Author: | Hans Christian Andersen | ISBN: | 9782806701305 |
Publisher: | L'Edition numérique européenne | Publication: | July 14, 2014 |
Imprint: | L'Edition numérique européenne | Language: | French |
Author: | Hans Christian Andersen |
ISBN: | 9782806701305 |
Publisher: | L'Edition numérique européenne |
Publication: | July 14, 2014 |
Imprint: | L'Edition numérique européenne |
Language: | French |
Les cent cinquante-six contes d'Andersen ont tous été traduits en français, mais les titres varient d'une édition à l'autre. Ainsi Le Stoïque Soldat de plomb, peut devenir L'Intrépide soldat de plomb ou L'Inébranlable soldat de plomb. La Petite Sirène porte aussi le titre de La Petite ondine.
La Petite Fille aux allumettes a une histoire particulière. Le 18 novembre 1845, alors qu'Andersen est l'hôte du duc d'Augustenborg et vit dans une extrême abondance, il est prié d'écrire un conte dans une lettre où on lui envoie trois illustrations à choisir. Il prend une gravure sur bois représentant une petite fille tenant un paquet d'allumettes soufrées. La petite lui rappelle, par contraste avec la vie princière qu'il mène maintenant, la misérable vie de sa grand-mère enfant, qu'on avait envoyée mendier et qui avait passé toute une journée sous un pont sans manger. Il avait déjà traité ce sujet dans Le Sanglier de bronze, mais il le reprend en plus austère. Son biographe précise que la maison même qu'il habite à Odense forme un renfoncement avec la maison voisine et qu'une petite fille s'y abrite réellement.
Le Vilain Petit Canard est sans doute le plus inconsciemment autobiographique de tous les contes d'Andersen. Conçu en juillet 1842, après l'échec de sa pièce de théâtre L'Oiseau dans le poirier, qui fut sifflée à la première du 4 juillet de la même année, le Petit Canard commencé fin juillet paraît en octobre de l'année suivante. Andersen y a passé en revue les principales périodes de sa vie, de son enfance à Odense, les années d'étude, l'intimité dans la famille Collin. La poule incarne Madame Drewsen, fille aînée de Jonas Collin.
L'Escargot et le rosier, (1862) fait aussi partie des contes autobiographiques, inspiration qu'Andersen lui-même revendique : « Ce conte fait partie des contes vécus ». Hans Brix et Anker Jensen précisent : « Le point de départ de l'histoire est une dispute avec Jonas Collin qui accompagnait Andersen dans son voyage à Rome. »
Les cent cinquante-six contes d'Andersen ont tous été traduits en français, mais les titres varient d'une édition à l'autre. Ainsi Le Stoïque Soldat de plomb, peut devenir L'Intrépide soldat de plomb ou L'Inébranlable soldat de plomb. La Petite Sirène porte aussi le titre de La Petite ondine.
La Petite Fille aux allumettes a une histoire particulière. Le 18 novembre 1845, alors qu'Andersen est l'hôte du duc d'Augustenborg et vit dans une extrême abondance, il est prié d'écrire un conte dans une lettre où on lui envoie trois illustrations à choisir. Il prend une gravure sur bois représentant une petite fille tenant un paquet d'allumettes soufrées. La petite lui rappelle, par contraste avec la vie princière qu'il mène maintenant, la misérable vie de sa grand-mère enfant, qu'on avait envoyée mendier et qui avait passé toute une journée sous un pont sans manger. Il avait déjà traité ce sujet dans Le Sanglier de bronze, mais il le reprend en plus austère. Son biographe précise que la maison même qu'il habite à Odense forme un renfoncement avec la maison voisine et qu'une petite fille s'y abrite réellement.
Le Vilain Petit Canard est sans doute le plus inconsciemment autobiographique de tous les contes d'Andersen. Conçu en juillet 1842, après l'échec de sa pièce de théâtre L'Oiseau dans le poirier, qui fut sifflée à la première du 4 juillet de la même année, le Petit Canard commencé fin juillet paraît en octobre de l'année suivante. Andersen y a passé en revue les principales périodes de sa vie, de son enfance à Odense, les années d'étude, l'intimité dans la famille Collin. La poule incarne Madame Drewsen, fille aînée de Jonas Collin.
L'Escargot et le rosier, (1862) fait aussi partie des contes autobiographiques, inspiration qu'Andersen lui-même revendique : « Ce conte fait partie des contes vécus ». Hans Brix et Anker Jensen précisent : « Le point de départ de l'histoire est une dispute avec Jonas Collin qui accompagnait Andersen dans son voyage à Rome. »