Voilà un livre qui bouscule pas mal d’idées reçues en matière de crowdfunding et qui, pour le moins, va à contre-courant de la tendance observée dans la plupart des publications concernant ce phénomène en vogue.
Le lecteur se rendra compte que la ferveur autour du financement participatif ne doit pas masquer l’amateurisme de certains de ses acteurs.
En révélant ce qu’il y a derrière le discours marketing bien rodé de la plupart des plateformes, en soulignant leurs conflits d’intérêt patents, en remettant en cause certaines de leurs promesses et quelques visions trop réductrices, cet ouvrage a pour ambition de vous aider à décrypter le financement participatif, à en comprendre les subtilités, les pièges, les problèmes et le potentiel réel.
Fruit de plusieurs années de pratique de terrain, d’interviews avec des créateurs d’entreprise, des business angels, des venture capitalists, des organismes d’accompagnement de la création et du financement d’entreprises et d’autres acteurs de l’investissement non coté, ce livre contient tous les éléments d’information et de discussion nécessaires pour permettre tant aux mini-investisseurs de la foule qu’aux porteurs de projet de discerner les paramètres fondamentaux dans le choix des plateformes et de leurs réseaux de prestataires.
La foule et les start-ups pourront se forger une opinion personnelle sur cette nouvelle forme de capitalisme populaire, afin de ne pas être les dindons de la farce d’un financement communautaire.
EXTRAIT
Aujourd’hui, séduire les banquiers ou les business angels est un chemin de croix d’autant plus pénible quand on est un primo-entrepreneur. Et le financement communautaire, qui se base sur l’entraide, apparaît opportunément comme une alternative aux financements traditionnels, plutôt élitistes. Les chiffres le prouvent : par exemple, les montants levés en France via le crowdfunding ont été multipliés par 18 entre 2011 (7,9 millions d’euros) et 2015 (152 millions d’euros), et les prévisions pour l’avenir sont très prometteuses.
Mais, au-delà des apparences, le crowdfunding n’est ni si simple (il exige nombre de talents communicationnels), ni si accessible (les procédures de sélection sont drastiques), ni si bon marché que ça (les coûts de collecte sont jusqu’à cinq fois plus élevés que ceux des leveurs de fonds traditionnels !). Et son modèle économique est fragile et loin d’être pérenne puisque de nombreuses plateformes actives depuis quelques années n’ont toujours pas atteint leur seuil de rentabilité.
À PROPOS DE L’AUTEUR
Carl-Alexandre Robyn a fondé le cabinet Valoro Fundraising spécialisé en évaluation de start-ups et dans la conception d’outils de levées de fonds. Entrepreneur, devenu business angel puis consultant, auteur, conférencier, il a une expérience multiple de la création, de la gestion et de la structuration financière des jeunes pousses.
Voilà un livre qui bouscule pas mal d’idées reçues en matière de crowdfunding et qui, pour le moins, va à contre-courant de la tendance observée dans la plupart des publications concernant ce phénomène en vogue.
Le lecteur se rendra compte que la ferveur autour du financement participatif ne doit pas masquer l’amateurisme de certains de ses acteurs.
En révélant ce qu’il y a derrière le discours marketing bien rodé de la plupart des plateformes, en soulignant leurs conflits d’intérêt patents, en remettant en cause certaines de leurs promesses et quelques visions trop réductrices, cet ouvrage a pour ambition de vous aider à décrypter le financement participatif, à en comprendre les subtilités, les pièges, les problèmes et le potentiel réel.
Fruit de plusieurs années de pratique de terrain, d’interviews avec des créateurs d’entreprise, des business angels, des venture capitalists, des organismes d’accompagnement de la création et du financement d’entreprises et d’autres acteurs de l’investissement non coté, ce livre contient tous les éléments d’information et de discussion nécessaires pour permettre tant aux mini-investisseurs de la foule qu’aux porteurs de projet de discerner les paramètres fondamentaux dans le choix des plateformes et de leurs réseaux de prestataires.
La foule et les start-ups pourront se forger une opinion personnelle sur cette nouvelle forme de capitalisme populaire, afin de ne pas être les dindons de la farce d’un financement communautaire.
EXTRAIT
Aujourd’hui, séduire les banquiers ou les business angels est un chemin de croix d’autant plus pénible quand on est un primo-entrepreneur. Et le financement communautaire, qui se base sur l’entraide, apparaît opportunément comme une alternative aux financements traditionnels, plutôt élitistes. Les chiffres le prouvent : par exemple, les montants levés en France via le crowdfunding ont été multipliés par 18 entre 2011 (7,9 millions d’euros) et 2015 (152 millions d’euros), et les prévisions pour l’avenir sont très prometteuses.
Mais, au-delà des apparences, le crowdfunding n’est ni si simple (il exige nombre de talents communicationnels), ni si accessible (les procédures de sélection sont drastiques), ni si bon marché que ça (les coûts de collecte sont jusqu’à cinq fois plus élevés que ceux des leveurs de fonds traditionnels !). Et son modèle économique est fragile et loin d’être pérenne puisque de nombreuses plateformes actives depuis quelques années n’ont toujours pas atteint leur seuil de rentabilité.
À PROPOS DE L’AUTEUR
Carl-Alexandre Robyn a fondé le cabinet Valoro Fundraising spécialisé en évaluation de start-ups et dans la conception d’outils de levées de fonds. Entrepreneur, devenu business angel puis consultant, auteur, conférencier, il a une expérience multiple de la création, de la gestion et de la structuration financière des jeunes pousses.