Comment voyager en privilégiant l'écologie de la planète
Des filets récupérant l’eau de la brume dans le désert chilien, du carburant états-unien à base d’algues, des fours solaires argentins, du cohabitat à la canadienne… De nombreux projets sont déjà menés pour répondre aux angoisses d’un monde en pleine démence. Enthousiastes et utopistes, deux étudiants, Béa et Guillaume, profitent d’une année de césure pour recueillir les témoignages de ces acteurs du développement durable. Au programme, 10 mois de voyage, 17 pays traversés, 40 000 kilomètres parcourus. Au-delà des rencontres, ils vont partager des histoires de vie, celles de centaines des personnes qui les prennent en stop et les hébergent, d’un bout à l’autre du continent américain. Guidé par l’esprit de la route, le jeune couple ne sait pas encore qu’il va aller à sa propre rencontre et se heurter aux aléas d’un voyage volontairement spartiate. Quel est le sens de cette quête idéaliste ? Vont-ils trouver réponse à leurs attentes ? Attention, un voyage peut en cacher un autre…
Véritable globe-trotter, Guillaume Mouton propose une solution : multiplier les aventures autour du monde en restant attentif au développement durable
A PROPOS DE L'AUTEUR
Une enfance très rurale ne peut qu'exacerber ce fort attachement à l’environnement humain et naturel que Guillaume Mouton s’attache à comprendre et protéger depuis l'adolescence. Après des études de Génie Civil à l'INSA de Toulouse puis d'urbanisme durable à KTH en Suède, il mène à bien le projet EcoAmerica relaté dans ce livre. Il est aujourd’hui voyageur-réalisateur et co-réalise, alias MOUTS, la série documentaire NUS & CULOTTÉS diffusée sur France 5 depuis l'été 2012.
EXTRAIT
Au moment d’effectuer mon périple, je m’occupais depuis trois ans, avec quelques amis, de deux associations, le Club Écolo de l’INSA de Toulouse et Nature Propre, qui avaient pour objectifs d’organiser des ramassages de déchets dans la nature, de sensibiliser les enfants en intervenant dans les écoles primaires ou encore de publier des articles autour de l’écologie dans deux hebdomadaires de l’INSA. Seulement, nos mobilisations me semblaient vaines. Je trépignais que nos actions n’aient pas davantage d’impact, alors que la situation environnementale devenait de plus en plus préoccupante. C’est pour cette raison qu’avec ma compagne, Béatrice, nous sommes partis à la rencontre des acteurs du changement en nous improvisant reporters le temps d’une année sabbatique.
Au commencement du projet, l’idée était de cibler une région en particulier afin d’éviter l’avion, mais également pour ne pas tomber dans l’écueil d’un tour du monde symbolique, certes mythique, mais trop rapide et vide de sens. Pour le temps dont nous disposions, l’échelle du continent américain me paraissait cohérente. D’autant que ledit continent accueille une diversité de cultures et d’écosystèmes remarquable, multipliant par là même la diversité des contextes, des problématiques et des enjeux.
Comment voyager en privilégiant l'écologie de la planète
Des filets récupérant l’eau de la brume dans le désert chilien, du carburant états-unien à base d’algues, des fours solaires argentins, du cohabitat à la canadienne… De nombreux projets sont déjà menés pour répondre aux angoisses d’un monde en pleine démence. Enthousiastes et utopistes, deux étudiants, Béa et Guillaume, profitent d’une année de césure pour recueillir les témoignages de ces acteurs du développement durable. Au programme, 10 mois de voyage, 17 pays traversés, 40 000 kilomètres parcourus. Au-delà des rencontres, ils vont partager des histoires de vie, celles de centaines des personnes qui les prennent en stop et les hébergent, d’un bout à l’autre du continent américain. Guidé par l’esprit de la route, le jeune couple ne sait pas encore qu’il va aller à sa propre rencontre et se heurter aux aléas d’un voyage volontairement spartiate. Quel est le sens de cette quête idéaliste ? Vont-ils trouver réponse à leurs attentes ? Attention, un voyage peut en cacher un autre…
Véritable globe-trotter, Guillaume Mouton propose une solution : multiplier les aventures autour du monde en restant attentif au développement durable
A PROPOS DE L'AUTEUR
Une enfance très rurale ne peut qu'exacerber ce fort attachement à l’environnement humain et naturel que Guillaume Mouton s’attache à comprendre et protéger depuis l'adolescence. Après des études de Génie Civil à l'INSA de Toulouse puis d'urbanisme durable à KTH en Suède, il mène à bien le projet EcoAmerica relaté dans ce livre. Il est aujourd’hui voyageur-réalisateur et co-réalise, alias MOUTS, la série documentaire NUS & CULOTTÉS diffusée sur France 5 depuis l'été 2012.
EXTRAIT
Au moment d’effectuer mon périple, je m’occupais depuis trois ans, avec quelques amis, de deux associations, le Club Écolo de l’INSA de Toulouse et Nature Propre, qui avaient pour objectifs d’organiser des ramassages de déchets dans la nature, de sensibiliser les enfants en intervenant dans les écoles primaires ou encore de publier des articles autour de l’écologie dans deux hebdomadaires de l’INSA. Seulement, nos mobilisations me semblaient vaines. Je trépignais que nos actions n’aient pas davantage d’impact, alors que la situation environnementale devenait de plus en plus préoccupante. C’est pour cette raison qu’avec ma compagne, Béatrice, nous sommes partis à la rencontre des acteurs du changement en nous improvisant reporters le temps d’une année sabbatique.
Au commencement du projet, l’idée était de cibler une région en particulier afin d’éviter l’avion, mais également pour ne pas tomber dans l’écueil d’un tour du monde symbolique, certes mythique, mais trop rapide et vide de sens. Pour le temps dont nous disposions, l’échelle du continent américain me paraissait cohérente. D’autant que ledit continent accueille une diversité de cultures et d’écosystèmes remarquable, multipliant par là même la diversité des contextes, des problématiques et des enjeux.