Author: | Fabienne Gambrelle, Félix Torres, Michel Crozier | ISBN: | 9782226346216 |
Publisher: | Albin Michel (réédition numérique FeniXX) | Publication: | January 1, 1996 |
Imprint: | Albin Michel (réédition numérique FeniXX) | Language: | French |
Author: | Fabienne Gambrelle, Félix Torres, Michel Crozier |
ISBN: | 9782226346216 |
Publisher: | Albin Michel (réédition numérique FeniXX) |
Publication: | January 1, 1996 |
Imprint: | Albin Michel (réédition numérique FeniXX) |
Language: | French |
GSI fait partie de ces sociétés de service informatique qui, en France, ont connu une véritable explosion économique, technique, mais aussi managériale et culturelle. Composées d'abord d'ingénieurs et de cadres, dirigées par des fondateurs charismatiques, proposant des solutions immatérielles qui reposent sur l'ordinateur, l'outil roi de cette fin de siècle, elles font souvent figure d'entreprises différentes : nouvelles règles de travail, petites structures, autonomie des équipes... Ce que le sociologue des organisations, Michel Crozier, a pu qualifier de management post-industriel. Fondée par Jacques Raiman en 1971, longtemps présidée par Édouard Balladur, GSI a été récemment sous les feux de l'actualité politique. Mais des années de gestation américaines à la mise en place de métiers leaders, tels les logiciels de paie ou le facilities management, connaît-on vraiment le parcours de cette entreprise qui emploie 3800 collaborateurs et réalise un chiffre d'affaires de plus de 2,6 milliards de francs ? Au moment où elle tournait la page de son indépendance, GSI a souhaité voir fixer son itinéraire original. Telle est la tâche accomplie par Public Histoire à partir d'archives et de nombreux entretiens. Il en ressort vingt-cinq années d'une existence très dense, du temps des cow-boys au diagnostic du Boston Consulting Group, du rachat de l'entreprise par ses salariés à la recherche du Total Quality Management. Et un seul leitmotiv : une société commerciale fondée sur une philosophie de management différente peut-elle changer tout en restant elle-même ?
GSI fait partie de ces sociétés de service informatique qui, en France, ont connu une véritable explosion économique, technique, mais aussi managériale et culturelle. Composées d'abord d'ingénieurs et de cadres, dirigées par des fondateurs charismatiques, proposant des solutions immatérielles qui reposent sur l'ordinateur, l'outil roi de cette fin de siècle, elles font souvent figure d'entreprises différentes : nouvelles règles de travail, petites structures, autonomie des équipes... Ce que le sociologue des organisations, Michel Crozier, a pu qualifier de management post-industriel. Fondée par Jacques Raiman en 1971, longtemps présidée par Édouard Balladur, GSI a été récemment sous les feux de l'actualité politique. Mais des années de gestation américaines à la mise en place de métiers leaders, tels les logiciels de paie ou le facilities management, connaît-on vraiment le parcours de cette entreprise qui emploie 3800 collaborateurs et réalise un chiffre d'affaires de plus de 2,6 milliards de francs ? Au moment où elle tournait la page de son indépendance, GSI a souhaité voir fixer son itinéraire original. Telle est la tâche accomplie par Public Histoire à partir d'archives et de nombreux entretiens. Il en ressort vingt-cinq années d'une existence très dense, du temps des cow-boys au diagnostic du Boston Consulting Group, du rachat de l'entreprise par ses salariés à la recherche du Total Quality Management. Et un seul leitmotiv : une société commerciale fondée sur une philosophie de management différente peut-elle changer tout en restant elle-même ?