Author: | Colette Berger-Forestier, Annette Langevin, Catherine Valabrègue, Joëlle de Gravelaine | ISBN: | 9782221227497 |
Publisher: | (Robert Laffont) réédition numérique FeniXX | Publication: | January 1, 1982 |
Imprint: | Robert Laffont (réédition numérique FeniXX) | Language: | French |
Author: | Colette Berger-Forestier, Annette Langevin, Catherine Valabrègue, Joëlle de Gravelaine |
ISBN: | 9782221227497 |
Publisher: | (Robert Laffont) réédition numérique FeniXX |
Publication: | January 1, 1982 |
Imprint: | Robert Laffont (réédition numérique FeniXX) |
Language: | French |
Les femmes sont victimes de multiples et persistantes pressions exercées par la société qui les enferme dans des fractions de vie au cours desquelles elles doivent se marier et enfanter. D’où l’angoisse de celles qui, à l’approche de la trentaine, n’étaient ni épousées ni mères. Or la maternité devrait s’inscrire dans un projet global de vie. L’enfant n’est pas là pour combler le vide d’une existence ou entraver l’évolution personnelle de sa mère. Les femmes qui vont prendre demain des responsabilités dans la famille et la société vont-elles avoir leurs enfants entre vingt-quatre et vingt-six ans, comme c’est encore le cas, au moment où s’ouvrent à elles des perspectives professionnelles plus riches ? Divers facteurs devraient contribuer à un changement des mentalités face à l’âge “idéal” de la maternité : nouvelles techniques médicales ou détection des risques pour l’enfant, allongement de l’espérance de vie, divers traitements — hormonaux notamment. Mieux insérées dans la société, ces mères plus mûres et autonomes auront aussi des relations différentes au père de l’enfant et aux institutions dont elles subissaient le pouvoir. De nouvelles questions se posent aux femmes qui auront appris à ne plus se soumettre au hasard.
Les femmes sont victimes de multiples et persistantes pressions exercées par la société qui les enferme dans des fractions de vie au cours desquelles elles doivent se marier et enfanter. D’où l’angoisse de celles qui, à l’approche de la trentaine, n’étaient ni épousées ni mères. Or la maternité devrait s’inscrire dans un projet global de vie. L’enfant n’est pas là pour combler le vide d’une existence ou entraver l’évolution personnelle de sa mère. Les femmes qui vont prendre demain des responsabilités dans la famille et la société vont-elles avoir leurs enfants entre vingt-quatre et vingt-six ans, comme c’est encore le cas, au moment où s’ouvrent à elles des perspectives professionnelles plus riches ? Divers facteurs devraient contribuer à un changement des mentalités face à l’âge “idéal” de la maternité : nouvelles techniques médicales ou détection des risques pour l’enfant, allongement de l’espérance de vie, divers traitements — hormonaux notamment. Mieux insérées dans la société, ces mères plus mûres et autonomes auront aussi des relations différentes au père de l’enfant et aux institutions dont elles subissaient le pouvoir. De nouvelles questions se posent aux femmes qui auront appris à ne plus se soumettre au hasard.