Author: | Collectif | ISBN: | 9782728309986 |
Publisher: | Publications de l’École française de Rome | Publication: | May 21, 2013 |
Imprint: | Publications de l’École française de Rome | Language: | French |
Author: | Collectif |
ISBN: | 9782728309986 |
Publisher: | Publications de l’École française de Rome |
Publication: | May 21, 2013 |
Imprint: | Publications de l’École française de Rome |
Language: | French |
Les archives ont permis de prendre une mesure globale des pèlerins dont les foules confluaient à Rome. Mais il est exceptionnel de pouvoir saisir l’expérience intime qu’a été, pour celui qui l’entreprenait, l’épreuve au jour le jour du long voyage vers la Ville éternelle. Les Mémoires de Gilles Caillotin, artisan sergier à Reims dans la première moitié du XVIIIe siècle, nous livrent la chronique quotidienne de son retour de Rome : parti le 1er septembre 1724, il rentre dans sa ville natale le 17 octobre après une marche de plus de 1600 kilomètres. Le narrateur décrit les « curiosités » des villes traversées, compare la qualité de l’accueil reçu dans les hospices, évoque ses rencontres avec d’autres marcheurs, tantôt bons compagnons, tantôt francs filous. Les émotions ressenties, les souffrances endurées remontent à sa mémoire. Par la précision de son récit, tout un univers surgit, placé sous le signe de l‘éphémère : le pèlerin ne fait que passer.
Les archives ont permis de prendre une mesure globale des pèlerins dont les foules confluaient à Rome. Mais il est exceptionnel de pouvoir saisir l’expérience intime qu’a été, pour celui qui l’entreprenait, l’épreuve au jour le jour du long voyage vers la Ville éternelle. Les Mémoires de Gilles Caillotin, artisan sergier à Reims dans la première moitié du XVIIIe siècle, nous livrent la chronique quotidienne de son retour de Rome : parti le 1er septembre 1724, il rentre dans sa ville natale le 17 octobre après une marche de plus de 1600 kilomètres. Le narrateur décrit les « curiosités » des villes traversées, compare la qualité de l’accueil reçu dans les hospices, évoque ses rencontres avec d’autres marcheurs, tantôt bons compagnons, tantôt francs filous. Les émotions ressenties, les souffrances endurées remontent à sa mémoire. Par la précision de son récit, tout un univers surgit, placé sous le signe de l‘éphémère : le pèlerin ne fait que passer.