Author: | Dostoievsky | ISBN: | 1230000237806 |
Publisher: | Dostoievsky | Publication: | May 8, 2014 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Dostoievsky |
ISBN: | 1230000237806 |
Publisher: | Dostoievsky |
Publication: | May 8, 2014 |
Imprint: | |
Language: | French |
EXTRAIT:
— Permettez-moi, monsieur, de vous demander…
Le passant tressaillit et, quelque peu effrayé, considéra le personnage à grande pelisse qui lui adressait ainsi la parole à brûle-pourpoint, vers huit heures du soir, au milieu de la rue (lieu et heure, — on le sait assez ! — où un individu abordé à l’improviste par un Pétersbourgeois a tout droit de s’effrayer).
Donc, le passant tressaillit et s’effraya.
— Pardonnez-moi de vous déranger, reprit le monsieur à la pelisse, mais je… je… je ne sais… Vous voudrez bien m’excuser, vous voyez dans quel état je suis !…
Le jeune homme au paletot remarqua seulement alors que le monsieur à la pelisse était en proie à un trouble extrême. Pâle, défiguré, la voix tremblante, il n’avait évidemment pas la pleine possession de ses facultés : la parole lui manquait, on voyait qu’il souffrait beaucoup d’être obligé d’adresser une prière à un individu qui appartenait peut-être à une classe inférieure de la société.
EXTRAIT:
— Permettez-moi, monsieur, de vous demander…
Le passant tressaillit et, quelque peu effrayé, considéra le personnage à grande pelisse qui lui adressait ainsi la parole à brûle-pourpoint, vers huit heures du soir, au milieu de la rue (lieu et heure, — on le sait assez ! — où un individu abordé à l’improviste par un Pétersbourgeois a tout droit de s’effrayer).
Donc, le passant tressaillit et s’effraya.
— Pardonnez-moi de vous déranger, reprit le monsieur à la pelisse, mais je… je… je ne sais… Vous voudrez bien m’excuser, vous voyez dans quel état je suis !…
Le jeune homme au paletot remarqua seulement alors que le monsieur à la pelisse était en proie à un trouble extrême. Pâle, défiguré, la voix tremblante, il n’avait évidemment pas la pleine possession de ses facultés : la parole lui manquait, on voyait qu’il souffrait beaucoup d’être obligé d’adresser une prière à un individu qui appartenait peut-être à une classe inférieure de la société.