Author: | Honoré de Balzac | ISBN: | 1230002277745 |
Publisher: | Paris, France : 1831 | Publication: | April 17, 2018 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Honoré de Balzac |
ISBN: | 1230002277745 |
Publisher: | Paris, France : 1831 |
Publication: | April 17, 2018 |
Imprint: | |
Language: | French |
Un vrai crime, de sang-froid, et raconté en temps réel...
Lors d'une soirée, monsieur Bianchon s'apprête à raconter à l'assemblée des convives une histoire terrible.
Le narrateur découvre près de Vendôme, sur les bords du Loir, une vieille maison brune abandonnée dont les ruines et l’étrange beauté l’intriguent. Souvent, le soir, il pénètre dans cette propriété mystérieuse, où il passe des heures en rêveries. De retour à l’auberge, il pose mille questions sans qu’on lui réponde. Jusqu’à ce qu’un notaire, Me Regnault, lui demande de « discontinuer ses visites » et de respecter la propriété privée et lui explique le legs fait par sa propriétaire et les raisons de ce legs. Madame de Merret, la propriétaire des lieux, a interdit que l’on pénètre dans l’hôtel particulier, qu’on le répare, que l’on touche une seule pierre pendant cinquante ans. Et elle a fait du notaire son légataire à condition qu’il laisse la propriété en l’état pendant cinquante ans.
La raison de ce testament est que madame de Merret a eu un amant espagnol qui venait la rejoindre nuitamment en nageant dans la rivière. Mais un jour, le mari rentrant plus tôt que de coutume entend du bruit dans le petit réduit attenant à la chambre de sa femme. Il croit d'abord que Rosalie, la servante de son épouse, s'y trouve, mais Rosalie justement entre dans la pièce. Alors qu’il veut y pénétrer, madame de Merret lui fait valoir que cet acte de méfiance signera la fin de leurs relations. Monsieur de Merret lui fait alors jurer qu'il n'y a personne dans le cagibi. L'épouse s'exécute sans ciller, et jure sur un crucifix apparemment offert par son amant.
Monsieur de Merret échafaude un plan. Sachant Rosalie fiancée avec un certain Gorenflot, maçon dont les moyens sont insuffisants pour s'établir, il propose à ce dernier de murer purement et simplement le cagibi. Cette opération doit rester secrète et sera richement payée. Jouant alors son va-tout, madame de Merret demande alors à Rosalie de participer au travail et, discrètement, ajoute mille francs à la récompense promise si Gorenflot laisse une brèche dans le mur. Après avoir dormi dans la chambre de son épouse, le mari sort au matin. Madame de Merret s'empresse de briser la paroi de plâtre, mais quand elle aperçoit son mari derrière elle, elle s'évanouit. Il fait remettre le mur en l'état, puis déclare que son épouse est malade, qu'elle gardera la chambre et qu'il ne la quittera pas. Le supplice durera vingt jours, et chaque fois que son épouse est sur le point d'implorer grâce pour l'inconnu mourant, le mari lui rétorque : « Vous avez juré sur la croix qu'il n'y avait là personne. »
À la fin du récit, les femmes se lèvent de table. « Néanmoins quelques-unes d'entre elles ....
Un vrai crime, de sang-froid, et raconté en temps réel...
Lors d'une soirée, monsieur Bianchon s'apprête à raconter à l'assemblée des convives une histoire terrible.
Le narrateur découvre près de Vendôme, sur les bords du Loir, une vieille maison brune abandonnée dont les ruines et l’étrange beauté l’intriguent. Souvent, le soir, il pénètre dans cette propriété mystérieuse, où il passe des heures en rêveries. De retour à l’auberge, il pose mille questions sans qu’on lui réponde. Jusqu’à ce qu’un notaire, Me Regnault, lui demande de « discontinuer ses visites » et de respecter la propriété privée et lui explique le legs fait par sa propriétaire et les raisons de ce legs. Madame de Merret, la propriétaire des lieux, a interdit que l’on pénètre dans l’hôtel particulier, qu’on le répare, que l’on touche une seule pierre pendant cinquante ans. Et elle a fait du notaire son légataire à condition qu’il laisse la propriété en l’état pendant cinquante ans.
La raison de ce testament est que madame de Merret a eu un amant espagnol qui venait la rejoindre nuitamment en nageant dans la rivière. Mais un jour, le mari rentrant plus tôt que de coutume entend du bruit dans le petit réduit attenant à la chambre de sa femme. Il croit d'abord que Rosalie, la servante de son épouse, s'y trouve, mais Rosalie justement entre dans la pièce. Alors qu’il veut y pénétrer, madame de Merret lui fait valoir que cet acte de méfiance signera la fin de leurs relations. Monsieur de Merret lui fait alors jurer qu'il n'y a personne dans le cagibi. L'épouse s'exécute sans ciller, et jure sur un crucifix apparemment offert par son amant.
Monsieur de Merret échafaude un plan. Sachant Rosalie fiancée avec un certain Gorenflot, maçon dont les moyens sont insuffisants pour s'établir, il propose à ce dernier de murer purement et simplement le cagibi. Cette opération doit rester secrète et sera richement payée. Jouant alors son va-tout, madame de Merret demande alors à Rosalie de participer au travail et, discrètement, ajoute mille francs à la récompense promise si Gorenflot laisse une brèche dans le mur. Après avoir dormi dans la chambre de son épouse, le mari sort au matin. Madame de Merret s'empresse de briser la paroi de plâtre, mais quand elle aperçoit son mari derrière elle, elle s'évanouit. Il fait remettre le mur en l'état, puis déclare que son épouse est malade, qu'elle gardera la chambre et qu'il ne la quittera pas. Le supplice durera vingt jours, et chaque fois que son épouse est sur le point d'implorer grâce pour l'inconnu mourant, le mari lui rétorque : « Vous avez juré sur la croix qu'il n'y avait là personne. »
À la fin du récit, les femmes se lèvent de table. « Néanmoins quelques-unes d'entre elles ....