Author: | Jules Bois | ISBN: | 1230003095454 |
Publisher: | Felipão | Publication: | February 22, 2019 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Jules Bois |
ISBN: | 1230003095454 |
Publisher: | Felipão |
Publication: | February 22, 2019 |
Imprint: | |
Language: | French |
Extrait : Il est inadmissible, par exemple, que l’homme soit le dernier mot de la création. Comment un seul monde, parmi des millions de mondes, serait-il habité ? Et comment n’y aurait-il pas des êtres aussi élevés, et cent fois, mille fois plus élevés au-dessus de l’homme que l’homme lui-même n’est élevé au-dessus des mollusques ou des algues ? La « pneumatologie » médiévale, ou science des esprits, qu’était-ce autre chose, au fond, que l’effort de l’imagination métaphysique pour continuer l’échelle des êtres et combler tant bien que mal le vide immense entre l’homme et Dieu ?
…/…
Et, sans quitter notre « globule » terrestre, les esprits les plus enorgueillis de la science moderne ne daignent-ils pas avouer nous ne connaissons « pas encore » « toutes les propriétés de la matière » ? « Pas encore » ! « Toutes les propriétés de la matière », c’est-à-dire toutes les énergies de la force ! Je crois bien. Imaginez une fourmi des bois de Meudon qui, hochant gravement sa tête minuscule, se dirait à la fin de l’été : « Je crois bien que je ne connais pas encore toutes les régions de la planète » ! A vrai dire, toutes nos découvertes et nos inventions sont si peu de chose encore ! L’auteur de la plus grande de toutes les découvertes, le théoricien de la gravitation universelle, Newton, n’avait-il pas coutume de dire : Nous sommes des enfants qui ramassons quelques coquillages sur les bords du lac immense de la vérité !
Extrait : Il est inadmissible, par exemple, que l’homme soit le dernier mot de la création. Comment un seul monde, parmi des millions de mondes, serait-il habité ? Et comment n’y aurait-il pas des êtres aussi élevés, et cent fois, mille fois plus élevés au-dessus de l’homme que l’homme lui-même n’est élevé au-dessus des mollusques ou des algues ? La « pneumatologie » médiévale, ou science des esprits, qu’était-ce autre chose, au fond, que l’effort de l’imagination métaphysique pour continuer l’échelle des êtres et combler tant bien que mal le vide immense entre l’homme et Dieu ?
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Et, sans quitter notre « globule » terrestre, les esprits les plus enorgueillis de la science moderne ne daignent-ils pas avouer nous ne connaissons « pas encore » « toutes les propriétés de la matière » ? « Pas encore » ! « Toutes les propriétés de la matière », c’est-à-dire toutes les énergies de la force ! Je crois bien. Imaginez une fourmi des bois de Meudon qui, hochant gravement sa tête minuscule, se dirait à la fin de l’été : « Je crois bien que je ne connais pas encore toutes les régions de la planète » ! A vrai dire, toutes nos découvertes et nos inventions sont si peu de chose encore ! L’auteur de la plus grande de toutes les découvertes, le théoricien de la gravitation universelle, Newton, n’avait-il pas coutume de dire : Nous sommes des enfants qui ramassons quelques coquillages sur les bords du lac immense de la vérité !