Author: | Colette, Gérard Doscot | ISBN: | 9782706214134 |
Publisher: | (Fayard) réédition numérique FeniXX | Publication: | January 1, 1966 |
Imprint: | Fayard (réédition numérique FeniXX) | Language: | French |
Author: | Colette, Gérard Doscot |
ISBN: | 9782706214134 |
Publisher: | (Fayard) réédition numérique FeniXX |
Publication: | January 1, 1966 |
Imprint: | Fayard (réédition numérique FeniXX) |
Language: | French |
Si Colette garde toujours de nombreux fidèles, personne en France n’a pensé jusqu’à présent, à écrire sa biographie bien que sa vie, mouvementée et riche en événements, s’y prêtât particulièrement. Chose curieuse, c’est un Américain qui en eut l’idée d’autant plus originale qu’il a voulu que ce soit Colette elle-même qui l’écrive. En effet, Colette qui a toujours refusé d’écrire ses mémoires, sans employer le « je » des mémorialistes, s’est souvent mise en scène dans ses écrits ; et c’est en recueillant à travers son œuvre des confessions plus ou moins directes, en les ordonnant chronologiquement, que M. Robert Phelps a réussi à nous donner une œuvre « autobiographique » d’un très grand intérêt. Un critique américain n’a pas hésité à écrire que cet autoportrait, bien qu’involontaire, pourrait être le chef-d’œuvre de Colette. Nous avons pensé qu’il serait injuste que cet autoportrait ne soit pas présenté au public français ; et cela d’autant plus que que le texte retrouve ainsi la pureté et la magie du style propre de Colette. Grâce à la modestie de M. Robert Phelps le miracle s’accomplit, le travail de l’assembleur disparaît, une voix s’élève, celle de Colette elle-même qui nous confesse sa vie...
Si Colette garde toujours de nombreux fidèles, personne en France n’a pensé jusqu’à présent, à écrire sa biographie bien que sa vie, mouvementée et riche en événements, s’y prêtât particulièrement. Chose curieuse, c’est un Américain qui en eut l’idée d’autant plus originale qu’il a voulu que ce soit Colette elle-même qui l’écrive. En effet, Colette qui a toujours refusé d’écrire ses mémoires, sans employer le « je » des mémorialistes, s’est souvent mise en scène dans ses écrits ; et c’est en recueillant à travers son œuvre des confessions plus ou moins directes, en les ordonnant chronologiquement, que M. Robert Phelps a réussi à nous donner une œuvre « autobiographique » d’un très grand intérêt. Un critique américain n’a pas hésité à écrire que cet autoportrait, bien qu’involontaire, pourrait être le chef-d’œuvre de Colette. Nous avons pensé qu’il serait injuste que cet autoportrait ne soit pas présenté au public français ; et cela d’autant plus que que le texte retrouve ainsi la pureté et la magie du style propre de Colette. Grâce à la modestie de M. Robert Phelps le miracle s’accomplit, le travail de l’assembleur disparaît, une voix s’élève, celle de Colette elle-même qui nous confesse sa vie...