Author: | Platon, Maurice Croiset | ISBN: | 1230000308870 |
Publisher: | AML | Publication: | March 2, 2015 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Platon, Maurice Croiset |
ISBN: | 1230000308870 |
Publisher: | AML |
Publication: | March 2, 2015 |
Imprint: | |
Language: | French |
Extrait :
Eudicos. — Mais toi, Socrate, pourquoi restes-tu ainsi muet, après qu’Hippias a si amplement discouru ? D’où vient
que tu ne joins pas tes éloges aux nôtres ? Ou, si tu as quelque chose à reprendre, que ne le critiques-tu ? D’autant p
lus que nous voici entre nous, c’est-à-dire entre gens qui prétendent s’intéresser le plus vivement aux entretiens philosophiques.
Socrate. — Au fait, Eudicos, il y plusieurs points dans ce qu’Hippias a dit à propos d’Homère, sur lesquels j’aimerais à l’interroger.
Par exemple, j’entendais ton père, Apémantos, déclarer que l’Iliade était le chef-d’œuvre d’Homère, supérieure à l’Odyssée autant
qu’Achille l’est à Ulysse ; car il considérait ce dernier poème comme composé en l’honneur d’Ulysse, l’autre en l’honneur d’Achille.
C’est là un point sur lequel j’interrogerais volontiers Hippias, s’il y est disposé ; je voudrais savoir ce qu’il pense de ces deux
personnages, lequel des deux lui paraît supérieur, puisque aussi bien il [363c] nous a développé tant de considérations de toute sorte
sur d’autres poètes et sur Homère lui-même...
Extrait :
Eudicos. — Mais toi, Socrate, pourquoi restes-tu ainsi muet, après qu’Hippias a si amplement discouru ? D’où vient
que tu ne joins pas tes éloges aux nôtres ? Ou, si tu as quelque chose à reprendre, que ne le critiques-tu ? D’autant p
lus que nous voici entre nous, c’est-à-dire entre gens qui prétendent s’intéresser le plus vivement aux entretiens philosophiques.
Socrate. — Au fait, Eudicos, il y plusieurs points dans ce qu’Hippias a dit à propos d’Homère, sur lesquels j’aimerais à l’interroger.
Par exemple, j’entendais ton père, Apémantos, déclarer que l’Iliade était le chef-d’œuvre d’Homère, supérieure à l’Odyssée autant
qu’Achille l’est à Ulysse ; car il considérait ce dernier poème comme composé en l’honneur d’Ulysse, l’autre en l’honneur d’Achille.
C’est là un point sur lequel j’interrogerais volontiers Hippias, s’il y est disposé ; je voudrais savoir ce qu’il pense de ces deux
personnages, lequel des deux lui paraît supérieur, puisque aussi bien il [363c] nous a développé tant de considérations de toute sorte
sur d’autres poètes et sur Homère lui-même...