| Author: | Pierre Brunel | ISBN: | 9782130655305 |
| Publisher: | Presses universitaires de France (réédition numérique FeniXX) | Publication: | January 1, 1978 |
| Imprint: | Presses universitaires de France (réédition numérique FeniXX) | Language: | French |
| Author: | Pierre Brunel |
| ISBN: | 9782130655305 |
| Publisher: | Presses universitaires de France (réédition numérique FeniXX) |
| Publication: | January 1, 1978 |
| Imprint: | Presses universitaires de France (réédition numérique FeniXX) |
| Language: | French |
Avant d'être l'institution que nous approuvons ou que nous redoutons, l'État est une idée. Aussi peut-il exister, aux frontières de la philosophie, une littérature de l'exis politique. Elle fait apparaître que le Souverain est l'essence de l'État. Mais il est conçu tantôt comme un dirigeant unique (l'État, c'est moi ), tantôt comme la volonté générale du peuple. Pierre Brunei a étudié ces variations, d'Aristote à Rousseau, en passant par Machiavel et Hobbes. Mais on trouvera bien d'autres réponses dans cet ouvrage. En outre, l'auteur a cru devoir introduire, entre l'État et le Souverain, un troisième terme : littérature. Il a posé les problèmes de l'engagement de l'écrivain, de la constitution d'un corpus littéraire correspondant au corps politique, de l'établissement d'un lexique, condition d'une écriture politique, du lien entre politique et poétique. Il a voulu reprendre la question posée par Sartre en 1947, Qu'est-ce que la littérature ?, et tenter d'y répondre.
Avant d'être l'institution que nous approuvons ou que nous redoutons, l'État est une idée. Aussi peut-il exister, aux frontières de la philosophie, une littérature de l'exis politique. Elle fait apparaître que le Souverain est l'essence de l'État. Mais il est conçu tantôt comme un dirigeant unique (l'État, c'est moi ), tantôt comme la volonté générale du peuple. Pierre Brunei a étudié ces variations, d'Aristote à Rousseau, en passant par Machiavel et Hobbes. Mais on trouvera bien d'autres réponses dans cet ouvrage. En outre, l'auteur a cru devoir introduire, entre l'État et le Souverain, un troisième terme : littérature. Il a posé les problèmes de l'engagement de l'écrivain, de la constitution d'un corpus littéraire correspondant au corps politique, de l'établissement d'un lexique, condition d'une écriture politique, du lien entre politique et poétique. Il a voulu reprendre la question posée par Sartre en 1947, Qu'est-ce que la littérature ?, et tenter d'y répondre.
