L'Ami commun (Intégral, les 2 Tomes)

Edition complète, Tomes I et II

Fiction & Literature, Psychological, Mystery & Suspense, Traditional British, Classics
Cover of the book L'Ami commun (Intégral, les 2 Tomes) by Charles Dickens, PRB
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Author: Charles Dickens ISBN: 1230000300880
Publisher: PRB Publication: February 16, 2015
Imprint: Language: French
Author: Charles Dickens
ISBN: 1230000300880
Publisher: PRB
Publication: February 16, 2015
Imprint:
Language: French


L'Ami commun est un roman psychologique et social de l'écrivain anglais Charles Dickens (1812 – 1870).
 
Ce livre comporte une table des matières dynamique.
Il est parfaitement mis en page pour une lecture sur liseuse électronique.
 
Résumé :
 
Un riche misanthrope brouillé avec le monde entier à l'exception de ses fidèles employés, Mr et Mrs Boffin, meurt après avoir fait fortune en exploitant les décharges de Londres. Son testament stipule que sa fortune est transmise à son fils, John Harmon, qu'il ne voit plus, mais à condition qu'il revienne du lointain pays étranger où il s'est établi, pour la recevoir. Cette disposition est assortie d'une autre clause : Harmon doit épouser une jeune femme qu'il ne connaît pas, Miss Bella Wilfer. Mortimer Lightwood, notaire réputé indolent et qui a la particularité de ne pas avoir d'autres clients, est désigné comme exécuteur testamentaire...
 
Extrait :
 
Inutile de préciser la date  ; mais de nos jours, vers la fin d’une soirée d’automne, un bateau fangeux et d’aspect équivoque flottait sur la Tamise entre le pont de Southwark, qui est en fonte, et le pont de Londres, qui est en pierre.
Deux personnes étaient dans ce bateau  : un homme vigoureux, à cheveux gris et en désordre, au teint bronzé par le soleil, et une jeune fille de dix-neuf à vingt ans qui lui ressemblait assez pour que l’on reconnût qu’il était son père.
La jeune fille ramait, et maniait ses avirons avec une grande aisance. L’homme aux cheveux gris, les cordes lâches du gouvernail entre les mains, et les mains dans la ceinture, fouillait la rivière d’un œil avide. Il n’avait pas de filet, pas d’hameçons, pas de ligne  ; ce ne pouvait pas être un pêcheur. Ce n’était pas non plus un batelier  ; son bateau n’offrait ni inscription, ni peinture, ni siège où un passager pût s’asseoir  ; nul autre objet qu’un rouleau de corde, plus une gaffe couverte de rouille  ; et ce bateau n’était ni assez grand, ni assez solide pour servir au transport des marchandises.
 
Rien dans cet homme, ni dans son entourage, ne laissait deviner ce qu’il cherchait  ; mais il cherchait quelque chose, et du regard le plus attentif. Depuis une heure que la marée descendait, le moindre courant, la moindre ride qui se produisait sur sa large nappe, était guettée par l’homme, tandis que le bateau présentait au reflux soit la proue, soit la poupe, suivant la direction que lui imprimait la fille sur un signe de tête du père.
La rameuse épiait le visage du guetteur non moins attentivement que celui-ci épiait l’eau du fleuve  ; mais il y avait dans la fixité du regard de la jeune fille une nuance de crainte ou d’horreur. Ce bateau moussu, plus en rapport avec le fond de la Tamise qu’avec la surface de l’eau, en raison de la bourbe dont il était couvert, servait évidemment à son usage habituel  ; et, non moins évidemment, ceux qu’il portait faisaient une chose qu’ils avaient souvent faite, et cherchaient ce qu’ils avaient souvent cherché...
 
 

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L'Ami commun est un roman psychologique et social de l'écrivain anglais Charles Dickens (1812 – 1870).
 
Ce livre comporte une table des matières dynamique.
Il est parfaitement mis en page pour une lecture sur liseuse électronique.
 
Résumé :
 
Un riche misanthrope brouillé avec le monde entier à l'exception de ses fidèles employés, Mr et Mrs Boffin, meurt après avoir fait fortune en exploitant les décharges de Londres. Son testament stipule que sa fortune est transmise à son fils, John Harmon, qu'il ne voit plus, mais à condition qu'il revienne du lointain pays étranger où il s'est établi, pour la recevoir. Cette disposition est assortie d'une autre clause : Harmon doit épouser une jeune femme qu'il ne connaît pas, Miss Bella Wilfer. Mortimer Lightwood, notaire réputé indolent et qui a la particularité de ne pas avoir d'autres clients, est désigné comme exécuteur testamentaire...
 
Extrait :
 
Inutile de préciser la date  ; mais de nos jours, vers la fin d’une soirée d’automne, un bateau fangeux et d’aspect équivoque flottait sur la Tamise entre le pont de Southwark, qui est en fonte, et le pont de Londres, qui est en pierre.
Deux personnes étaient dans ce bateau  : un homme vigoureux, à cheveux gris et en désordre, au teint bronzé par le soleil, et une jeune fille de dix-neuf à vingt ans qui lui ressemblait assez pour que l’on reconnût qu’il était son père.
La jeune fille ramait, et maniait ses avirons avec une grande aisance. L’homme aux cheveux gris, les cordes lâches du gouvernail entre les mains, et les mains dans la ceinture, fouillait la rivière d’un œil avide. Il n’avait pas de filet, pas d’hameçons, pas de ligne  ; ce ne pouvait pas être un pêcheur. Ce n’était pas non plus un batelier  ; son bateau n’offrait ni inscription, ni peinture, ni siège où un passager pût s’asseoir  ; nul autre objet qu’un rouleau de corde, plus une gaffe couverte de rouille  ; et ce bateau n’était ni assez grand, ni assez solide pour servir au transport des marchandises.
 
Rien dans cet homme, ni dans son entourage, ne laissait deviner ce qu’il cherchait  ; mais il cherchait quelque chose, et du regard le plus attentif. Depuis une heure que la marée descendait, le moindre courant, la moindre ride qui se produisait sur sa large nappe, était guettée par l’homme, tandis que le bateau présentait au reflux soit la proue, soit la poupe, suivant la direction que lui imprimait la fille sur un signe de tête du père.
La rameuse épiait le visage du guetteur non moins attentivement que celui-ci épiait l’eau du fleuve  ; mais il y avait dans la fixité du regard de la jeune fille une nuance de crainte ou d’horreur. Ce bateau moussu, plus en rapport avec le fond de la Tamise qu’avec la surface de l’eau, en raison de la bourbe dont il était couvert, servait évidemment à son usage habituel  ; et, non moins évidemment, ceux qu’il portait faisaient une chose qu’ils avaient souvent faite, et cherchaient ce qu’ils avaient souvent cherché...
 
 

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