Author: | Gilbert Lascault | ISBN: | 9782402059879 |
Publisher: | FeniXX réédition numérique | Publication: | January 1, 1983 |
Imprint: | FeniXX réédition numérique (Maurice Nadeau) | Language: | French |
Author: | Gilbert Lascault |
ISBN: | 9782402059879 |
Publisher: | FeniXX réédition numérique |
Publication: | January 1, 1983 |
Imprint: | FeniXX réédition numérique (Maurice Nadeau) |
Language: | French |
Dans l’Empire Vert, deux-cent douze vieillards borgnes complotent contre l’Empereur. En ce pays, on fabrique des conserves de tripes de rats et d’oreilles humaines. Ils boivent de l’hydromel bouillant et se racontent des histoires tristes. Parfois, la nuit, des camions circulent, les phares éteints, transportant des femmes voilées de noir… Le frère du douzième Juge de la Cour, dit le Sournois, dirige une bande de deux-cent mille assassins, voleurs et autres aimables délinquants. Dans la plupart des maisons d’édition de l’Empire, tout manuscrit perçu est d’abord désinfecté, puis porté à un exorciste, Prêtre des Éclairs sanglants… Le fils du Ministre des Guerres est amoureux d’un hêtre et tue les bûcherons. La plus grande prison de l’Empire se trouve au nord de la Capitale, dans le Faubourg des Tisserands Sourds. Chaque fois qu’une femme éprouve un plaisir amoureux, elle fait un nœud dans une cordelette qu’elle tient de la main gauche. Après la mort d’un Empereur les dames de la cour tirent à la mitraillette sur les vautours qui volent au-dessus du palais… Cet Empire, heureusement, n’existe pas. Il est d’ailleurs (selon l’un des historiographes de l’Empereur) depuis quatre mille ans sur le point de se désagréger, de se détruire. L’Encyclopédie abrégée de l’Empire Vert est le plus long livre fiction de Gilbert Lascault… Alors que le précédent livre tournait autour d’un individu (appelé Jean Simon Castor), l’Encyclopédie se donne pour but d’éclairer la vie et les coutumes d’un empire, constamment en décadence et survivant à travers ce qui tend à le détruire. Une civilisation s’y invente, dont tout n’est pas dit. Les mœurs d’un pays imaginaire, l’organisation des pouvoirs et leur désordre sont évoqués en des récits brefs et des scènes le plus souvent violemment colorées. Le livre n’est pas sans rapport avec les œuvres d’art contemporaines que l’auteur connaît comme critique et qu’il aime. Il est aussi un ouvrage d’ethnologie fictionnelle.
Dans l’Empire Vert, deux-cent douze vieillards borgnes complotent contre l’Empereur. En ce pays, on fabrique des conserves de tripes de rats et d’oreilles humaines. Ils boivent de l’hydromel bouillant et se racontent des histoires tristes. Parfois, la nuit, des camions circulent, les phares éteints, transportant des femmes voilées de noir… Le frère du douzième Juge de la Cour, dit le Sournois, dirige une bande de deux-cent mille assassins, voleurs et autres aimables délinquants. Dans la plupart des maisons d’édition de l’Empire, tout manuscrit perçu est d’abord désinfecté, puis porté à un exorciste, Prêtre des Éclairs sanglants… Le fils du Ministre des Guerres est amoureux d’un hêtre et tue les bûcherons. La plus grande prison de l’Empire se trouve au nord de la Capitale, dans le Faubourg des Tisserands Sourds. Chaque fois qu’une femme éprouve un plaisir amoureux, elle fait un nœud dans une cordelette qu’elle tient de la main gauche. Après la mort d’un Empereur les dames de la cour tirent à la mitraillette sur les vautours qui volent au-dessus du palais… Cet Empire, heureusement, n’existe pas. Il est d’ailleurs (selon l’un des historiographes de l’Empereur) depuis quatre mille ans sur le point de se désagréger, de se détruire. L’Encyclopédie abrégée de l’Empire Vert est le plus long livre fiction de Gilbert Lascault… Alors que le précédent livre tournait autour d’un individu (appelé Jean Simon Castor), l’Encyclopédie se donne pour but d’éclairer la vie et les coutumes d’un empire, constamment en décadence et survivant à travers ce qui tend à le détruire. Une civilisation s’y invente, dont tout n’est pas dit. Les mœurs d’un pays imaginaire, l’organisation des pouvoirs et leur désordre sont évoqués en des récits brefs et des scènes le plus souvent violemment colorées. Le livre n’est pas sans rapport avec les œuvres d’art contemporaines que l’auteur connaît comme critique et qu’il aime. Il est aussi un ouvrage d’ethnologie fictionnelle.