Author: | Pierre Laffont | ISBN: | 9782259271134 |
Publisher: | (Plon) réédition numérique FeniXX | Publication: | January 1, 1968 |
Imprint: | Plon (réédition numérique FeniXX) | Language: | French |
Author: | Pierre Laffont |
ISBN: | 9782259271134 |
Publisher: | (Plon) réédition numérique FeniXX |
Publication: | January 1, 1968 |
Imprint: | Plon (réédition numérique FeniXX) |
Language: | French |
Photo Gérard Lederer. Il importe assez peu que l’auteur d’un tel livre soit né à Marseille le 12 mars 1913, qu’il ait obtenu une licence en droit à la Faculté d’Aix-en-Provence, qu’il soit marié et père de deux enfants. Mais il est intéressant de savoir que son arrière-grand-père, imprimeur en Lorraine, fut, pour avoir exprimé des sentiments trop républicains, banni en Algérie par Louis-Philippe, ce roi qui se voulait citoyen et savait si bien jouer de son parapluie contre ses adversaires. C’est ce déporté politique qui fonda, en 1844, l’Écho d’Oran. Pierre Laffont, représentant de la quatrième génération d’une même famille, dirigea l’Écho d’Oran de 1945 à 1963. Il en fit le grand quotidien d’Algérie. Élu à la Chambre en 1958, il démissionna en 1961 quand les circonstances ne lui permirent plus de suivre sa conscience et de défendre ses électeurs. Pendant la période tragique de la fin de l’Algérie française, il a vu, entendu et souffert. Aujourd’hui il veut que sa biographie se résume à ce seul mot : témoin.
Photo Gérard Lederer. Il importe assez peu que l’auteur d’un tel livre soit né à Marseille le 12 mars 1913, qu’il ait obtenu une licence en droit à la Faculté d’Aix-en-Provence, qu’il soit marié et père de deux enfants. Mais il est intéressant de savoir que son arrière-grand-père, imprimeur en Lorraine, fut, pour avoir exprimé des sentiments trop républicains, banni en Algérie par Louis-Philippe, ce roi qui se voulait citoyen et savait si bien jouer de son parapluie contre ses adversaires. C’est ce déporté politique qui fonda, en 1844, l’Écho d’Oran. Pierre Laffont, représentant de la quatrième génération d’une même famille, dirigea l’Écho d’Oran de 1945 à 1963. Il en fit le grand quotidien d’Algérie. Élu à la Chambre en 1958, il démissionna en 1961 quand les circonstances ne lui permirent plus de suivre sa conscience et de défendre ses électeurs. Pendant la période tragique de la fin de l’Algérie française, il a vu, entendu et souffert. Aujourd’hui il veut que sa biographie se résume à ce seul mot : témoin.