Author: | Marcela Iacub | ISBN: | 9782234079359 |
Publisher: | Stock | Publication: | September 28, 2016 |
Imprint: | Stock | Language: | French |
Author: | Marcela Iacub |
ISBN: | 9782234079359 |
Publisher: | Stock |
Publication: | September 28, 2016 |
Imprint: | Stock |
Language: | French |
Le couple est-il une institution sur le point de disparaître ?
Même si cette question ne se pose jamais en ces termes dans l’espace public, beaucoup d’indices semblent suggérer que le couple traverse sa dernière phase. Ainsi, la baisse de la conjugalité, l’augmentation des séparations, le nombre de plus en plus important de personnes de moins de 60 ans qui vivent seules. Mais également les discours et les lois concernant les violences conjugales qui présentent le couple comme le lieu de tous les dangers pour les femmes et aussi pour les enfants.
Ce que montre Marcela Iacub, c’est la part active des lois et donc de l’État dans la crise du couple et des liens de sociabilité. Cela signifie en substance que ce ne sont pas les individus et leur égoïsme ou leur inconstance qui sont responsables de la fragilité des unions conjugales et des liens de sociabilité mais les lois elles-mêmes et plus particulièrement, celles qui organisent la sexualité.
Afin de contrer le processus d’isolement qui résulte de la fin du couple, l’auteur prône le remplacement du couple
par des unions multiples et sans cohabitation ainsi que l’instauration par l’État d’un minimum sexuel – alors que l’éducation des enfants serait prise en charge par la collectivité. Si aujourd’hui le sexe est ce qui nous sépare et nous confronte les uns aux autres, il pourrait devenir le socle le plus précieux du lien social et de la construction d’une société égalitaire et solidaire grâce à une sexualité qui ne serait plus égoïste mais philanthropique
Le couple est-il une institution sur le point de disparaître ?
Même si cette question ne se pose jamais en ces termes dans l’espace public, beaucoup d’indices semblent suggérer que le couple traverse sa dernière phase. Ainsi, la baisse de la conjugalité, l’augmentation des séparations, le nombre de plus en plus important de personnes de moins de 60 ans qui vivent seules. Mais également les discours et les lois concernant les violences conjugales qui présentent le couple comme le lieu de tous les dangers pour les femmes et aussi pour les enfants.
Ce que montre Marcela Iacub, c’est la part active des lois et donc de l’État dans la crise du couple et des liens de sociabilité. Cela signifie en substance que ce ne sont pas les individus et leur égoïsme ou leur inconstance qui sont responsables de la fragilité des unions conjugales et des liens de sociabilité mais les lois elles-mêmes et plus particulièrement, celles qui organisent la sexualité.
Afin de contrer le processus d’isolement qui résulte de la fin du couple, l’auteur prône le remplacement du couple
par des unions multiples et sans cohabitation ainsi que l’instauration par l’État d’un minimum sexuel – alors que l’éducation des enfants serait prise en charge par la collectivité. Si aujourd’hui le sexe est ce qui nous sépare et nous confronte les uns aux autres, il pourrait devenir le socle le plus précieux du lien social et de la construction d’une société égalitaire et solidaire grâce à une sexualité qui ne serait plus égoïste mais philanthropique