Author: | Léon Gozlan | ISBN: | 1230001205404 |
Publisher: | PRB | Publication: | June 28, 2016 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Léon Gozlan |
ISBN: | 1230001205404 |
Publisher: | PRB |
Publication: | June 28, 2016 |
Imprint: | |
Language: | French |
La Dame verte est une nouvelle de l'écrivain français Léon Gozlan (1803 – 1866).
Extrait :
Un soir de l’hiver dernier, je descendais, bras dessus, bras dessous, avec un ami, une de ces rues qui vont comme elles peuvent, c’est-à-dire parfois tout de travers, des boulevards extérieurs à Notre-Dame de Lorette ; rues assez régulièrement bâties ; en revanche assez irrégulièrement habitées pour la plupart : mœurs sujettes à l’alignement. Nous avions dîné à Montmartre, non pas dans un riant jardin peuplé de tilleuls et sous une joyeuse tonnelle couronnée de chèvrefeuilles et de clématites, mais dans un salon ni joyeux ni riant, chaudement clos ; qu’exiger de plus d’un salon ? Les clématites, les aubépines et les chèvrefeuilles sont partis en compagnie des lilas de Romainville et des roses de Fontenay pour un monde meilleur, le jour où les embellissements de Paris en ont enlevé les beautés. Nous n’irons plus au bois, les lauriers sont coupés...
La Dame verte est une nouvelle de l'écrivain français Léon Gozlan (1803 – 1866).
Extrait :
Un soir de l’hiver dernier, je descendais, bras dessus, bras dessous, avec un ami, une de ces rues qui vont comme elles peuvent, c’est-à-dire parfois tout de travers, des boulevards extérieurs à Notre-Dame de Lorette ; rues assez régulièrement bâties ; en revanche assez irrégulièrement habitées pour la plupart : mœurs sujettes à l’alignement. Nous avions dîné à Montmartre, non pas dans un riant jardin peuplé de tilleuls et sous une joyeuse tonnelle couronnée de chèvrefeuilles et de clématites, mais dans un salon ni joyeux ni riant, chaudement clos ; qu’exiger de plus d’un salon ? Les clématites, les aubépines et les chèvrefeuilles sont partis en compagnie des lilas de Romainville et des roses de Fontenay pour un monde meilleur, le jour où les embellissements de Paris en ont enlevé les beautés. Nous n’irons plus au bois, les lauriers sont coupés...