Author: | Fiodor Dostoïevski, Nina Halpérine-Kaminsky | ISBN: | 1230002786810 |
Publisher: | Paris, Plon-Nourrit et Cie: 1896 | Publication: | November 3, 2018 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Fiodor Dostoïevski, Nina Halpérine-Kaminsky |
ISBN: | 1230002786810 |
Publisher: | Paris, Plon-Nourrit et Cie: 1896 |
Publication: | November 3, 2018 |
Imprint: | |
Language: | French |
Imaginez Don Juan plein de remords et hanté par un mari trompé. Accablé de soucis d’argent, n’ayant le goût à rien, Veltchaninov est poursuivi par un homme en deuil. Troussotzky a perdu sa femme. Toute faute, pour Dostoïevski, doit être expiée, le péché engendre la maladie et la folie. Le vaudeville tourne au drame, car il y a une victime innocente, Lisa, une enfant. De qui est-elle ? L’éternel mari retrouvera une épouse, l’éternel amant sa vigueur et le jeu recommence. L’auteur rit de lui-même, se souvenant de son premier mariage. Ce roman tragique et comique révèle un autre Dostoïevski. Mais ses personnages sont toujours aussi grands d’être conscients de leur petitesse.
Le philosophe René Girard en a donné un résumé dans Mensonge romantique et Vérité romanesque.
Veltchaninov, tout occupé à une affaire juridique, repère pourtant un homme étrange, « un monsieur qui portait un crêpe à son chapeau », et qu’il ne cesse de croiser. Jusqu’à ce que l’homme vienne frapper à sa porte, en pleine nuit, et que Veltchaninov reconnaisse celui qui, neuf ans auparavant, était le mari de sa maîtresse. La femme est morte, mais le mari ne peut se défaire de la fascination qu’il éprouve pour l’ex-amant. Au point de lui amener « sa » fille (celle de l’autre en réalité), qu’il laisse mourir (par indifférence ou vengeance ?). Au point de l’associer à ses projets de remariage avec un tendron.
À partir d’un scénario de vaudeville, Dostoïevski bâtit une fable angoissante sur la fatalité des rapports humains et, d’une sinistre histoire d’adultère et de revenants, il dresse un constat grinçant sur l’absurde reproduction des comportements d’échec.
Imaginez Don Juan plein de remords et hanté par un mari trompé. Accablé de soucis d’argent, n’ayant le goût à rien, Veltchaninov est poursuivi par un homme en deuil. Troussotzky a perdu sa femme. Toute faute, pour Dostoïevski, doit être expiée, le péché engendre la maladie et la folie. Le vaudeville tourne au drame, car il y a une victime innocente, Lisa, une enfant. De qui est-elle ? L’éternel mari retrouvera une épouse, l’éternel amant sa vigueur et le jeu recommence. L’auteur rit de lui-même, se souvenant de son premier mariage. Ce roman tragique et comique révèle un autre Dostoïevski. Mais ses personnages sont toujours aussi grands d’être conscients de leur petitesse.
Le philosophe René Girard en a donné un résumé dans Mensonge romantique et Vérité romanesque.
Veltchaninov, tout occupé à une affaire juridique, repère pourtant un homme étrange, « un monsieur qui portait un crêpe à son chapeau », et qu’il ne cesse de croiser. Jusqu’à ce que l’homme vienne frapper à sa porte, en pleine nuit, et que Veltchaninov reconnaisse celui qui, neuf ans auparavant, était le mari de sa maîtresse. La femme est morte, mais le mari ne peut se défaire de la fascination qu’il éprouve pour l’ex-amant. Au point de lui amener « sa » fille (celle de l’autre en réalité), qu’il laisse mourir (par indifférence ou vengeance ?). Au point de l’associer à ses projets de remariage avec un tendron.
À partir d’un scénario de vaudeville, Dostoïevski bâtit une fable angoissante sur la fatalité des rapports humains et, d’une sinistre histoire d’adultère et de revenants, il dresse un constat grinçant sur l’absurde reproduction des comportements d’échec.