Author: | Jean Jaurès | ISBN: | 9782755502275 |
Publisher: | Fayard/Mille et une nuits | Publication: | January 17, 2007 |
Imprint: | Fayard/Mille et une nuits | Language: | French |
Author: | Jean Jaurès |
ISBN: | 9782755502275 |
Publisher: | Fayard/Mille et une nuits |
Publication: | January 17, 2007 |
Imprint: | Fayard/Mille et une nuits |
Language: | French |
Edition établie par Vincent Duclert
Recueil
Le 3 décembre 1896, un jeune député du Tarn sadresse aux représentants de la nation française. On massacre des Arméniens dans lest anatolien. Certains voudraient passer sous silence ces massacres. À la tribune, Jean Jaurès dénonce la lâcheté intéressée de la politique du ministre des Affaires étrangères depuis plus de deux ans à légard du « sultan rouge ». Si la France restait sans voix, paralysée pour des raisons économiques, elle encouragerait lEmpire ottoman à maltraiter ses minorités. Au nom de la paix, de la justice et du droit, il rappelle que la morale démocratique impose le combat de la tyrannie où quelle soit.
Jaurès avait bien vu que des processus dextermination se dessinaient déjà, à la fin du XIXe siècle, et que les puissances et les opinions publiques devaient exercer toute leur influence pour les enrayer.
Son discours restera lun des plus marquants de la Troisième République.
Edition établie par Vincent Duclert
Recueil
Le 3 décembre 1896, un jeune député du Tarn sadresse aux représentants de la nation française. On massacre des Arméniens dans lest anatolien. Certains voudraient passer sous silence ces massacres. À la tribune, Jean Jaurès dénonce la lâcheté intéressée de la politique du ministre des Affaires étrangères depuis plus de deux ans à légard du « sultan rouge ». Si la France restait sans voix, paralysée pour des raisons économiques, elle encouragerait lEmpire ottoman à maltraiter ses minorités. Au nom de la paix, de la justice et du droit, il rappelle que la morale démocratique impose le combat de la tyrannie où quelle soit.
Jaurès avait bien vu que des processus dextermination se dessinaient déjà, à la fin du XIXe siècle, et que les puissances et les opinions publiques devaient exercer toute leur influence pour les enrayer.
Son discours restera lun des plus marquants de la Troisième République.