« On ne naît pas vampire, on le devient ! »
Tel pourrait être l’argument, schématisé à l’extrême, de mon roman. Celui-ci va s’attacher à démontrer comment des personnages, isolés au départ, vont se rencontrer, guidés par leur destin, pour s’unir au gré des circonstances de la vie, et évoluer. Certains d’entre eux passeront de la condition humaine à la condition vampirique, en faisant le détour par la condition animale. D’autres, au contraire, iront grandissant et s’élevant moralement. Ces personnages vont endosser ces conditions soit dans une acceptation positive ou résignée, soit dans une rébellion destructrice ou chaotique. Pour les uns, devenir vampires est une évolution inéluctable, intimement liée à leur révolte face à la fatalité de l’existence, alors que pour d’autres cette évolution n’est que le résultat des aléas d’une existence entièrement conditionnée par le hasard ou l’intérêt.
Parmi les facteurs qui entraînent puissamment les personnages vers leur destin, les conflits internes des personnages jouent un rôle essentiel dans le développement de l’intrigue, elle-même liée à l’évolution psychologique de ceux-ci. L’émergence de la condition vampirique est le fruit d’une évolution tantôt brusque et violente, tantôt lente et chaotique. Cette évolution ne s’opère pas sans une certaine résistance au changement, résistance ponctuée d’hésitations, de doutes, de calculs d’intérêt… C’est la violence ambiante qui, souvent, s’avèrera déterminante, tant il est vrai que le contexte socio-historique occupe une place importante dans le façonnement de l’intrigue : le vampirisme naît de la misère humaine, et celle-ci peut prendre diverses formes.
Le premier tome d'un roman fantastique qui étudie les apports respectifs de la religion, du sacré et de la superstition dans l’émergence de la condition vampirique.
EXTRAIT
- Permettez-moi de vous présenter Maître Albrecht Dürer, artiste de renom. Graveur, peintre et dessinateur, il est tout cela à la fois. Je lui ai demandé de réaliser une œuvre destinée à immortaliser la surnaturelle beauté de ma compagne.
- Je suis votre obligé, fit humblement l’artiste en acquiescant de la tête et en tournant vers nous un visage d’une mystique beauté sur lequel fleurissait un sourire engageant.
" Immortaliser la surnaturelle beauté ! " Ces mots me firent sursauter.
" Tu vois bien que j’avais raison " me susurra ma voix.
C’était bien cela ! N’avais-je pas en face de moi une nouvelle Arabella, ressuscitée d’entre les morts et devenue immortelle ? N’était-ce pas là la signification profonde des morsures qu’elle m’avait infligées à la base du cou et dont les traces s’étaient depuis effacées ? Arabella était-elle devenue une vampire ?
À PROPOS DE L'AUTEUR
Bruxellois d’origine, Dominique Mertens a travaillé comme documentaliste dans différents milieux professionnels, puis a transité par les Ardennes avant de venir s’établir définitivement en région liégeoise où il a exercé la fonction de bibliothécaire à l’Académie royale des beaux-arts de Liège. Auteur de deux nouvelles jamais publiées, il s'est consacré à des travaux plastiques (peintures, fresques et modelages) dont une mise en scène du château de Dracula et ses succubes, environné par son vaste cimetière. C'est un passionné de Fantastique et d’art brut.
« On ne naît pas vampire, on le devient ! »
Tel pourrait être l’argument, schématisé à l’extrême, de mon roman. Celui-ci va s’attacher à démontrer comment des personnages, isolés au départ, vont se rencontrer, guidés par leur destin, pour s’unir au gré des circonstances de la vie, et évoluer. Certains d’entre eux passeront de la condition humaine à la condition vampirique, en faisant le détour par la condition animale. D’autres, au contraire, iront grandissant et s’élevant moralement. Ces personnages vont endosser ces conditions soit dans une acceptation positive ou résignée, soit dans une rébellion destructrice ou chaotique. Pour les uns, devenir vampires est une évolution inéluctable, intimement liée à leur révolte face à la fatalité de l’existence, alors que pour d’autres cette évolution n’est que le résultat des aléas d’une existence entièrement conditionnée par le hasard ou l’intérêt.
Parmi les facteurs qui entraînent puissamment les personnages vers leur destin, les conflits internes des personnages jouent un rôle essentiel dans le développement de l’intrigue, elle-même liée à l’évolution psychologique de ceux-ci. L’émergence de la condition vampirique est le fruit d’une évolution tantôt brusque et violente, tantôt lente et chaotique. Cette évolution ne s’opère pas sans une certaine résistance au changement, résistance ponctuée d’hésitations, de doutes, de calculs d’intérêt… C’est la violence ambiante qui, souvent, s’avèrera déterminante, tant il est vrai que le contexte socio-historique occupe une place importante dans le façonnement de l’intrigue : le vampirisme naît de la misère humaine, et celle-ci peut prendre diverses formes.
Le premier tome d'un roman fantastique qui étudie les apports respectifs de la religion, du sacré et de la superstition dans l’émergence de la condition vampirique.
EXTRAIT
- Permettez-moi de vous présenter Maître Albrecht Dürer, artiste de renom. Graveur, peintre et dessinateur, il est tout cela à la fois. Je lui ai demandé de réaliser une œuvre destinée à immortaliser la surnaturelle beauté de ma compagne.
- Je suis votre obligé, fit humblement l’artiste en acquiescant de la tête et en tournant vers nous un visage d’une mystique beauté sur lequel fleurissait un sourire engageant.
" Immortaliser la surnaturelle beauté ! " Ces mots me firent sursauter.
" Tu vois bien que j’avais raison " me susurra ma voix.
C’était bien cela ! N’avais-je pas en face de moi une nouvelle Arabella, ressuscitée d’entre les morts et devenue immortelle ? N’était-ce pas là la signification profonde des morsures qu’elle m’avait infligées à la base du cou et dont les traces s’étaient depuis effacées ? Arabella était-elle devenue une vampire ?
À PROPOS DE L'AUTEUR
Bruxellois d’origine, Dominique Mertens a travaillé comme documentaliste dans différents milieux professionnels, puis a transité par les Ardennes avant de venir s’établir définitivement en région liégeoise où il a exercé la fonction de bibliothécaire à l’Académie royale des beaux-arts de Liège. Auteur de deux nouvelles jamais publiées, il s'est consacré à des travaux plastiques (peintures, fresques et modelages) dont une mise en scène du château de Dracula et ses succubes, environné par son vaste cimetière. C'est un passionné de Fantastique et d’art brut.