Author: | Hélène Löning | ISBN: | 9782847696141 |
Publisher: | Éditions EMS | Publication: | January 1, 2005 |
Imprint: | Éditions EMS | Language: | French |
Author: | Hélène Löning |
ISBN: | 9782847696141 |
Publisher: | Éditions EMS |
Publication: | January 1, 2005 |
Imprint: | Éditions EMS |
Language: | French |
Surtout connu pour ses travaux sur la culture nationale, G. Hofstede a été avant tout un chercheur en gestion, ou en management, en quête structurelle des incidences et d’une meilleure compréhension des aspects humains et culturels du contrôle dans les organisations. Européen, G. Hofstede l’est à de multiples égards : par l’intérêt qu’il porte aux faits sociaux, aux considérations de pouvoir et d’identité (Hofstede et Kassem, 1977), par les traditions de recherche qui l’ont nourri, par son origine dans un « petit pays », placé aux confins d’influences culturelles multiples (à la fois francophones, allemandes, et dans une moindre mesure britanniques). Issu de la recherche « comptable » au sens large (accounting), G. Hofstede s’est tout particulièrement intéressé aux questions de contrôle dans les organisations.
Dans ces quelques pages, nous nous efforçons de tracer à nouveau, dans ses grandes lignes, la démarche et le cheminement intellectuel de cet auteur. Nous tentons ensuite une synthèse des apports conceptuels et théoriques « directs » du travail de G. Hofstede aux théories du contrôle dans les organisations, et en particulier du contrôle de gestion. La troisième partie s’interroge sur les implications, pour la recherche en contrôle, des études sur les cultures nationales menées par l’auteur : comment la contribution principale de G. Hofstede à la recherche en management a plus particulièrement suscité de nouveaux travaux et un débat en comptabilité-contrôle de gestion. Enfin, la quatrième et dernière partie permettra de souligner, plutôt que les limites d’une œuvre qui a marqué notre domaine, les hésitations méthodologiques et conceptuelles de G. Hofstede. Chercheur avant tout, Hofstede se voit parfois reprocher ce qui pourtant est la caractéristique première d’une entreprise de recherche : le refus de privilégier une direction définitive en la considérant comme la seule voie « vraie », fût-elle mainstream ou radicale.
Surtout connu pour ses travaux sur la culture nationale, G. Hofstede a été avant tout un chercheur en gestion, ou en management, en quête structurelle des incidences et d’une meilleure compréhension des aspects humains et culturels du contrôle dans les organisations. Européen, G. Hofstede l’est à de multiples égards : par l’intérêt qu’il porte aux faits sociaux, aux considérations de pouvoir et d’identité (Hofstede et Kassem, 1977), par les traditions de recherche qui l’ont nourri, par son origine dans un « petit pays », placé aux confins d’influences culturelles multiples (à la fois francophones, allemandes, et dans une moindre mesure britanniques). Issu de la recherche « comptable » au sens large (accounting), G. Hofstede s’est tout particulièrement intéressé aux questions de contrôle dans les organisations.
Dans ces quelques pages, nous nous efforçons de tracer à nouveau, dans ses grandes lignes, la démarche et le cheminement intellectuel de cet auteur. Nous tentons ensuite une synthèse des apports conceptuels et théoriques « directs » du travail de G. Hofstede aux théories du contrôle dans les organisations, et en particulier du contrôle de gestion. La troisième partie s’interroge sur les implications, pour la recherche en contrôle, des études sur les cultures nationales menées par l’auteur : comment la contribution principale de G. Hofstede à la recherche en management a plus particulièrement suscité de nouveaux travaux et un débat en comptabilité-contrôle de gestion. Enfin, la quatrième et dernière partie permettra de souligner, plutôt que les limites d’une œuvre qui a marqué notre domaine, les hésitations méthodologiques et conceptuelles de G. Hofstede. Chercheur avant tout, Hofstede se voit parfois reprocher ce qui pourtant est la caractéristique première d’une entreprise de recherche : le refus de privilégier une direction définitive en la considérant comme la seule voie « vraie », fût-elle mainstream ou radicale.