenirs en écriture ?? Sans doute pour retenir le temps, capter ce brin d’existence, en laisser une trace avant qu’il ne se noie dans l’univers.
L’autobiographie, miroir aux reflets changeants, est plus ou moins noire, grise ou colorée selon les prismes du ressenti. Pour l’auteur, elle est plutôt une ombre de souvenirs dans le couloir de la tristesse. Mais un couloir qui s’éclaire et donne sur un salon de poésie.
Une autobiographie en toute simplicité, pour la mémoire et pour le plaisir d'écrire.
EXTRAIT
Anomalie
Toute contente, je pars avec Maman. Nous arrivons dans une grande maison avec jardin, notre chambre se situe à droite au rez-de-chaussée. Le lendemain, à sept heures du matin, nous traversons les rues désertes pour arriver dans une salle où beaucoup de gens attendent sur des bancs. Au retour, Maman applique ses mains sur mes tempes et me demande de regarder le plus possible à droite, puis à gauche et cela de nombreuses fois. Je lui demande à quoi ça sert.
L’après-midi, nous allons à la plage. Je fais un château de sable quand, soudain, un petit garçon s’approche et d’un ton moqueur, dit à ses copains : Ah ! t’as vu, elle louche. C’est la douche froide, je suis anéantie.
Je cours voir Maman en pleurant et lui explique ce que m’a dit le petit garçon. Maman me console un peu. Et puis, nous n’en parlons plus.
A PROPOS DE L’AUTEUR
Je connais une enfance peu chaleureuse auprès de parents cultivateurs en région parisienne. Départ en pension à 11 ans et opération du strabisme à 18 ans.
Après le bac, je travaille en tant que secrétaire et j’assiste ma sœur qui se drogue.
Vers la trentaine, j’entame une thérapie. J’apporte mon aide aux enfants malades dans les hôpitaux. Je commence un atelier d’écriture et je pratique calligraphie et peinture chinoises.
Vers la quarantaine, je suis un parcours universitaire et deviens formatrice en français pour les étrangers. Je connais le chômage et fais du bénévolat chez Emmaüs.
Lorsque ma situation s’améliore, je fais quelques voyages (France, Italie, Norvège, les Antilles, Grèce). Je commence un long travail d’écriture et de dessin (pastel…). Je m’intègre dans le monde parisien de la poésie (publication du recueil français grec Florilège) et je rédige mon autobiographie Autant qu’il m’en souvienne.
Florence Regnard rassemble ses souvenirs et nous les livre en poésie.
Pourquoi une autobiographie ? Pourquoi rassembler ses souvenirs en écriture ?? Sans doute pour retenir le temps, capter ce brin d’existence, en laisser une trace avant qu’il ne se noie dans l’univers.
L’autobiographie, miroir aux reflets changeants, est plus ou moins noire, grise ou colorée selon les prismes du ressenti. Pour l’auteur, elle est plutôt une ombre de souvenirs dans le couloir de la tristesse. Mais un couloir qui s’éclaire et donne sur un salon de poésie.
Une autobiographie en toute simplicité, pour la mémoire et pour le plaisir d'écrire.
EXTRAIT
Anomalie
Toute contente, je pars avec Maman. Nous arrivons dans une grande maison avec jardin, notre chambre se situe à droite au rez-de-chaussée. Le lendemain, à sept heures du matin, nous traversons les rues désertes pour arriver dans une salle où beaucoup de gens attendent sur des bancs. Au retour, Maman applique ses mains sur mes tempes et me demande de regarder le plus possible à droite, puis à gauche et cela de nombreuses fois. Je lui demande à quoi ça sert.
L’après-midi, nous allons à la plage. Je fais un château de sable quand, soudain, un petit garçon s’approche et d’un ton moqueur, dit à ses copains : Ah ! t’as vu, elle louche. C’est la douche froide, je suis anéantie.
Je cours voir Maman en pleurant et lui explique ce que m’a dit le petit garçon. Maman me console un peu. Et puis, nous n’en parlons plus.
A PROPOS DE L’AUTEUR
Je connais une enfance peu chaleureuse auprès de parents cultivateurs en région parisienne. Départ en pension à 11 ans et opération du strabisme à 18 ans.
Après le bac, je travaille en tant que secrétaire et j’assiste ma sœur qui se drogue.
Vers la trentaine, j’entame une thérapie. J’apporte mon aide aux enfants malades dans les hôpitaux. Je commence un atelier d’écriture et je pratique calligraphie et peinture chinoises.
Vers la quarantaine, je suis un parcours universitaire et deviens formatrice en français pour les étrangers. Je connais le chômage et fais du bénévolat chez Emmaüs.
Lorsque ma situation s’améliore, je fais quelques voyages (France, Italie, Norvège, les Antilles, Grèce). Je commence un long travail d’écriture et de dessin (pastel…). Je m’intègre dans le monde parisien de la poésie (publication du recueil français grec Florilège) et je rédige mon autobiographie Autant qu’il m’en souvienne.