Author: | Jules Verne | ISBN: | 1230003024638 |
Publisher: | Paris : Hetzel, 1860 | Publication: | January 8, 2019 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Jules Verne |
ISBN: | 1230003024638 |
Publisher: | Paris : Hetzel, 1860 |
Publication: | January 8, 2019 |
Imprint: | |
Language: | French |
Comme prévu (De la Terre à la Lune), le 1er décembre, à bord d’un énorme projectile d’aluminium lancé par un gigantesque canon de 900 pieds de long, s’embarquent pour la Lune : le solennel président du Gun-Club de Baltimore, Impey Barbicane, l’impétueux capitaine Nicholl et le Français Michel Ardan, un Parisien fantaisiste, un artiste aussi spirituel qu’audacieux, deux chiens : Diane et Satellite et quelques autres “passagers” amenés subrepticement par Michel Ardan…
Les aéronautes ont survécu au terrible contrecoup du départ et, avec eux, nous voyageons dans le boulet-wagon, vivant les multiples péripéties d’une pareille entreprise. Mais pourront-ils revenir sur la Terre ? Autour de la Lune : ce roman aux étourdissantes aventures contées avec des précisions d’astronome et une verve merveilleuse constitue, avec De la Terre à la Lune, une des plus audacieuses anticipations de Jules Verne.
Un roman prémonitoire
En dépit de ses invraisemblances et de ses erreurs (lancement par un canon, pesanteur présente sauf au « point neutre », etc.), le roman s’est avéré étonnamment prémonitoire par rapport à la mission Apollo 8 : l’initiative du voyage dans la Lune a bien été prise par les Américains, le départ de la mission américaine a eu lieu à Cap Canaveral, à quelques centaines de kilomètres seulement de l’endroit choisi par Verne en Floride, non pour les raisons qu’offre l’auteur, mais parce que la vitesse supérieure de rotation de la terre à cet endroit y est plus favorable. Il y a bien eu trois astronautes à bord de la capsule et la mission a duré un peu moins d’une semaine, comme celle de Michel Ardan et ses amis. Enfin, au retour, l’engin se retrouve dans l’océan après avoir effectué un contournement lunaire.
Erreurs scientifiques
Jules Verne décrit une pesanteur dans l’obus, alors que celui-ci est en route vers la Lune, ne décrivant une apesanteur qu’au point d’équilibre entre les gravités terrestre et lunaire. Or, une fois terminée l’accélération initiale (intense et brutale) donnée par le canon, les occupants de l’obus devraient en réalité être en apesanteur pour toute la durée du trajet. En effet, l’obus, dès sa sortie du canon, n’est plus soumis à aucune autre force que la gravité et se trouve donc en chute libre, dans exactement les mêmes conditions que l’ascenseur d’Einstein ou celles d’un satellite, dans lequel règne une apesanteur totale en chute libre dans un champ gravitationnel
Comme prévu (De la Terre à la Lune), le 1er décembre, à bord d’un énorme projectile d’aluminium lancé par un gigantesque canon de 900 pieds de long, s’embarquent pour la Lune : le solennel président du Gun-Club de Baltimore, Impey Barbicane, l’impétueux capitaine Nicholl et le Français Michel Ardan, un Parisien fantaisiste, un artiste aussi spirituel qu’audacieux, deux chiens : Diane et Satellite et quelques autres “passagers” amenés subrepticement par Michel Ardan…
Les aéronautes ont survécu au terrible contrecoup du départ et, avec eux, nous voyageons dans le boulet-wagon, vivant les multiples péripéties d’une pareille entreprise. Mais pourront-ils revenir sur la Terre ? Autour de la Lune : ce roman aux étourdissantes aventures contées avec des précisions d’astronome et une verve merveilleuse constitue, avec De la Terre à la Lune, une des plus audacieuses anticipations de Jules Verne.
Un roman prémonitoire
En dépit de ses invraisemblances et de ses erreurs (lancement par un canon, pesanteur présente sauf au « point neutre », etc.), le roman s’est avéré étonnamment prémonitoire par rapport à la mission Apollo 8 : l’initiative du voyage dans la Lune a bien été prise par les Américains, le départ de la mission américaine a eu lieu à Cap Canaveral, à quelques centaines de kilomètres seulement de l’endroit choisi par Verne en Floride, non pour les raisons qu’offre l’auteur, mais parce que la vitesse supérieure de rotation de la terre à cet endroit y est plus favorable. Il y a bien eu trois astronautes à bord de la capsule et la mission a duré un peu moins d’une semaine, comme celle de Michel Ardan et ses amis. Enfin, au retour, l’engin se retrouve dans l’océan après avoir effectué un contournement lunaire.
Erreurs scientifiques
Jules Verne décrit une pesanteur dans l’obus, alors que celui-ci est en route vers la Lune, ne décrivant une apesanteur qu’au point d’équilibre entre les gravités terrestre et lunaire. Or, une fois terminée l’accélération initiale (intense et brutale) donnée par le canon, les occupants de l’obus devraient en réalité être en apesanteur pour toute la durée du trajet. En effet, l’obus, dès sa sortie du canon, n’est plus soumis à aucune autre force que la gravité et se trouve donc en chute libre, dans exactement les mêmes conditions que l’ascenseur d’Einstein ou celles d’un satellite, dans lequel règne une apesanteur totale en chute libre dans un champ gravitationnel