La conquête d'une cuisinière

Seul contre trois belles-Mères - Le tombeur-des-crânes ( Edition intégrale ) 2 Tomes

Fiction & Literature, Classics, Literary, Romance
Cover of the book La conquête d'une cuisinière by Eugène Chavette (1827-1902), Paris C. Marpon et E. Flammarion 1885
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Author: Eugène Chavette (1827-1902) ISBN: 1230002402178
Publisher: Paris C. Marpon et E. Flammarion 1885 Publication: June 29, 2018
Imprint: Language: French
Author: Eugène Chavette (1827-1902)
ISBN: 1230002402178
Publisher: Paris C. Marpon et E. Flammarion 1885
Publication: June 29, 2018
Imprint:
Language: French

Extrait: —Des femmes, parbleu! aies-en dix à la fois, vingt… cent même!… Ce n’est pas moi qui t’en blâmerai, puisque je te prêche d’exemple. Mais ce que je ne veux pas, ce que je t’interdis formellement, c’est ce qu’on appelle vulgairement un collage.

Ainsi s’exprimait le plus vieux de deux déjeuneurs attablés dans un cabinet du café Anglais, ayant vue sur le boulevard. Après un succulent repas, ils en étaient au moment du moka.

Après s’être humecté le palais d’une gorgée de café, le parleur reprit la parole: —Non, non, cher neveu, pas de concubinage! Pas de cette liaison bête à ton âge, qui vous endort à l’heure d’être frétillant, qui abrutit ces belles années de la jeunesse qu’un homme doit employer à jeter sa gourme afin de faire, plus tard, un bon mari!

Le second convive, un fort beau garçon de vingt-cinq ans, allait répliquer, mais son morigéneur ne lui en laissa pas le temps.

—Quand ta mère, ma bonne et chère soeur, est morte, reprit-il, elle te laissait une quarantaine de mille francs. J’ai eu la main heureuse à te placer cette somme qui te donne, aujourd’hui, 3,000 francs de rente. Ajoutons-y les trois autres mille francs de ta place, puis, enfin, les quatre mille que, bon an mal an, tu me soutires à l’aide de carottes plus ou moins longues; c’est donc un total d’une dizaine de mille francs, plus que suffisants pour un jeune homme qui, comme toi, n’est pas complètement oisif… Que, ces dix mille francs, tu les manges à droite et à gauche, avec la brune et la blonde, bravo!… mais qu’ils ne te servent qu’à lutter stupidement contre la gêne d’un collage, pouah! pouah! mon très cher neveu!

Et, après cette tirade, l’ennemi du concubinage huma une nouvelle gorgée de café.

Le neveu, puisque neveu il y avait, prit un petit air étonné pour demander: —Mais, mon oncle, à propos de quoi me dites-vous cela?

Sans abaisser sa tasse qu’il se passait et repassait sous le nez pour régaler ses narines de l’arôme du moka, l’oncle regarda son neveu en face et répliqua d’un ton doucement grondeur:.............

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Extrait: —Des femmes, parbleu! aies-en dix à la fois, vingt… cent même!… Ce n’est pas moi qui t’en blâmerai, puisque je te prêche d’exemple. Mais ce que je ne veux pas, ce que je t’interdis formellement, c’est ce qu’on appelle vulgairement un collage.

Ainsi s’exprimait le plus vieux de deux déjeuneurs attablés dans un cabinet du café Anglais, ayant vue sur le boulevard. Après un succulent repas, ils en étaient au moment du moka.

Après s’être humecté le palais d’une gorgée de café, le parleur reprit la parole: —Non, non, cher neveu, pas de concubinage! Pas de cette liaison bête à ton âge, qui vous endort à l’heure d’être frétillant, qui abrutit ces belles années de la jeunesse qu’un homme doit employer à jeter sa gourme afin de faire, plus tard, un bon mari!

Le second convive, un fort beau garçon de vingt-cinq ans, allait répliquer, mais son morigéneur ne lui en laissa pas le temps.

—Quand ta mère, ma bonne et chère soeur, est morte, reprit-il, elle te laissait une quarantaine de mille francs. J’ai eu la main heureuse à te placer cette somme qui te donne, aujourd’hui, 3,000 francs de rente. Ajoutons-y les trois autres mille francs de ta place, puis, enfin, les quatre mille que, bon an mal an, tu me soutires à l’aide de carottes plus ou moins longues; c’est donc un total d’une dizaine de mille francs, plus que suffisants pour un jeune homme qui, comme toi, n’est pas complètement oisif… Que, ces dix mille francs, tu les manges à droite et à gauche, avec la brune et la blonde, bravo!… mais qu’ils ne te servent qu’à lutter stupidement contre la gêne d’un collage, pouah! pouah! mon très cher neveu!

Et, après cette tirade, l’ennemi du concubinage huma une nouvelle gorgée de café.

Le neveu, puisque neveu il y avait, prit un petit air étonné pour demander: —Mais, mon oncle, à propos de quoi me dites-vous cela?

Sans abaisser sa tasse qu’il se passait et repassait sous le nez pour régaler ses narines de l’arôme du moka, l’oncle regarda son neveu en face et répliqua d’un ton doucement grondeur:.............

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