« Simone Veil s’est exprimée à des tribunes, sur des sujets et devant des publics fort différents. Les discours rassemblés ici ne représentent donc qu’une infime partie de ses interventions publiques : ce sont ceux qu’elle a prononcés, au cours de ces six dernières années, comme présidente de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah. En écrivant ces dernières lignes, je corrige tout de suite : quand notre présidente s’exprime sur la Shoah, c’est d’abord et toujours Madame Veil, la survivante d’Auschwitz, mûrie et enrichie par son expérience politique nationale et internationale, qui parle, du fond du cœur, de sa mémoire et de sa pensée. Sans doute il manquera, à la lecture seule de ces discours, son regard, la gravité de sa parole et le ton particulier de son récit qui bouleversent toujours ceux qui l’écoutent. Pourtant, je suis convaincue que ses paroles devenues textes ne perdront rien de leur profondeur et de leur authenticité. Je ne doute pas que le lecteur saura les entendre, les méditer et, je l’espère, s’en inspirer. » Anne-Marie Revcolevschi Directrice générale de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah
« Simone Veil s’est exprimée à des tribunes, sur des sujets et devant des publics fort différents. Les discours rassemblés ici ne représentent donc qu’une infime partie de ses interventions publiques : ce sont ceux qu’elle a prononcés, au cours de ces six dernières années, comme présidente de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah. En écrivant ces dernières lignes, je corrige tout de suite : quand notre présidente s’exprime sur la Shoah, c’est d’abord et toujours Madame Veil, la survivante d’Auschwitz, mûrie et enrichie par son expérience politique nationale et internationale, qui parle, du fond du cœur, de sa mémoire et de sa pensée. Sans doute il manquera, à la lecture seule de ces discours, son regard, la gravité de sa parole et le ton particulier de son récit qui bouleversent toujours ceux qui l’écoutent. Pourtant, je suis convaincue que ses paroles devenues textes ne perdront rien de leur profondeur et de leur authenticité. Je ne doute pas que le lecteur saura les entendre, les méditer et, je l’espère, s’en inspirer. » Anne-Marie Revcolevschi Directrice générale de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah