Author: | Jean-Pierre Pichette, Simon Laflamme, Yves Frenette, Julie Boissonneault, Ali Reguigui, Michel Bock | ISBN: | 9782760325180 |
Publisher: | Les Presses de l'Université d'Ottawa | Publication: | September 13, 2016 |
Imprint: | Les Presses de l'Université d'Ottawa | Language: | French |
Author: | Jean-Pierre Pichette, Simon Laflamme, Yves Frenette, Julie Boissonneault, Ali Reguigui, Michel Bock |
ISBN: | 9782760325180 |
Publisher: | Les Presses de l'Université d'Ottawa |
Publication: | September 13, 2016 |
Imprint: | Les Presses de l'Université d'Ottawa |
Language: | French |
Jean-Pierre Pichette présente le troisième chapitre de « Germain Lemieux par lui-même », ce qui complète la série autobiographique du célèbre ethnologue (1914-2008) qui a oeuvré en Ontario français durant plus d’un demi-siècle. Tirées de la longue entrevue accordée à l’auteur en 1995, ces ultimes confidences du père Lemieux portent sur les genres de la littérature orale – conte et chanson – qu’il a privilégiés.
Simon Laflamme examine la notion d’identité telle qu’elle se révèle dans les travaux des spécialistes des sciences humaines qui se sont penchés sur l’Ontario français. Après avoir mis en évidence des théories générales puis planté quelques balises historiques, il considère les travaux selon leur domaine d’analyse : l’éducation, la politique et le juridique, le genre, la famille, les médias, les arts et les sports. Au terme de cette recension, il met en lumière les deux thèses qui polarisent le discours : l’assimilation et l’hybridité.
Yves Frenette propose un tour d’horizon de l’histoire sociale de la francophonie nordaméricaine, entre le départ de la France du continent, en 1763, et la Première Guerre mondiale. Divisé en deux périodes, ce long XIXe siècle « franco-américain » voit tout à la fois l’expansion et la contraction du fait français, à la mesure, d’une part, des migrations, et, d’autre part, de l’ascendance hégémonique de la langue anglaise.
Julie Boissonneault pose son regard sur la fréquentation des établissements universitaires, elle se demande dans quelle langue les Franco-Ontariens font leur scolarité. Sont alors mises en jeu la langue maternelle et la langue de la scolarité à l’élémentaire et au secondaire comme vecteurs de leur motivation à étudier en français au palier supérieur.
Ali Reguigui convient que s’il existe un nombre important de recherches portant sur la phonétique et la phonologie des emprunts intégrés et sur la manière dont les mots empruntés sont ajustés et reproduits selon les schèmes phonétiques de la langue receveuse, les études scrutant le traitement phonétique et prosodique de l’emprunt intégral en franco-ontarien font défaut. Il livre ici les prémices d’une enquête préliminaire sur la prosodie de l’emprunt.
Michel Bock propose une analyse de la pensée politique du père oblat Georges Simard (1878- 1956), théologien et professeur à l’Université d’Ottawa pendant la première moitié du XXe siècle. Rattaché, à l’origine, à la faction nationaliste intransigeante des oblats canadiens-français, le père Simard changea son fusil d’épaule pour épouser d’abord le « bon-ententisme », puis le loyalisme, après que Rome fut intervenue pour condamner le nationalisme
catholique à la fois en Ontario français, dans le contexte de la crise du Règlement 17, et en Europe.
Fidèle à la pratique établie depuis le cinquième volume des Cahiers Charlevoix, ce onzième volume se termine par la « chronique » que notre confrère Marcel Bénéteau a préparée. On y trouvera rassemblés les nouvelles et les faits saillants relatifs aux activités professionnelles des membres de la Société Charlevoix et la liste des articles publiés par les membres de la Société des Dix.
Jean-Pierre Pichette présente le troisième chapitre de « Germain Lemieux par lui-même », ce qui complète la série autobiographique du célèbre ethnologue (1914-2008) qui a oeuvré en Ontario français durant plus d’un demi-siècle. Tirées de la longue entrevue accordée à l’auteur en 1995, ces ultimes confidences du père Lemieux portent sur les genres de la littérature orale – conte et chanson – qu’il a privilégiés.
Simon Laflamme examine la notion d’identité telle qu’elle se révèle dans les travaux des spécialistes des sciences humaines qui se sont penchés sur l’Ontario français. Après avoir mis en évidence des théories générales puis planté quelques balises historiques, il considère les travaux selon leur domaine d’analyse : l’éducation, la politique et le juridique, le genre, la famille, les médias, les arts et les sports. Au terme de cette recension, il met en lumière les deux thèses qui polarisent le discours : l’assimilation et l’hybridité.
Yves Frenette propose un tour d’horizon de l’histoire sociale de la francophonie nordaméricaine, entre le départ de la France du continent, en 1763, et la Première Guerre mondiale. Divisé en deux périodes, ce long XIXe siècle « franco-américain » voit tout à la fois l’expansion et la contraction du fait français, à la mesure, d’une part, des migrations, et, d’autre part, de l’ascendance hégémonique de la langue anglaise.
Julie Boissonneault pose son regard sur la fréquentation des établissements universitaires, elle se demande dans quelle langue les Franco-Ontariens font leur scolarité. Sont alors mises en jeu la langue maternelle et la langue de la scolarité à l’élémentaire et au secondaire comme vecteurs de leur motivation à étudier en français au palier supérieur.
Ali Reguigui convient que s’il existe un nombre important de recherches portant sur la phonétique et la phonologie des emprunts intégrés et sur la manière dont les mots empruntés sont ajustés et reproduits selon les schèmes phonétiques de la langue receveuse, les études scrutant le traitement phonétique et prosodique de l’emprunt intégral en franco-ontarien font défaut. Il livre ici les prémices d’une enquête préliminaire sur la prosodie de l’emprunt.
Michel Bock propose une analyse de la pensée politique du père oblat Georges Simard (1878- 1956), théologien et professeur à l’Université d’Ottawa pendant la première moitié du XXe siècle. Rattaché, à l’origine, à la faction nationaliste intransigeante des oblats canadiens-français, le père Simard changea son fusil d’épaule pour épouser d’abord le « bon-ententisme », puis le loyalisme, après que Rome fut intervenue pour condamner le nationalisme
catholique à la fois en Ontario français, dans le contexte de la crise du Règlement 17, et en Europe.
Fidèle à la pratique établie depuis le cinquième volume des Cahiers Charlevoix, ce onzième volume se termine par la « chronique » que notre confrère Marcel Bénéteau a préparée. On y trouvera rassemblés les nouvelles et les faits saillants relatifs aux activités professionnelles des membres de la Société Charlevoix et la liste des articles publiés par les membres de la Société des Dix.