Author: | Georges Feydeau | ISBN: | 9782755505054 |
Publisher: | Fayard/Mille et une nuits | Publication: | May 30, 2012 |
Imprint: | Fayard/Mille et une nuits | Language: | French |
Author: | Georges Feydeau |
ISBN: | 9782755505054 |
Publisher: | Fayard/Mille et une nuits |
Publication: | May 30, 2012 |
Imprint: | Fayard/Mille et une nuits |
Language: | French |
L’Hôtel du Libre Echange, comédie en trois actes, doit toute sa force dramaturgiquee au lieu, un établissement dont l’honnêteté de façade va très vite se fissurer. Son enseigne, imaginée par Feydeau, n’est pas une allusion au négociant qu’il pourrait attirer (il faut se souvenir que l’expression d’Adam Smith, « free trade » passe au français vers les années 1860-70 et connaît une vogue immédiate). Non, l’hôtel sert aussi à abriter les couples illégitimes. A l’hôtel du Libre Echange vont donc se croiser de respectables bourgeois, maris et femmes, et leurs domestiques, selon des combinaisons et dans des situations qui n’étaient bien évidemment pas prévus. Monsieur Pinglet, entrepreneur, malheureux en ménage (son épouse, Angélique, n’est pas commode), fait la cour à Marcelle, la femme de son ami et collaborateur, l’architecte Paillardin. Celle-ci, qui se plaint du manque d’assiduité sexuelle de son époux, accepte un rendez-vous galant avec Pinglet à l’hôtel. Or Paillardin doit justement y passer la nuit, dans sa fonction d’expert auprès des tribunaux, pour vérifier si l’une de ses chambres est hantée ou non... La suite sera à la hauteur des quiproquos, des rencontres malencontreuses et de l’emberlificotement des situations. La pièce connut, lors de sa création en décembre 1894, un vif succès.
L’Hôtel du Libre Echange, comédie en trois actes, doit toute sa force dramaturgiquee au lieu, un établissement dont l’honnêteté de façade va très vite se fissurer. Son enseigne, imaginée par Feydeau, n’est pas une allusion au négociant qu’il pourrait attirer (il faut se souvenir que l’expression d’Adam Smith, « free trade » passe au français vers les années 1860-70 et connaît une vogue immédiate). Non, l’hôtel sert aussi à abriter les couples illégitimes. A l’hôtel du Libre Echange vont donc se croiser de respectables bourgeois, maris et femmes, et leurs domestiques, selon des combinaisons et dans des situations qui n’étaient bien évidemment pas prévus. Monsieur Pinglet, entrepreneur, malheureux en ménage (son épouse, Angélique, n’est pas commode), fait la cour à Marcelle, la femme de son ami et collaborateur, l’architecte Paillardin. Celle-ci, qui se plaint du manque d’assiduité sexuelle de son époux, accepte un rendez-vous galant avec Pinglet à l’hôtel. Or Paillardin doit justement y passer la nuit, dans sa fonction d’expert auprès des tribunaux, pour vérifier si l’une de ses chambres est hantée ou non... La suite sera à la hauteur des quiproquos, des rencontres malencontreuses et de l’emberlificotement des situations. La pièce connut, lors de sa création en décembre 1894, un vif succès.