Renouer avec le passé pour envisager l’avenir.
Michèle Rakotoson revient au pays après des années d’absence. Madagascar et sa capitale Antananarivo s’offrent au regard de celle qui vit an-dafin-dranomasina, de l’autre côté de la mer. L’armoire des souvenirs s’ouvre lentement, exhalant peu à peu « la tendresse pour ce peuple qui est ma dignité ». Tout au long de ce récit se trouve un chant en soubassement ; puisse le lecteur y retrouver le silence des collines et le rythme de la langue malgache.
Un livre-reportage empreint d'émotions et d’optimisme.
EXTRAIT
Poussière rouge qui envahit tout dès que la carlingue s’ouvre, rouge qui saute aux yeux, partout sur le béton, sur les carcasses des camions abandonnés un peu plus loin dans les hangars, sur les immeubles qui auraient bien voulu imiter ceux de l’Occident, sur les vêtements, latérite couleur locale. Le rouge m’envahit aussi jusqu’au corps, au cœur, rouge brique ou rouge sang. Dans ce pays-ci on déterre les morts pour leur donner une nouvelle vie, mais comment déterrer ceux que l’on porte en soi ? Pourquoi les airs qui me reviennent en tête n’ont-ils plus de paroles ?
CE QU’EN PENSE LA CRITIQUE
- « Partie il y a vingt ans d’un pays sur lequel pesait la chape de plomb de la dictature, Michel Rakotoson revient à Madagascar pour la énième fois. Mais cette fois avec le désir ferme de renouer avec le passé, de reprendre possession. Elle se rend dans les lieux de mémoire, traverse l’île rouge de long en large, établissant le bilan de sa longue absence, mesurant avec mélancolie le fossé infranchissable qui s’est creusé entre le pays réel et le pays rêvé « ou son pays de cauchemar, celui qu’elle recompose à l’infini entre tendresse et rage ». Juillet au pays se lit par endroits comme un livre-reportage, à l’écriture sensuelle et alerte. C’est en journaliste de métier que Rakotoson raconte le silence des collines, la beauté des paysages et la dignité d’un peuple qui puise dans la grandeur de son passé la force de résister aux assauts d’un présent mercantile et miséreux. » (Tirthankar Chanda, Tribune Madagascar)
- « Michèle Rakotoson se dévoile en militante de l'écrit. Un écrit qui dit ses racines, en même temps qu'il l'enracine à nouveau dans une nouvelle terre, celle des autres possibles, sans jamais oublier, pourtant. Juillet au pays raconte. Improbable retour en arrière, en véritable élan vers l'avenir. » (Anne Duprez, Aqui, l’information en Aquitaine)
- « Le retour sur l’île natale d’une écrivaine et musicienne exilée pendant vingt ans pour raisons politiques, la confrontation et la joie des souvenirs et du présent. Lecture recommandée. » (Double sens, voyage et partage)
A PROPOS DE L’AUTEUR
Michèle Rakotoson est née à Antananarivo (Madagascar). Quittant l’Ile rouge en 1983 pour des raisons politiques, elle arrive à Paris où elle obtient un DEA en Sociologie. Chargée de communication à RFI, elle est aussi responsable du Prix RFI Témoin du Monde, conceptrice et coordinatrice du projet Bokiko, projet de relance de l’édition à Madagascar.
Renouer avec le passé pour envisager l’avenir.
Michèle Rakotoson revient au pays après des années d’absence. Madagascar et sa capitale Antananarivo s’offrent au regard de celle qui vit an-dafin-dranomasina, de l’autre côté de la mer. L’armoire des souvenirs s’ouvre lentement, exhalant peu à peu « la tendresse pour ce peuple qui est ma dignité ». Tout au long de ce récit se trouve un chant en soubassement ; puisse le lecteur y retrouver le silence des collines et le rythme de la langue malgache.
Un livre-reportage empreint d'émotions et d’optimisme.
EXTRAIT
Poussière rouge qui envahit tout dès que la carlingue s’ouvre, rouge qui saute aux yeux, partout sur le béton, sur les carcasses des camions abandonnés un peu plus loin dans les hangars, sur les immeubles qui auraient bien voulu imiter ceux de l’Occident, sur les vêtements, latérite couleur locale. Le rouge m’envahit aussi jusqu’au corps, au cœur, rouge brique ou rouge sang. Dans ce pays-ci on déterre les morts pour leur donner une nouvelle vie, mais comment déterrer ceux que l’on porte en soi ? Pourquoi les airs qui me reviennent en tête n’ont-ils plus de paroles ?
CE QU’EN PENSE LA CRITIQUE
- « Partie il y a vingt ans d’un pays sur lequel pesait la chape de plomb de la dictature, Michel Rakotoson revient à Madagascar pour la énième fois. Mais cette fois avec le désir ferme de renouer avec le passé, de reprendre possession. Elle se rend dans les lieux de mémoire, traverse l’île rouge de long en large, établissant le bilan de sa longue absence, mesurant avec mélancolie le fossé infranchissable qui s’est creusé entre le pays réel et le pays rêvé « ou son pays de cauchemar, celui qu’elle recompose à l’infini entre tendresse et rage ». Juillet au pays se lit par endroits comme un livre-reportage, à l’écriture sensuelle et alerte. C’est en journaliste de métier que Rakotoson raconte le silence des collines, la beauté des paysages et la dignité d’un peuple qui puise dans la grandeur de son passé la force de résister aux assauts d’un présent mercantile et miséreux. » (Tirthankar Chanda, Tribune Madagascar)
- « Michèle Rakotoson se dévoile en militante de l'écrit. Un écrit qui dit ses racines, en même temps qu'il l'enracine à nouveau dans une nouvelle terre, celle des autres possibles, sans jamais oublier, pourtant. Juillet au pays raconte. Improbable retour en arrière, en véritable élan vers l'avenir. » (Anne Duprez, Aqui, l’information en Aquitaine)
- « Le retour sur l’île natale d’une écrivaine et musicienne exilée pendant vingt ans pour raisons politiques, la confrontation et la joie des souvenirs et du présent. Lecture recommandée. » (Double sens, voyage et partage)
A PROPOS DE L’AUTEUR
Michèle Rakotoson est née à Antananarivo (Madagascar). Quittant l’Ile rouge en 1983 pour des raisons politiques, elle arrive à Paris où elle obtient un DEA en Sociologie. Chargée de communication à RFI, elle est aussi responsable du Prix RFI Témoin du Monde, conceptrice et coordinatrice du projet Bokiko, projet de relance de l’édition à Madagascar.