Depuis plusieurs années, un nombre croissant de fictions occidentales se focalisent sur la figure archétypale du serial killer. Incarnation du mal absolu à la psyché malade, monstre d’intelligence perverse et incontrôlable, être tout à la fois en prise à un sadisme hors norme et à un masochisme affectif d’égale intensité, cette figure du mal est instrumentalisée dans la culture de masse pour laquelle elle représente une conception fortement anxiogène de la mort, de la souffrance, de la terreur. Pourtant, cette figure symptomatique de l’époque est contournée : ses pensées et ses actes sont évoqués de manière hyperbolique, sensationnelle, fictionnelle. Ce n’est pas le cas dans Je tue donc je suis. Voici, pour la première fois, une incursion authentique (“cash”, dirait-on) dans l’esprit des hommes qui incarnent le mal absolu. Dessins, témoignages, écrits, rassemblés et présentés avec rigueur et précision, à plusieurs années-lumière de leur représentation fictive : totalement réelle...
Depuis plusieurs années, un nombre croissant de fictions occidentales se focalisent sur la figure archétypale du serial killer. Incarnation du mal absolu à la psyché malade, monstre d’intelligence perverse et incontrôlable, être tout à la fois en prise à un sadisme hors norme et à un masochisme affectif d’égale intensité, cette figure du mal est instrumentalisée dans la culture de masse pour laquelle elle représente une conception fortement anxiogène de la mort, de la souffrance, de la terreur. Pourtant, cette figure symptomatique de l’époque est contournée : ses pensées et ses actes sont évoqués de manière hyperbolique, sensationnelle, fictionnelle. Ce n’est pas le cas dans Je tue donc je suis. Voici, pour la première fois, une incursion authentique (“cash”, dirait-on) dans l’esprit des hommes qui incarnent le mal absolu. Dessins, témoignages, écrits, rassemblés et présentés avec rigueur et précision, à plusieurs années-lumière de leur représentation fictive : totalement réelle...