François Brabant nous fait pénétrer, à travers une saga qui s’étale sur vingt-cinq ans, de 1988 à nos jours, au cœur d’un fascinant labyrinthe politique, celui du Parti socialiste, et plus spécifiquement de la tumultueuse fédération de Liège.
Un véritable empire, avec ses ministres, ses députés, ses bourgmestres, ses milliers d’affiliés, et des ramifications qui s’étendent à tous les secteurs de l’économie publique.
L’histoire est celle, universelle, de la mécanique du pouvoir. Elle est aussi très singulière, en raison d’un drame unique dans l’Histoire de Belgique : l’assassinat en 1991 d’André Cools, ancien vice-Premier ministre, exprésident du PS et principal leader de la fédération de Liège.
Les premiers rôles forment un casting extraordinaire : André Cools, Michel Daerden, Guy Mathot, Laurette Onkelinx, Alain Van der Biest, Jean-Maurice Dehousse, Willy Demeyer, Stéphane Moreau, Jean-Claude Marcourt…
De tous ces « grands fauves » de l’arène politique, l’auteur nous trace un portrait tantôt acide, tantôt humain. Il nous décrit leur soif de puissance, leurs coups fourrés, mais aussi leur engagement au service de l’idéal socialiste, et la noblesse que peut recouvrir l’exercice de l’État.
C’est donc un récit haletant que propose ici François Brabant, dans un livre au contenu rigoureux, nourri des confidences d’une centaine d’acteurs politiques francophones et conduit à la façon d’un thriller implacable.
« Liège est la ville la plus folle de Belgique », riait Jacques Brel à la télévision publique, en 1971. C’est ce grain de folie douce que montre aussi, en creux, l’enquête de François Brabant.
Un livre pour comprendre la Belgique.
EXTRAIT
Qui est André Cools ? Au jour de sa mort, un citoyen presque ordinaire, délesté de la plupart de ses anciens mandats, dépouillé de ses titres passés, de leur gloire et de leur vernis. Quatorze mois plus tôt, le 1er mai 1990, celui qui a été l’un des leaders politiques les plus importants de la Belgique d’après-guerre a annoncé son retrait de la politique nationale. Il n’est plus ni ministre ni parlementaire, ne siège plus au bureau du Parti socialiste.
Jusqu’alors, sa trajectoire a épousé toutes les secousses du XXe siècle. Le récit de sa vie se lit comme un manuel d’histoire contemporaine, tant il se confond avec les événements qui ont façonné son pays.
André Cools naît le 1er août 1927 à Flémalle, dans les faubourgs industriels de Liège. Les hauts-fourneaux et les châssis à molette hérissent son horizon. Les rives de la Meuse seront son port d’attache ; la maison du peuple, son foyer.
CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE
Plus que des secrets, ce sont surtout des confidences, que propose François Brabant, dans un ouvrage très documenté. Au long des trois cents soixante pages, les détails fourmillent sur le dessous des cartes. - M. Gretry et T. Mignon, RTBF
Ce livre, résultat de plusieurs mois de travail et qui est l’amplification d’une enquête qu[e l’auteur] avait réalisée en 2013 pour le Fonds pour le journalisme, est conçu comme un récit haletant, menée à la façon d’un thriller implacable. - Bruno Boutsen, La Libre Belgique
À PROPOS DE L'AUTEUR
François Brabant est journaliste depuis 2004. Il couvre l’actualité politique pour l’hebdomadaire Le Vif/L’Express, principal newsmagazine de Belgique francophone, équivalent belge de L’Express. Son enquête « Di Rupo, histoire d’une marque » a été récompensée en 2012 par le prix Belfius. Il est aussi maître de conférence invité à l’École de journalisme de Louvain, où il co-anime le cours de presse écrite.
François Brabant nous fait pénétrer, à travers une saga qui s’étale sur vingt-cinq ans, de 1988 à nos jours, au cœur d’un fascinant labyrinthe politique, celui du Parti socialiste, et plus spécifiquement de la tumultueuse fédération de Liège.
Un véritable empire, avec ses ministres, ses députés, ses bourgmestres, ses milliers d’affiliés, et des ramifications qui s’étendent à tous les secteurs de l’économie publique.
L’histoire est celle, universelle, de la mécanique du pouvoir. Elle est aussi très singulière, en raison d’un drame unique dans l’Histoire de Belgique : l’assassinat en 1991 d’André Cools, ancien vice-Premier ministre, exprésident du PS et principal leader de la fédération de Liège.
Les premiers rôles forment un casting extraordinaire : André Cools, Michel Daerden, Guy Mathot, Laurette Onkelinx, Alain Van der Biest, Jean-Maurice Dehousse, Willy Demeyer, Stéphane Moreau, Jean-Claude Marcourt…
De tous ces « grands fauves » de l’arène politique, l’auteur nous trace un portrait tantôt acide, tantôt humain. Il nous décrit leur soif de puissance, leurs coups fourrés, mais aussi leur engagement au service de l’idéal socialiste, et la noblesse que peut recouvrir l’exercice de l’État.
C’est donc un récit haletant que propose ici François Brabant, dans un livre au contenu rigoureux, nourri des confidences d’une centaine d’acteurs politiques francophones et conduit à la façon d’un thriller implacable.
« Liège est la ville la plus folle de Belgique », riait Jacques Brel à la télévision publique, en 1971. C’est ce grain de folie douce que montre aussi, en creux, l’enquête de François Brabant.
Un livre pour comprendre la Belgique.
EXTRAIT
Qui est André Cools ? Au jour de sa mort, un citoyen presque ordinaire, délesté de la plupart de ses anciens mandats, dépouillé de ses titres passés, de leur gloire et de leur vernis. Quatorze mois plus tôt, le 1er mai 1990, celui qui a été l’un des leaders politiques les plus importants de la Belgique d’après-guerre a annoncé son retrait de la politique nationale. Il n’est plus ni ministre ni parlementaire, ne siège plus au bureau du Parti socialiste.
Jusqu’alors, sa trajectoire a épousé toutes les secousses du XXe siècle. Le récit de sa vie se lit comme un manuel d’histoire contemporaine, tant il se confond avec les événements qui ont façonné son pays.
André Cools naît le 1er août 1927 à Flémalle, dans les faubourgs industriels de Liège. Les hauts-fourneaux et les châssis à molette hérissent son horizon. Les rives de la Meuse seront son port d’attache ; la maison du peuple, son foyer.
CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE
Plus que des secrets, ce sont surtout des confidences, que propose François Brabant, dans un ouvrage très documenté. Au long des trois cents soixante pages, les détails fourmillent sur le dessous des cartes. - M. Gretry et T. Mignon, RTBF
Ce livre, résultat de plusieurs mois de travail et qui est l’amplification d’une enquête qu[e l’auteur] avait réalisée en 2013 pour le Fonds pour le journalisme, est conçu comme un récit haletant, menée à la façon d’un thriller implacable. - Bruno Boutsen, La Libre Belgique
À PROPOS DE L'AUTEUR
François Brabant est journaliste depuis 2004. Il couvre l’actualité politique pour l’hebdomadaire Le Vif/L’Express, principal newsmagazine de Belgique francophone, équivalent belge de L’Express. Son enquête « Di Rupo, histoire d’une marque » a été récompensée en 2012 par le prix Belfius. Il est aussi maître de conférence invité à l’École de journalisme de Louvain, où il co-anime le cours de presse écrite.