Author: | Anne-Marie Bidaud | ISBN: | 9782200283315 |
Publisher: | Armand Colin | Publication: | August 22, 2012 |
Imprint: | Armand Colin | Language: | French |
Author: | Anne-Marie Bidaud |
ISBN: | 9782200283315 |
Publisher: | Armand Colin |
Publication: | August 22, 2012 |
Imprint: | Armand Colin |
Language: | French |
Pourquoi les présidents de l’industrie cinématographique sont-ils toujours proches du pouvoir au moment de leur nomination ? Pourquoi rencontre-t-on peu d’ouvriers mais beaucoup de marginaux dans les films ? Pourquoi My Fair Lady ou Pretty Woman se terminent-ils bien ?
Autant de questions auxquelles répond cet ouvrage, qui révèle le maillage serré établi entre Hollywood, le pôle créatif, New York, la place forte de la haute finance, et Washington, la capitale du pouvoir politique. Dès les premières années du XXe siècle, le cinéma américain a été conçu comme une école de leçons morales et patriotiques, investies d’une mission d’américanisation pour rassembler une population hétérogène autour de valeurs et d’idéaux communs.
Le cinéma hollywoodien moderne demeure le vecteur idéal du rêve américain : sous couvert de divertissement, l’image en rend transparente la dimension idéologique et contribue à transformer ces propositions en vision du monde, souvent plus convaincantes que le réel. Mais il se fait aussi le reflet des évolutions de la société : le pluralisme a entraîné l’abandon presque total des stéréotypes à l’égard des Africains-Américains et, après des décennies d’anti-communisme, les événements de 2001 ont imposé le terroriste comme nouveau visage de l’ennemi.
Anne-Marie Bidaud a été maître de conférences en civilisation nord-américaine à l’Université de Paris-Ouest-Nanterre et a également enseigné à l’Institut de Sciences Politiques-Paris. Elle travaille en outre sur le cinéma anthropologique, particulièrement sur les films consacrés aux Inuit, dans le cadre du Centre d’Études Arctiques fondé par Jean Malaurie à l’EHESS.
Pourquoi les présidents de l’industrie cinématographique sont-ils toujours proches du pouvoir au moment de leur nomination ? Pourquoi rencontre-t-on peu d’ouvriers mais beaucoup de marginaux dans les films ? Pourquoi My Fair Lady ou Pretty Woman se terminent-ils bien ?
Autant de questions auxquelles répond cet ouvrage, qui révèle le maillage serré établi entre Hollywood, le pôle créatif, New York, la place forte de la haute finance, et Washington, la capitale du pouvoir politique. Dès les premières années du XXe siècle, le cinéma américain a été conçu comme une école de leçons morales et patriotiques, investies d’une mission d’américanisation pour rassembler une population hétérogène autour de valeurs et d’idéaux communs.
Le cinéma hollywoodien moderne demeure le vecteur idéal du rêve américain : sous couvert de divertissement, l’image en rend transparente la dimension idéologique et contribue à transformer ces propositions en vision du monde, souvent plus convaincantes que le réel. Mais il se fait aussi le reflet des évolutions de la société : le pluralisme a entraîné l’abandon presque total des stéréotypes à l’égard des Africains-Américains et, après des décennies d’anti-communisme, les événements de 2001 ont imposé le terroriste comme nouveau visage de l’ennemi.
Anne-Marie Bidaud a été maître de conférences en civilisation nord-américaine à l’Université de Paris-Ouest-Nanterre et a également enseigné à l’Institut de Sciences Politiques-Paris. Elle travaille en outre sur le cinéma anthropologique, particulièrement sur les films consacrés aux Inuit, dans le cadre du Centre d’Études Arctiques fondé par Jean Malaurie à l’EHESS.