Author: | Mireille Havet | ISBN: | 1230001334005 |
Publisher: | HF | Publication: | September 5, 2016 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Mireille Havet |
ISBN: | 1230001334005 |
Publisher: | HF |
Publication: | September 5, 2016 |
Imprint: | |
Language: | French |
Ce livre est parfaitement mis en page pour une lecture sur liseuse électronique.
Extrait : Ce soir-là, ils dînent au Chatham.
Germaine avait dit : « Je vais mettre une petite robe rose ». En réalité sa robe est noire. La seule rose sans doute, est ce visage penché à l’ombre du chapeau, les épaules nues, sous la dentelle où scintillent et roulent, avec une fraîcheur marine la rondeur d’admirables perles.
Daniel, à ses côtés, ne perd pas un sourire.
Agité, il ignore le homard thermidor et le poulet Chatham. Son pâle visage fait un contraste pur avec celui fardé d’impudence de la femme tout occupée à le conquérir. Conquête facile, Daniel aime l’amour, les Champs-Élysées, grandes automobiles et les cocktails. Autrefois, il aimait la campagne et, dans son jardin désordre, les asters bêtes et tristes et le grand plant d’asperges où l’on coupait, à l’automne, des brassées de feuillages roux que sa mère disposait dans les vases du salon pour faire un fond aux chrysanthèmes.
Ce livre est parfaitement mis en page pour une lecture sur liseuse électronique.
Extrait : Ce soir-là, ils dînent au Chatham.
Germaine avait dit : « Je vais mettre une petite robe rose ». En réalité sa robe est noire. La seule rose sans doute, est ce visage penché à l’ombre du chapeau, les épaules nues, sous la dentelle où scintillent et roulent, avec une fraîcheur marine la rondeur d’admirables perles.
Daniel, à ses côtés, ne perd pas un sourire.
Agité, il ignore le homard thermidor et le poulet Chatham. Son pâle visage fait un contraste pur avec celui fardé d’impudence de la femme tout occupée à le conquérir. Conquête facile, Daniel aime l’amour, les Champs-Élysées, grandes automobiles et les cocktails. Autrefois, il aimait la campagne et, dans son jardin désordre, les asters bêtes et tristes et le grand plant d’asperges où l’on coupait, à l’automne, des brassées de feuillages roux que sa mère disposait dans les vases du salon pour faire un fond aux chrysanthèmes.