Author: | François-Marie Luzel | ISBN: | 1230000205403 |
Publisher: | IS | Publication: | December 28, 2013 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | François-Marie Luzel |
ISBN: | 1230000205403 |
Publisher: | IS |
Publication: | December 28, 2013 |
Imprint: | |
Language: | French |
Ce livre comporte une table des matières dynamique, à été relu et corrigé.
Il est parfaitement mis en page pour une lecture sur liseuse électronique.
Extrait:
Il y avait une fois une pauvre femme, restée veuve avec un fils. Tous les jours, la mère et son fils allaient mendier de porte en porte, dans les fermes et les manoirs, recueillant par ici un morceau de pain d’orge, plus loin une crêpe de sarrasin, ailleurs, quelques pommes de terre ; et ils vivaient ainsi de la charité des bonnes âmes. L’enfant s’appelait Allanic, et sa mère Godic ou Marguerite. Quand Allanic eut atteint l’âge de quatorze ou quinze ans, comme il était vigoureux et bien portant, et que néanmoins il continuait de mendier avec sa mère, souvent les paysans disaient à celle-ci : — Il est grand temps, Marguerite, que ce gaillard-là travaille aussi pour gagner son pain ; vous l’avez nourri assez longtemps à rien faire ; à son tour à présent de vous aider aussi. Voyez donc comme il est fort et bien portant ! n'as-tu pas de bonté, fainéant, de rester ainsi à la charge de ta vieille mère ?
Ce livre comporte une table des matières dynamique, à été relu et corrigé.
Il est parfaitement mis en page pour une lecture sur liseuse électronique.
Extrait:
Il y avait une fois une pauvre femme, restée veuve avec un fils. Tous les jours, la mère et son fils allaient mendier de porte en porte, dans les fermes et les manoirs, recueillant par ici un morceau de pain d’orge, plus loin une crêpe de sarrasin, ailleurs, quelques pommes de terre ; et ils vivaient ainsi de la charité des bonnes âmes. L’enfant s’appelait Allanic, et sa mère Godic ou Marguerite. Quand Allanic eut atteint l’âge de quatorze ou quinze ans, comme il était vigoureux et bien portant, et que néanmoins il continuait de mendier avec sa mère, souvent les paysans disaient à celle-ci : — Il est grand temps, Marguerite, que ce gaillard-là travaille aussi pour gagner son pain ; vous l’avez nourri assez longtemps à rien faire ; à son tour à présent de vous aider aussi. Voyez donc comme il est fort et bien portant ! n'as-tu pas de bonté, fainéant, de rester ainsi à la charge de ta vieille mère ?