Author: | Rita Olivieri-Godet | ISBN: | 9782753564923 |
Publisher: | Presses universitaires de Rennes | Publication: | May 6, 2019 |
Imprint: | Presses universitaires de Rennes | Language: | French |
Author: | Rita Olivieri-Godet |
ISBN: | 9782753564923 |
Publisher: | Presses universitaires de Rennes |
Publication: | May 6, 2019 |
Imprint: | Presses universitaires de Rennes |
Language: | French |
João Ubaldo Ribeiro est né en 1941, dans l'île de Itaparica, (État de Bahia-Brésil), espace référentiel qui nourrit son univers littéraire. Avocat de formation, professeur de sciences politiques et journaliste, il se consacre aujourd'hui essentiellement à la littérature. Auteur de neufs romans et de plusieurs recueils de contes et de chroniques, son œuvre a été traduite en plusieurs langues et jouit d'une reconnaissance nationale et internationale. Cinq de ses romans ont paru en France : Sergent Getúlio (Gallimard, 1978); Vila Real (Gallimard, 1986); Vive le peuple brésilien (Belfond, 1989); Le sourire du lézard et Ô luxure ou la maison des bouddhas bienheureux (Le Serpent à Plumes, 1998 et 2001). La dimension sociale de son œuvre, ancrée dans le Nordeste du Brésil, se manifeste dans sa relecture de la formation de la société brésilienne et du processus, souvent douloureux, de métissage ethnique et culturel. Autre thématique : la confrontation entre un Brésil rustique et primitif et un Brésil urbain aligné sur le modèle occidental. Cette première étude monographique de l'œuvre de Ribeiro se consacre aux romans, aux contes et aux recueils de chroniques de cet écrivain. Dans ce parcours à travers une œuvre foisonnante, caractérisée par l'exubérance du langage dont la polyphonie permet de dénuder les intérêts sous-jacents aux discours sociaux qu'elle incorpore, Rita Olivieri-Godet propose un questionnement sur la problématique identitaire dans la littérature contemporaine. En soulignant les rapports entre stratégies narratives et figurations identitaires, cet ouvrage met en lumière la déconstruction que l'œuvre de Ribeiro opère vis-à-vis d'une vision homogène de la « brasilianité » et de ses stéréotypes. Cette lecture montre ainsi que l'auteur refuse la perspective essentialiste de l'identité et l'envisage dans son rapport à l'histoire et à la mémoire culturelle. Elle met en évidence la pertinence de cette œuvre pour penser les rapports interculturels dans nos sociétés modernes.
João Ubaldo Ribeiro est né en 1941, dans l'île de Itaparica, (État de Bahia-Brésil), espace référentiel qui nourrit son univers littéraire. Avocat de formation, professeur de sciences politiques et journaliste, il se consacre aujourd'hui essentiellement à la littérature. Auteur de neufs romans et de plusieurs recueils de contes et de chroniques, son œuvre a été traduite en plusieurs langues et jouit d'une reconnaissance nationale et internationale. Cinq de ses romans ont paru en France : Sergent Getúlio (Gallimard, 1978); Vila Real (Gallimard, 1986); Vive le peuple brésilien (Belfond, 1989); Le sourire du lézard et Ô luxure ou la maison des bouddhas bienheureux (Le Serpent à Plumes, 1998 et 2001). La dimension sociale de son œuvre, ancrée dans le Nordeste du Brésil, se manifeste dans sa relecture de la formation de la société brésilienne et du processus, souvent douloureux, de métissage ethnique et culturel. Autre thématique : la confrontation entre un Brésil rustique et primitif et un Brésil urbain aligné sur le modèle occidental. Cette première étude monographique de l'œuvre de Ribeiro se consacre aux romans, aux contes et aux recueils de chroniques de cet écrivain. Dans ce parcours à travers une œuvre foisonnante, caractérisée par l'exubérance du langage dont la polyphonie permet de dénuder les intérêts sous-jacents aux discours sociaux qu'elle incorpore, Rita Olivieri-Godet propose un questionnement sur la problématique identitaire dans la littérature contemporaine. En soulignant les rapports entre stratégies narratives et figurations identitaires, cet ouvrage met en lumière la déconstruction que l'œuvre de Ribeiro opère vis-à-vis d'une vision homogène de la « brasilianité » et de ses stéréotypes. Cette lecture montre ainsi que l'auteur refuse la perspective essentialiste de l'identité et l'envisage dans son rapport à l'histoire et à la mémoire culturelle. Elle met en évidence la pertinence de cette œuvre pour penser les rapports interculturels dans nos sociétés modernes.