Author: | Francesco Colonna, Jean Martin, Jacques Gohorry, Mantegna, Jean Cousin, Jean Goujon, Bertrand Guégan | ISBN: | 1230002543109 |
Publisher: | Paris: Payot, [1926] | Publication: | September 11, 2018 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Francesco Colonna, Jean Martin, Jacques Gohorry, Mantegna, Jean Cousin, Jean Goujon, Bertrand Guégan |
ISBN: | 1230002543109 |
Publisher: | Paris: Payot, [1926] |
Publication: | September 11, 2018 |
Imprint: | |
Language: | French |
Hypnerotomachia Poliphili, en français, Songe de Poliphile, rédigé en 1467 et imprimé à Venise en 1499, est un roman illustré italien écrit en un mélange de grec, de latin et d'italien dialectal.
Qualifié de l'un des « livres les plus beaux du monde », il est aussi l'un des plus mystérieux de la Renaissance. Ce « Combat d'amour en songe » eut, au xvie siècle et au xviie siècle, une grande influence, d'abord en Italie et en France, sur la « République des Lettres », et, notamment, en architecture et dans l'art des jardins.
Alde Manuce a imprimé ce livre à Venise en décembre 1499. L'auteur est anonyme, mais un acrostiche tend à faire attribuer l'œuvre à un certain Francesco Colonna, identifié traditionnellement avec le moine vénitien Francesco Colonna et plus récemment avec Francesco Colonna, seigneur de Palestrina.
Résumé:
Poliphile rêve de celle qu'il aime, Polia, mais elle se montre totalement indifférente à ses avances. Commence alors un voyage initiatique qui le conduira sur l'île d'amour : Cythère.( l’isle Cytherée )
Le rêve commence, à la manière de la Divine Comédie, dans les affres d'une forêt obscure, où Poliphile, recru de fatigue, s'endort au pied d'un arbre et se retrouve transporté en songe (un rêve dans le rêve) dans un monde merveilleux, jonché de débris antiques. Cependant, de nombreux bâtiments sont encore intacts et Poliphile nous en conte l'architecture par le menu : leurs proportions, leurs ornements, les inscriptions qu'ils portent (souvent en grec, latin et hébreu, parfois même en arabe). Son périple lui fait rencontrer force allégories et êtres fabuleux : des monstres, des faunes, des nymphes, des dieux et déesses. Les nymphes en particulier se montrent très attentionnées et lui présentent « sa » Polia, procèdent à une cérémonie nuptiale, puis emportent les amants sur l'île de Cythère où règne le dieu de l'amour Cupidon. Mais lorsque Poliphile veut serrer sa maîtresse contre lui, elle s'évapore dans ses bras et il comprend que tout cela n'était qu'un rêve.
Un tel schéma narratif ne suffirait pas à lui seul à remplir le livre : l'essentiel des pages est consacré à des descriptions plus que minutieuses de l'architecture des bâtiments que Poliphile trouve sur sa route, à des gloses sur l'agencement des jardins merveilleux et des buissons sculptés qu'ils contiennent, à la présentation de machines, qui ne laissent pas de le surprendre, et à l'interprétation enfin des nombreuses épigraphies qui se trouvent sur les édifices, sculptures, stèles, etc., qui ornent le chemin du héros.
Hypnerotomachia Poliphili, en français, Songe de Poliphile, rédigé en 1467 et imprimé à Venise en 1499, est un roman illustré italien écrit en un mélange de grec, de latin et d'italien dialectal.
Qualifié de l'un des « livres les plus beaux du monde », il est aussi l'un des plus mystérieux de la Renaissance. Ce « Combat d'amour en songe » eut, au xvie siècle et au xviie siècle, une grande influence, d'abord en Italie et en France, sur la « République des Lettres », et, notamment, en architecture et dans l'art des jardins.
Alde Manuce a imprimé ce livre à Venise en décembre 1499. L'auteur est anonyme, mais un acrostiche tend à faire attribuer l'œuvre à un certain Francesco Colonna, identifié traditionnellement avec le moine vénitien Francesco Colonna et plus récemment avec Francesco Colonna, seigneur de Palestrina.
Résumé:
Poliphile rêve de celle qu'il aime, Polia, mais elle se montre totalement indifférente à ses avances. Commence alors un voyage initiatique qui le conduira sur l'île d'amour : Cythère.( l’isle Cytherée )
Le rêve commence, à la manière de la Divine Comédie, dans les affres d'une forêt obscure, où Poliphile, recru de fatigue, s'endort au pied d'un arbre et se retrouve transporté en songe (un rêve dans le rêve) dans un monde merveilleux, jonché de débris antiques. Cependant, de nombreux bâtiments sont encore intacts et Poliphile nous en conte l'architecture par le menu : leurs proportions, leurs ornements, les inscriptions qu'ils portent (souvent en grec, latin et hébreu, parfois même en arabe). Son périple lui fait rencontrer force allégories et êtres fabuleux : des monstres, des faunes, des nymphes, des dieux et déesses. Les nymphes en particulier se montrent très attentionnées et lui présentent « sa » Polia, procèdent à une cérémonie nuptiale, puis emportent les amants sur l'île de Cythère où règne le dieu de l'amour Cupidon. Mais lorsque Poliphile veut serrer sa maîtresse contre lui, elle s'évapore dans ses bras et il comprend que tout cela n'était qu'un rêve.
Un tel schéma narratif ne suffirait pas à lui seul à remplir le livre : l'essentiel des pages est consacré à des descriptions plus que minutieuses de l'architecture des bâtiments que Poliphile trouve sur sa route, à des gloses sur l'agencement des jardins merveilleux et des buissons sculptés qu'ils contiennent, à la présentation de machines, qui ne laissent pas de le surprendre, et à l'interprétation enfin des nombreuses épigraphies qui se trouvent sur les édifices, sculptures, stèles, etc., qui ornent le chemin du héros.