Author: | Henry Houssaye | ISBN: | 1230002233956 |
Publisher: | Prodinnova | Publication: | February 16, 2017 |
Imprint: | Language: | English |
Author: | Henry Houssaye |
ISBN: | 1230002233956 |
Publisher: | Prodinnova |
Publication: | February 16, 2017 |
Imprint: | |
Language: | English |
“ Le coup de foudre d’Austerlitz avait terrassé l’Autriche, mais le Tsar, si découragé qu’il fût, n’avait fait aucune ouverture de paix, et la Prusse, malgré les efforts pacifiques du comte de Haugwitz, gardait une attitude équivoque. Et il y avait encore, il y avait toujours l’Angleterre. Les huit premiers mois de l’année 1806 se passèrent en multiples négociations officielles ou secrètes entre les cabinets et les cours. En attendant, Napoléon maintenait dans les vastes cantonnements de la vallée du Danube son armée victorieuse, prêt à faire face aux Prusso-Russes ou à fondre sur les Autrichiens par Salzbourg, si ceux-ci se refusaient à exécuter toutes les clauses du récent traité de Presbourg. Mais, alors, Napoléon voulait la paix et il la croyait à peu près certaine. Il ne pouvait penser que la Prusse qui, en raison des circonstances, devrait former, avec sa belle armée, le tranchant d’une nouvelle coalition, risquerait de subir le premier choc, quand l’année précédente elle s’était refusée de marcher avec 200.000 Russes et Autrichiens...”
“ Le coup de foudre d’Austerlitz avait terrassé l’Autriche, mais le Tsar, si découragé qu’il fût, n’avait fait aucune ouverture de paix, et la Prusse, malgré les efforts pacifiques du comte de Haugwitz, gardait une attitude équivoque. Et il y avait encore, il y avait toujours l’Angleterre. Les huit premiers mois de l’année 1806 se passèrent en multiples négociations officielles ou secrètes entre les cabinets et les cours. En attendant, Napoléon maintenait dans les vastes cantonnements de la vallée du Danube son armée victorieuse, prêt à faire face aux Prusso-Russes ou à fondre sur les Autrichiens par Salzbourg, si ceux-ci se refusaient à exécuter toutes les clauses du récent traité de Presbourg. Mais, alors, Napoléon voulait la paix et il la croyait à peu près certaine. Il ne pouvait penser que la Prusse qui, en raison des circonstances, devrait former, avec sa belle armée, le tranchant d’une nouvelle coalition, risquerait de subir le premier choc, quand l’année précédente elle s’était refusée de marcher avec 200.000 Russes et Autrichiens...”