Author: | Jean Grave | ISBN: | 9782755505092 |
Publisher: | Fayard/Mille et une nuits | Publication: | September 12, 2012 |
Imprint: | Fayard/Mille et une nuits | Language: | French |
Author: | Jean Grave |
ISBN: | 9782755505092 |
Publisher: | Fayard/Mille et une nuits |
Publication: | September 12, 2012 |
Imprint: | Fayard/Mille et une nuits |
Language: | French |
En 1914, Jean Grave, qui déploie depuis plus de trente ans une « propagande de brochures », fait paraître Ce que nous voulons, manifeste du projet libertaire, condensé virulent de l’idéal anarchiste. La première phrase assène l’exigence absolue, sans laquelle il n’est pas d’horizon politique acceptable : « Nous voulons l’affranchissement complet, intégral de l’individu. Nous voulons son affranchissement économique le plus absolu. Mais comme, pour se développer, l’individu doit unir ses efforts aux efforts de ses semblables ; comme il n’y a que l’état de société qui lui permette de développer ses facultés, nous voulons une société où ça ne soit plus la volonté des morts qui domine. » Dans la « société future », seront abolis le salaire, la monnaie, la propriété individuelle, l’armée, la démocratie représentative, l’État et ses gouvernements. Dans trois textes plus anciens, Grave détaillait sa critique du régime de la IIIe république et de la société industrielle : le machinisme (1898), la colonisation (1912) et préconisait l’usage de la révolution (1898).
En 1914, Jean Grave, qui déploie depuis plus de trente ans une « propagande de brochures », fait paraître Ce que nous voulons, manifeste du projet libertaire, condensé virulent de l’idéal anarchiste. La première phrase assène l’exigence absolue, sans laquelle il n’est pas d’horizon politique acceptable : « Nous voulons l’affranchissement complet, intégral de l’individu. Nous voulons son affranchissement économique le plus absolu. Mais comme, pour se développer, l’individu doit unir ses efforts aux efforts de ses semblables ; comme il n’y a que l’état de société qui lui permette de développer ses facultés, nous voulons une société où ça ne soit plus la volonté des morts qui domine. » Dans la « société future », seront abolis le salaire, la monnaie, la propriété individuelle, l’armée, la démocratie représentative, l’État et ses gouvernements. Dans trois textes plus anciens, Grave détaillait sa critique du régime de la IIIe république et de la société industrielle : le machinisme (1898), la colonisation (1912) et préconisait l’usage de la révolution (1898).