Author: | Maurice Renard | ISBN: | 1230001529975 |
Publisher: | Myriam Fourdrain | Publication: | February 1, 2017 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Maurice Renard |
ISBN: | 1230001529975 |
Publisher: | Myriam Fourdrain |
Publication: | February 1, 2017 |
Imprint: | |
Language: | French |
Extrait :
"
Il y avait à Gênes, sous le dogat d’Uberto Lazario Catani, un lapidaire allemand fameux entre tous les marchands de pierreries.
C’était une époque favorable aux célébrités pacifiques.
La peste, dont la dernière épidémie avait fait des ravages très meurtriers, ne sévissait plus depuis deux ans.
Entre Venise et sa rivale, la haine séculaire mourait dans une lassitude et un affaiblissement militaire simultanés.
Enfin, Andrea Doria venait de délivrer sa patrie en chassant les Français, et dans Gênes indépendante il avait constitué un nouveau gouvernement républicain dont la force et l’harmonie promettaient une ère florissante de paix intérieure. Là était l’important ; car les Génois, prenant parti dans les querelles pontificales contre le pape ou contre l’empereur, entraînés dans les dissensions urbaines vers l’une ou l’autre des grandes familles ennemies, poussant au pouvoir telle classe de la population qu’il leur convenait, puis encore divisés sur le choix des prétendants, allumaient la guerre civile à propos de futilités, et jusqu’alors ce n’avait été que perpétuels combats entre Gibelins et Guelfes, Spinola et Grimaldi, noblesse et bourgeoisie, amis de Julio et partisans d’Alberto, discorde au sein des factions et bataille dans la bataille.
Mais tout cela, disait-on, n’était plus qu’un passé regrettable."...................à suivre !
Extrait :
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Il y avait à Gênes, sous le dogat d’Uberto Lazario Catani, un lapidaire allemand fameux entre tous les marchands de pierreries.
C’était une époque favorable aux célébrités pacifiques.
La peste, dont la dernière épidémie avait fait des ravages très meurtriers, ne sévissait plus depuis deux ans.
Entre Venise et sa rivale, la haine séculaire mourait dans une lassitude et un affaiblissement militaire simultanés.
Enfin, Andrea Doria venait de délivrer sa patrie en chassant les Français, et dans Gênes indépendante il avait constitué un nouveau gouvernement républicain dont la force et l’harmonie promettaient une ère florissante de paix intérieure. Là était l’important ; car les Génois, prenant parti dans les querelles pontificales contre le pape ou contre l’empereur, entraînés dans les dissensions urbaines vers l’une ou l’autre des grandes familles ennemies, poussant au pouvoir telle classe de la population qu’il leur convenait, puis encore divisés sur le choix des prétendants, allumaient la guerre civile à propos de futilités, et jusqu’alors ce n’avait été que perpétuels combats entre Gibelins et Guelfes, Spinola et Grimaldi, noblesse et bourgeoisie, amis de Julio et partisans d’Alberto, discorde au sein des factions et bataille dans la bataille.
Mais tout cela, disait-on, n’était plus qu’un passé regrettable."...................à suivre !