Nous n’avons sans doute jamais autant parlé des personnes âgées et du vieillissement des populations qu’aujourd’hui. Nos connaissances médicales, biologiques et sociologiques se sont certes multipliées, mais cette prolifération souligne encore davantage nos lacunes et la diversité des conceptions et des perspectives sur la vieillesse et le vieillissement. Nos institutions médicales et sociales s’attachent à prendre en charge les personnes âgées en respectant leur dignité, mais elles hésitent entre plusieurs objectifs : soigner, guérir, prévenir, lutter, maintenir en santé, accueillir ? L’Etat, les sciences biomédicales et les sciences sociales ont développé des savoirs et des pratiques, mais une société peut-elle se contenter de « gérer » la question de la vieillesse et des personnes âgées ? Aujourd’hui, la vieillesse paraît concentrer le malaise social d’un individu toujours appelé à se dépasser et se réaliser. Or cet âge de la vie constitue un moment de vérité sur notre conception de l’existence et de la personne. Pour en appréhender la complexité et la multi-dimensionnalité, cet ouvrage collectif convoque plusieurs regards : la philosophie, l’histoire sociale, la génétique, la neurologie, la gériatrie et le droit. Ces regards se croisent et c’est dans cet entrelacs que l’ouvrage espère enrichir notre compréhension de la vieillesse.
Sarah Carvallo est maître de Conférences en philosophie à l’Ecole Centrale de Lyon et membre du laboratoire S2HEP, Université de Lyon. Sa recherche porte sur la constitution de la médecine et les représentations médicales du corps humain à l’époque moderne. Élodie Giroux est maître de Conférences au département de philosophie de l’Université Jean-Moulin Lyon 3 et membre de l’Institut de Recherches Philosophiques de Lyon. L’essentiel de ses recherches relève de la philosophie et de l’histoire de la médecine contemporaine.
Nous n’avons sans doute jamais autant parlé des personnes âgées et du vieillissement des populations qu’aujourd’hui. Nos connaissances médicales, biologiques et sociologiques se sont certes multipliées, mais cette prolifération souligne encore davantage nos lacunes et la diversité des conceptions et des perspectives sur la vieillesse et le vieillissement. Nos institutions médicales et sociales s’attachent à prendre en charge les personnes âgées en respectant leur dignité, mais elles hésitent entre plusieurs objectifs : soigner, guérir, prévenir, lutter, maintenir en santé, accueillir ? L’Etat, les sciences biomédicales et les sciences sociales ont développé des savoirs et des pratiques, mais une société peut-elle se contenter de « gérer » la question de la vieillesse et des personnes âgées ? Aujourd’hui, la vieillesse paraît concentrer le malaise social d’un individu toujours appelé à se dépasser et se réaliser. Or cet âge de la vie constitue un moment de vérité sur notre conception de l’existence et de la personne. Pour en appréhender la complexité et la multi-dimensionnalité, cet ouvrage collectif convoque plusieurs regards : la philosophie, l’histoire sociale, la génétique, la neurologie, la gériatrie et le droit. Ces regards se croisent et c’est dans cet entrelacs que l’ouvrage espère enrichir notre compréhension de la vieillesse.
Sarah Carvallo est maître de Conférences en philosophie à l’Ecole Centrale de Lyon et membre du laboratoire S2HEP, Université de Lyon. Sa recherche porte sur la constitution de la médecine et les représentations médicales du corps humain à l’époque moderne. Élodie Giroux est maître de Conférences au département de philosophie de l’Université Jean-Moulin Lyon 3 et membre de l’Institut de Recherches Philosophiques de Lyon. L’essentiel de ses recherches relève de la philosophie et de l’histoire de la médecine contemporaine.