Joe Dassin

Si tu t'appelles mélancolie

Biography & Memoir
Cover of the book Joe Dassin by Guy Deloeuvre, Guy Deloeuvre
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Author: Guy Deloeuvre ISBN: 1230002499758
Publisher: Guy Deloeuvre Publication: August 25, 2018
Imprint: Language: French
Author: Guy Deloeuvre
ISBN: 1230002499758
Publisher: Guy Deloeuvre
Publication: August 25, 2018
Imprint:
Language: French

Joe Dassin et ses parents habitent New York puis Los Angeles où il apprend le piano, le banjo et la guitare auprès de sa mère. Son père ayant brièvement appartenu au Parti communiste américain (jusqu'à la conclusion du pacte germano-soviétique) est dénoncé par un membre du parti, le réalisateur Edward Dmytryk, désireux de s'affranchir des soupçons qui pèsent sur lui, et cédant à la pression de la commission des activités anti-américaines. Aussi la famille s'expatrie en 1950 en Europe où elle déménage de nombreuses fois ; suivant son père dans ses tournages, Joe Dassin connaît onze écoles : il étudie notamment dans plusieurs collèges en Angleterre, en Italie, à l'Institut Le Rosey en Suisse. Il passe son bac à Grenoble, y obtenant la mention bien. Supportant mal la séparation de ses parents en 1954, il décide de venger son père, chassé comme un paria, en regagnant les États-Unis. Il y finance ses études par différents jobs (plongeur dans un restaurant, chauffeur-livreur, testeur psychologique, DJ dans la radio WCX de Détroit) ou en interprétant, dans les cafés autour du campus ou lors de mariages, des airs de son chanteur préféré Georges Brassens, mais est trop timide pour chanter devant un vrai public. C'est en fréquentant le milieu musical qu'il fait la connaissance de Pete Seeger et Bob Dylan. Après trois années en faculté de médecine à l'université du Michigan qui n'aboutissent pas, il se réoriente vers les sciences humaines et décroche une licence avec une majeure en anthropologie dont il sort avec mention en 1961. Poursuivant ses études, deux ans plus tard, il soutient son mémoire de master en anthropologie sur la tribu des Indiens Hopis. Son master en poche, il est réformé par les autorités militaires à cause d'un souffle au cœur. Alors qu'il envisage une carrière d'écrivain, il revient fin 1963 en France où il rejoint sa mère et ses sœurs. Il y écrit un roman et des nouvelles, écrit pour des magazines américains (New Yorker, Playboy), travaille comme technicien pour son père, puis fait quelques figurations dans ses films. Son père l'engage comme assistant sur le tournage de Topkapi, film où il fait une brève apparition dans le rôle de Josef. Le 13 décembre 1963, il rencontre sa compagne, Maryse Massiera, chez Eddie Barclay ; l'année suivante, il double des films américains et écrit des articles pour Playboy et The New Yorker. En 1965, il apparaît dans le film Nick Carter et le trèfle rouge de Jean-Paul Savignac, aux côtés d'Eddie Constantine, Nicole Courcel et Graziella Galvani, et dans Lady L. ; entre les deux, il est assistant-metteur en scène sur le tournage de Quoi de neuf, Pussycat ?. Maryse Massiera est une connaissance de Catherine Régnier, secrétaire chez CBS Records, entreprise qui s'est récemment installée en France afin d'y distribuer les disques de ses stars américaines. Maryse fait donc passer à son amie une bande sur laquelle Joe Dassin entonne un folk song américain, Freight Train. Son objectif est de graver cette bande sur un disque simple afin de l'offrir à Joe Dassin pour son anniversaire. À l'écoute de la bande, CBS est convaincue de lancer son premier artiste francophone, et, le 26 décembre 1964, Joe Dassin, premier résident français à signer avec une maison de disques américaine, enregistre quatre titres (dont Je change un peu de vent, version française de Freight Train), accompagné de l'orchestre de Oswald d'Andréa, dont deux chansons sont signées Jean-Michel Rivat et Frank Thomas. Au mois de juin 1965, il sort un nouvel EP dont le titre phare est Je vais mon chemin. Ce deuxième disque est un nouvel échec. Il ne s'écoule qu'à 2 000 exemplaires environ. Et si, en ce début de carrière, Joe Dassin a quelquefois l'occasion d'interpréter ses chansons à la télévision (notamment Je change un peu de vent et Je vais mon chemin), les médias s'intéressent plus à lui en tant que fils de Jules Dassin qu'en tant que chanteur. Son troisième EP sort à la fin de l'année 1965. Si Bip-bip ne marque pas encore le marché du disque (environ 25 000 exemplaires sont écoulés), ce titre devient son premier succès d'estime. C'est en tout cas son premier vrai succès radio et, pour la première fois de sa carrière, Joe Dassin fait son apparition dans les hit-parades. Le 31 décembre 1965, Jacques Souplet, nouveau PDG de CBS France, lui présente celui qui deviendra son producteur et ami, Jacques Plait. En avril 1966, il sort son quatrième EP (son premier en collaboration avec Jacques Plait). Deux titres sortent rapidement du lot : Ça m'avance à quoi et Comme la lune. Si les ventes sont encore modestes, les titres passent beaucoup en radio et contribuent à la popularité grandissante du chanteur. Joe Dassin est plus que jamais catalogué parmi les chanteurs de folk song français. Au cours de l'été, il sort son premier single, Guantanamera, et l'adaptation d'un traditionnel, Katy Cruel. Si Guantanamera n'est pas un succès qui lui est propre (la chanson sera interprétée entre autres par Nana Mouskouri) et si ce n'est pas lui qui en fera un véritable succès à cette époque, on peut tout de même souligner qu'aujourd'hui sa version a éclipsé toutes les autres et qu'elle est la plus connue en France. Joe Dassin donne également son premier concert en public à l'Ancienne Belgique à Bruxelles. À la fin de l'année, il sort un nouvel EP, (Excuse me lady), ainsi que le tout premier album de sa carrière, Joe Dassin à New-York, album qu'il enregistre à New York. Toujours pas de franc succès commercial, même si Joe Dassin continue lentement sa progression dans les hit-parades. En janvier 1967, André Salvet et Bernard Chevry créent le MIDEM que Joe Dassin va présenter en deux langues. Il sort aussi un nouvel EP le 3 mai 1967 et, cette fois-ci, obtient le premier vrai réel succès de sa carrière avec Les Dalton qui se classe n°8 du hit-parade français. Viens voir le loup, titre de la face B, est éclipsé et n'obtient qu'un succès d'estime. Sur ce disque, figure la chanson Hello hello qui reste le premier texte de Claude Lemesle écrit pour Joe Dassin. Au cours de l'émission les « Salves d’Or » d'Henri Salvador et dans laquelle il interprète Les Dalton, Jacqueline Salvador lui suggère de chanter en costume blanc qui capte mieux la lumière, conseil qu'il suivra scrupuleusement. À l'automne 1967, il signe Bébé requin pour France Gall et enregistre un nouveau single composé de Marie-Jeanne et Tout bébé a besoin d'une maman. Marie-Jeanne (adaptation française de Ode to Billie Joe de la chanteuse américaine Bobbie Gentry), présente un risque commercial (Marie-Jeanne est le nom d'une drogue, mais cette chanson est bonne pour l'image du chanteur). À sa sortie, elle n'est pas encore le classique qu'elle devient par la suite : le disque ne s'écoule qu'à 50 000 exemplaires environ. C'est à la suite du passage à l'Olympia en 1969, que Marie-Jeanne trouve le succès. Quant au 2e titre, il est dans la lignée des Dalton. À la fin de l'année, Joe Dassin sort son nouvel album, Les Deux Mondes de Joe Dassin. En plus de ses succès de 1967, l'album présente quelques reprises de standards américains. En mars 1968 sort le nouveau single de Joe Dassin avec La Bande à Bonnot. La chanson devient un classique de l'artiste au fur et à mesure des années. Un mois à peine plus tard, il sort un nouveau 45 tours, Siffler sur la colline. En pleine période de mai 68, le titre rencontre un grand succès commercial : plus de 300 000 copies sont vendues en France. Joe Dassin devient avec ce titre une véritable vedette et confirme son succès en novembre 1968, en sortant Ma bonne étoile, une reprise d'une chanson italienne (comme Siffler sur la colline) avec des paroles de Pierre Delanoë. Le titre s'installe en tête des hit-parades et s'écoule également à plus de 300 000 exemplaires. Cette période marque également la fin de la collaboration entre Joe Dassin, Jean-Michel Rivat et Franck Thomas. Le nouveau parolier favori de Joe Dassin devient donc Pierre Delanoë. En mars 1969, Le Petit Pain au chocolat, toujours adapté de l'italien par Delanoë, devient son nouveau grand succès (450 000 copies). La face B est Le Temps des œufs au plat, signée Ricky Dassin et Claude Lemesle. Le 1er avril 1969, Joe Dassin est victime d'un premier infarctus. Reprenant ses tournées, il rencontre Boby Lapointe, qui lui présente Georges Brassens et l'emmène en tournée. L'année 1969 se poursuit par Les Champs-Élysées, une adaptation anglaise par Pierre Delanoë de Waterloo Road de Lionel Morton, et Le Chemin de papa, cosigné par Dassin et Delanoë. Les Champs-Élysées s'écoule à 600 000 copies et devient l'un des plus grands succès de Joe Dassin, qui sera par la suite traduite en plusieurs langues (allemand, italien, anglais, japonais). Le 22 octobre 1969, Joe Dassin termine sa tournée à l'Olympia avant de recevoir le grand prix du disque de l'Académie Charles-Cros pour l'album Le Chemin de papa, dans lequel il reprend l'ensemble de ses succès (La Bande à Bonnot, Siffler sur la colline, Ma bonne étoile, Le Petit Pain au chocolat, Les Champs-Élysées, Le Chemin de papa ou encore Mon village du bout du monde). Joe Dassin est devenu en deux ans l'une des plus grandes vedettes françaises, et ses concerts affichent désormais complet. Pour la première fois, il est classé au hit allemand avec Die Champs-Élysées (n°31). Début 1970, il sort un nouveau single composé de deux nouveaux titres : C'est la vie Lily et Billy le Bordelais. Le disque s'écoule à 400 000 copies. À la suite du titre Billy le Bordelais (une de ses compositions), Joe Dassin est intronisé « Compagnon de Bordeaux » par le conseil de la ville.

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Joe Dassin et ses parents habitent New York puis Los Angeles où il apprend le piano, le banjo et la guitare auprès de sa mère. Son père ayant brièvement appartenu au Parti communiste américain (jusqu'à la conclusion du pacte germano-soviétique) est dénoncé par un membre du parti, le réalisateur Edward Dmytryk, désireux de s'affranchir des soupçons qui pèsent sur lui, et cédant à la pression de la commission des activités anti-américaines. Aussi la famille s'expatrie en 1950 en Europe où elle déménage de nombreuses fois ; suivant son père dans ses tournages, Joe Dassin connaît onze écoles : il étudie notamment dans plusieurs collèges en Angleterre, en Italie, à l'Institut Le Rosey en Suisse. Il passe son bac à Grenoble, y obtenant la mention bien. Supportant mal la séparation de ses parents en 1954, il décide de venger son père, chassé comme un paria, en regagnant les États-Unis. Il y finance ses études par différents jobs (plongeur dans un restaurant, chauffeur-livreur, testeur psychologique, DJ dans la radio WCX de Détroit) ou en interprétant, dans les cafés autour du campus ou lors de mariages, des airs de son chanteur préféré Georges Brassens, mais est trop timide pour chanter devant un vrai public. C'est en fréquentant le milieu musical qu'il fait la connaissance de Pete Seeger et Bob Dylan. Après trois années en faculté de médecine à l'université du Michigan qui n'aboutissent pas, il se réoriente vers les sciences humaines et décroche une licence avec une majeure en anthropologie dont il sort avec mention en 1961. Poursuivant ses études, deux ans plus tard, il soutient son mémoire de master en anthropologie sur la tribu des Indiens Hopis. Son master en poche, il est réformé par les autorités militaires à cause d'un souffle au cœur. Alors qu'il envisage une carrière d'écrivain, il revient fin 1963 en France où il rejoint sa mère et ses sœurs. Il y écrit un roman et des nouvelles, écrit pour des magazines américains (New Yorker, Playboy), travaille comme technicien pour son père, puis fait quelques figurations dans ses films. Son père l'engage comme assistant sur le tournage de Topkapi, film où il fait une brève apparition dans le rôle de Josef. Le 13 décembre 1963, il rencontre sa compagne, Maryse Massiera, chez Eddie Barclay ; l'année suivante, il double des films américains et écrit des articles pour Playboy et The New Yorker. En 1965, il apparaît dans le film Nick Carter et le trèfle rouge de Jean-Paul Savignac, aux côtés d'Eddie Constantine, Nicole Courcel et Graziella Galvani, et dans Lady L. ; entre les deux, il est assistant-metteur en scène sur le tournage de Quoi de neuf, Pussycat ?. Maryse Massiera est une connaissance de Catherine Régnier, secrétaire chez CBS Records, entreprise qui s'est récemment installée en France afin d'y distribuer les disques de ses stars américaines. Maryse fait donc passer à son amie une bande sur laquelle Joe Dassin entonne un folk song américain, Freight Train. Son objectif est de graver cette bande sur un disque simple afin de l'offrir à Joe Dassin pour son anniversaire. À l'écoute de la bande, CBS est convaincue de lancer son premier artiste francophone, et, le 26 décembre 1964, Joe Dassin, premier résident français à signer avec une maison de disques américaine, enregistre quatre titres (dont Je change un peu de vent, version française de Freight Train), accompagné de l'orchestre de Oswald d'Andréa, dont deux chansons sont signées Jean-Michel Rivat et Frank Thomas. Au mois de juin 1965, il sort un nouvel EP dont le titre phare est Je vais mon chemin. Ce deuxième disque est un nouvel échec. Il ne s'écoule qu'à 2 000 exemplaires environ. Et si, en ce début de carrière, Joe Dassin a quelquefois l'occasion d'interpréter ses chansons à la télévision (notamment Je change un peu de vent et Je vais mon chemin), les médias s'intéressent plus à lui en tant que fils de Jules Dassin qu'en tant que chanteur. Son troisième EP sort à la fin de l'année 1965. Si Bip-bip ne marque pas encore le marché du disque (environ 25 000 exemplaires sont écoulés), ce titre devient son premier succès d'estime. C'est en tout cas son premier vrai succès radio et, pour la première fois de sa carrière, Joe Dassin fait son apparition dans les hit-parades. Le 31 décembre 1965, Jacques Souplet, nouveau PDG de CBS France, lui présente celui qui deviendra son producteur et ami, Jacques Plait. En avril 1966, il sort son quatrième EP (son premier en collaboration avec Jacques Plait). Deux titres sortent rapidement du lot : Ça m'avance à quoi et Comme la lune. Si les ventes sont encore modestes, les titres passent beaucoup en radio et contribuent à la popularité grandissante du chanteur. Joe Dassin est plus que jamais catalogué parmi les chanteurs de folk song français. Au cours de l'été, il sort son premier single, Guantanamera, et l'adaptation d'un traditionnel, Katy Cruel. Si Guantanamera n'est pas un succès qui lui est propre (la chanson sera interprétée entre autres par Nana Mouskouri) et si ce n'est pas lui qui en fera un véritable succès à cette époque, on peut tout de même souligner qu'aujourd'hui sa version a éclipsé toutes les autres et qu'elle est la plus connue en France. Joe Dassin donne également son premier concert en public à l'Ancienne Belgique à Bruxelles. À la fin de l'année, il sort un nouvel EP, (Excuse me lady), ainsi que le tout premier album de sa carrière, Joe Dassin à New-York, album qu'il enregistre à New York. Toujours pas de franc succès commercial, même si Joe Dassin continue lentement sa progression dans les hit-parades. En janvier 1967, André Salvet et Bernard Chevry créent le MIDEM que Joe Dassin va présenter en deux langues. Il sort aussi un nouvel EP le 3 mai 1967 et, cette fois-ci, obtient le premier vrai réel succès de sa carrière avec Les Dalton qui se classe n°8 du hit-parade français. Viens voir le loup, titre de la face B, est éclipsé et n'obtient qu'un succès d'estime. Sur ce disque, figure la chanson Hello hello qui reste le premier texte de Claude Lemesle écrit pour Joe Dassin. Au cours de l'émission les « Salves d’Or » d'Henri Salvador et dans laquelle il interprète Les Dalton, Jacqueline Salvador lui suggère de chanter en costume blanc qui capte mieux la lumière, conseil qu'il suivra scrupuleusement. À l'automne 1967, il signe Bébé requin pour France Gall et enregistre un nouveau single composé de Marie-Jeanne et Tout bébé a besoin d'une maman. Marie-Jeanne (adaptation française de Ode to Billie Joe de la chanteuse américaine Bobbie Gentry), présente un risque commercial (Marie-Jeanne est le nom d'une drogue, mais cette chanson est bonne pour l'image du chanteur). À sa sortie, elle n'est pas encore le classique qu'elle devient par la suite : le disque ne s'écoule qu'à 50 000 exemplaires environ. C'est à la suite du passage à l'Olympia en 1969, que Marie-Jeanne trouve le succès. Quant au 2e titre, il est dans la lignée des Dalton. À la fin de l'année, Joe Dassin sort son nouvel album, Les Deux Mondes de Joe Dassin. En plus de ses succès de 1967, l'album présente quelques reprises de standards américains. En mars 1968 sort le nouveau single de Joe Dassin avec La Bande à Bonnot. La chanson devient un classique de l'artiste au fur et à mesure des années. Un mois à peine plus tard, il sort un nouveau 45 tours, Siffler sur la colline. En pleine période de mai 68, le titre rencontre un grand succès commercial : plus de 300 000 copies sont vendues en France. Joe Dassin devient avec ce titre une véritable vedette et confirme son succès en novembre 1968, en sortant Ma bonne étoile, une reprise d'une chanson italienne (comme Siffler sur la colline) avec des paroles de Pierre Delanoë. Le titre s'installe en tête des hit-parades et s'écoule également à plus de 300 000 exemplaires. Cette période marque également la fin de la collaboration entre Joe Dassin, Jean-Michel Rivat et Franck Thomas. Le nouveau parolier favori de Joe Dassin devient donc Pierre Delanoë. En mars 1969, Le Petit Pain au chocolat, toujours adapté de l'italien par Delanoë, devient son nouveau grand succès (450 000 copies). La face B est Le Temps des œufs au plat, signée Ricky Dassin et Claude Lemesle. Le 1er avril 1969, Joe Dassin est victime d'un premier infarctus. Reprenant ses tournées, il rencontre Boby Lapointe, qui lui présente Georges Brassens et l'emmène en tournée. L'année 1969 se poursuit par Les Champs-Élysées, une adaptation anglaise par Pierre Delanoë de Waterloo Road de Lionel Morton, et Le Chemin de papa, cosigné par Dassin et Delanoë. Les Champs-Élysées s'écoule à 600 000 copies et devient l'un des plus grands succès de Joe Dassin, qui sera par la suite traduite en plusieurs langues (allemand, italien, anglais, japonais). Le 22 octobre 1969, Joe Dassin termine sa tournée à l'Olympia avant de recevoir le grand prix du disque de l'Académie Charles-Cros pour l'album Le Chemin de papa, dans lequel il reprend l'ensemble de ses succès (La Bande à Bonnot, Siffler sur la colline, Ma bonne étoile, Le Petit Pain au chocolat, Les Champs-Élysées, Le Chemin de papa ou encore Mon village du bout du monde). Joe Dassin est devenu en deux ans l'une des plus grandes vedettes françaises, et ses concerts affichent désormais complet. Pour la première fois, il est classé au hit allemand avec Die Champs-Élysées (n°31). Début 1970, il sort un nouveau single composé de deux nouveaux titres : C'est la vie Lily et Billy le Bordelais. Le disque s'écoule à 400 000 copies. À la suite du titre Billy le Bordelais (une de ses compositions), Joe Dassin est intronisé « Compagnon de Bordeaux » par le conseil de la ville.

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