Author: | Adam Mickiewicz | ISBN: | 1230000256157 |
Publisher: | NA | Publication: | July 29, 2014 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Adam Mickiewicz |
ISBN: | 1230000256157 |
Publisher: | NA |
Publication: | July 29, 2014 |
Imprint: | |
Language: | French |
Ce livre comporte une table des matières dynamique, a été relu et corrigé.
Extrait: CHANT DE LA TOUR.
Qui comptera mes soupirs et mes larmes ? Ai-je donc déjà pleuré tant d’années, ou bien y a-t-il dans mon sein et mes yeux tant d’amertume, pour que la grille se soit rouillée sous mes soupirs ? Quand une de mes larmes tombe, elle s’infiltre dans la froide pierre, comme dans le cœur d’un homme compatissant.
Il y a un feu éternel au château de Swentorog : ce feu, des prêtres pieux l’entretiennent ; il y a une source éternelle sur la montagne de Mendog : cette source, les neiges et les brouillards l’alimentent. Nul ne nourrit mes soupirs et mes larmes, et cependant mon cœur et mes yeux ne cessent de souffrir.
Où sont les caresses de mon père, les embrassements de ma mère, le riche château, la contrée joyeuse, les jours sans soucis, les nuits sans songes ? alors, tout proche bien qu’invisible, le bonheur, comme un ange, veillait sur moi nuit et jour, aux champs et à la maison.
Ce livre comporte une table des matières dynamique, a été relu et corrigé.
Extrait: CHANT DE LA TOUR.
Qui comptera mes soupirs et mes larmes ? Ai-je donc déjà pleuré tant d’années, ou bien y a-t-il dans mon sein et mes yeux tant d’amertume, pour que la grille se soit rouillée sous mes soupirs ? Quand une de mes larmes tombe, elle s’infiltre dans la froide pierre, comme dans le cœur d’un homme compatissant.
Il y a un feu éternel au château de Swentorog : ce feu, des prêtres pieux l’entretiennent ; il y a une source éternelle sur la montagne de Mendog : cette source, les neiges et les brouillards l’alimentent. Nul ne nourrit mes soupirs et mes larmes, et cependant mon cœur et mes yeux ne cessent de souffrir.
Où sont les caresses de mon père, les embrassements de ma mère, le riche château, la contrée joyeuse, les jours sans soucis, les nuits sans songes ? alors, tout proche bien qu’invisible, le bonheur, comme un ange, veillait sur moi nuit et jour, aux champs et à la maison.