Author: | Stéphanie Guichard, Centre d'études prospectives et d'informations internationales | ISBN: | 9782402123082 |
Publisher: | FeniXX réédition numérique | Publication: | January 1, 1999 |
Imprint: | FeniXX réédition numérique (Economica) | Language: | French |
Author: | Stéphanie Guichard, Centre d'études prospectives et d'informations internationales |
ISBN: | 9782402123082 |
Publisher: | FeniXX réédition numérique |
Publication: | January 1, 1999 |
Imprint: | FeniXX réédition numérique (Economica) |
Language: | French |
Comment le Japon, deuxième puissance économique mondiale, s’est-il enlisé dans la crise financière tout au long des années quatre-vingt-dix ? II faut remonter aux origines du système financier qui est au cœur du « modèle japonais » pour comprendre cette situation au premier abord déroutante. À bien des égards, ce sont les atouts de l’après-guerre qui deviendront des handicaps quand le Japon aura achevé le rattrapage des économies les plus riches. L’archipel tarde alors à prendre conscience qu’il est confronté à une mutation en profondeur et non à de simples difficultés passagères. S’engage ainsi une succession d’erreurs de diagnostic et de politiques économiques inadaptées qui enfoncent le Japon dans la crise. Ce n’est qu’en 1998 qu’est définie une véritable stratégie pour assainir et adapter le système bancaire. L’heure de la mutation si longtemps retardée sonne enfin, levant certains obstacles à la reprise économique. Mais cette étape sera longue, les banques devant améliorer leur solvabilité et redresser une rentabilité parmi les plus faibles de l’OCDE.
Comment le Japon, deuxième puissance économique mondiale, s’est-il enlisé dans la crise financière tout au long des années quatre-vingt-dix ? II faut remonter aux origines du système financier qui est au cœur du « modèle japonais » pour comprendre cette situation au premier abord déroutante. À bien des égards, ce sont les atouts de l’après-guerre qui deviendront des handicaps quand le Japon aura achevé le rattrapage des économies les plus riches. L’archipel tarde alors à prendre conscience qu’il est confronté à une mutation en profondeur et non à de simples difficultés passagères. S’engage ainsi une succession d’erreurs de diagnostic et de politiques économiques inadaptées qui enfoncent le Japon dans la crise. Ce n’est qu’en 1998 qu’est définie une véritable stratégie pour assainir et adapter le système bancaire. L’heure de la mutation si longtemps retardée sonne enfin, levant certains obstacles à la reprise économique. Mais cette étape sera longue, les banques devant améliorer leur solvabilité et redresser une rentabilité parmi les plus faibles de l’OCDE.